Japan Expo, ce n’est pas seulement à Paris, mais aussi dans le sud de la France, plus précisément à Marseille. J’étais présente en tant que visiteuse les trois jours et voici ce que j’ai pensé de cette 9ème édition de Japan Expo Sud.
Avis de ladybird3000
En premier lieu, j’ai remarqué qu’il y avait moins d’affluence le vendredi et le dimanche, par rapport au samedi mais également par rapport aux années précédentes. Cela permettait de mieux se déplacer, mais en contrepartie, il y avait moins de personnes présentes pour les dédicaces par exemple, ce que j’ai trouvé très dommage pour les auteurs présents qui étaient donc un peu moins sollicités. Chose positive, cela permettait un accès aux invités plus facile.
La French Touch
Japan Expo Sud, c’est parfois l’occasion pour les organisateurs de tester de nouvelles choses. Cette année, avec les invités de la French Touch, un nouveau concept de dédicaces a été mis en place. Au lieu de récupérer un bon dédicace sur l’espace Sumire, il fallait tout simplement se rendre sur l’espace dédié French Touch, avec dédicaces en premier arrivé, premier servi. J’ai trouvé ce concept sympathique car cela permettait de rencontrer les auteurs sur un espace dédié. Cependant, les dédicaces se faisaient sur support officiel uniquement. Le fait qu’il y ait parfois peu de monde permettait de discuter avec l’auteur et même de repartir avec un petit dessin sans pour autant avoir mené de volume à dédicacer. Le point négatif de cet espace, en plus du support officiel obligatoire (qui pouvait finalement être outrepassé), c’est le fait que j’ai trouvé cet espace un peu à l’écart.
L’espace French Touch comportait également une petite exposition. Elle était sympathique mais on en faisait très rapidement le tour. De plus, tous les auteurs français n’étaient pas représentés, ce que j’ai trouvé assez dommage. L’exposition aurait également pu être plus « conviviale », dans le même genre que celles à Japan Expo qui sont dans un genre plus classe, sur une structure de murs tapissés de noir. Ici nous avions droit à des sortes de grilles sur lesquelles étaient accrochés des cadres. Bref, c’était moins attrayant.
Les invités
Cette année, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup d’invités concernant la French Touch. Je trouve cela bien de mettre en avant les auteurs français. Cependant, les mangaka japonaises avaient déjà été invitées d’autres années, et même si j’ai adoré les rencontrer à nouveau, j’aurais aimé pouvoir rencontrer d’autres artistes japonais que je ne connaissais pas encore. Ce manque c’est d’ailleurs fait ressentir lors des séances de dédicace qui étaient parfois vides.
En ce qui concerne les auteurs, j’ai pu rencontrer Harumo Sanazaki (Le fantôme de l’Opéra) et Yoko Hanabusa (Gwendoline), que ce soit sur l’espace Sumire ou sur le stand éditeur de Isan Manga. Les deux mangakas sont vraiment très sympathiques, tout comme le traducteur qui les accompagnait. J’ai également été faire un coucou à Elsa Brants (Save me Pythie) sur l’espace French Touch et à Jorys Boyer (Noob Reroll) rencontré sur les live Twitch de Guillaume Lapeyre et Parlons Manga Français (on en rencontre du beau monde sur ces live).
J’ai également eu l’occasion de rencontrer Manabu Ohashi (Cobra, L’Île au trésor) lors de la séance dédicace, ainsi que les auteurs français Thomas Astruc (Miraculous, les aventures de Ladybug et Chat Noir) et Thomas Romain (Oban Star-Racers, Basquash!, Traits de famille). Ces deux derniers sont presque plus connus à l’étranger qu’en France, surtout Thomas Romain, leurs projets dépassant les frontières de notre pays et étant en étroite collaboration avec d’autres pays tels que le Japon par exemple. C’était assez sympathique de pouvoir discuter avec eux.
Enfin, il y avait deux groupes de musique japonais : Roa et Mioyamazaki. J’avais déjà pu rencontrer le premier lors de Japan Expo à Paris en 2016. Quant au second j’ai trouvé les membres très gentils, autant lors du photocall que de la dédicace. Je n’ai cependant pas pu assister aux showcases.
L’ambiance
J’ai trouvé l’ambiance assez conviviale, peut-être un peu plus que les années précédentes. C’était finalement assez familial j’ai trouvé, et cela se ressentait encore plus aux espaces de dédicace, notamment lors de la séance de Thomas Astruc.
Le staff était aussi très sympathique. C’était aussi le cas les années précédentes, mais comme cette année je n’ai pas eu le sentiment qu’il y ait de problème au niveau de l’organisation, cela a augmenté ce sentiment.
Du côté des stands éditeurs, il n’y avait que les éditions Isan Manga et Kana, dont des auteurs étaient présents, ainsi que les éditions Olydri. Les années précédentes, les éditeurs étaient pour ainsi dire presque absents, donc j’ai trouvé cela bien que certains soient présents.
Concernant toutes les autres activités, je n’y ai pas vraiment participé, soit par manque de temps soit par manque d’intérêt peut-être. J’ai tout de même écouté une partie de l’interview avec Elsa Brants, Philippe Cardona et Florence Torta. J’aurais aimé assister aux conférences des deux mangaka japonaises, mais j’étais malheureusement prise à ces moments. J’ai bien aimé le jardin japonais présenté par la Ville de Marseille, ainsi que les compositions florales réalisées sur le stand du Consulat du Japon.
Si j’ai passé beaucoup de temps à vadrouiller et à patienter pour des dédicaces, j’ai également passé énormément de temps sur le stand de la Fédération Française de Mah-Jong. Au fil des années, c’est devenu l’un des lieux où je passe pas mal de temps, les membres étant très sympathiques. Je considère ce stand comme l’un des rendez-vous que je ne manque pas (club Chuuren potos Marseille).
Le mot de la fin
J’ai passé un très bon festival durant ces trois jours, même si j’ai fini avec une cheville très enflée (quelle idée de se faire une entorse 3 semaines avant un Salon). J’ai aussi pu rencontrer Maccha, ce qui m’a vraiment fait plaisir. Je crois que j’ai été assez bavarde avec elle, alors que ce n’est pas trop mon genre d’habitude ^^
Ce que je retiens en particuliers, c’est d’avoir à nouveau pu rencontrer Yoko Hanabusa et Harumo Sanazaki. Pour la première, j’ai pu faire dédicacer l’intégralité de ma collection de Gwendoline, ce dont je suis assez fière. Pour la seconde, j’ai enfin pu me procurer l’une de ses œuvres et je vais en savourer les magnifiques dessins. Je ne compte par Egregor, étant donné qu’elle est scénariste sur cette série. Le stand Isan Manga était très accueillant et c’était un plaisir de discuter avec eux et de les retrouver durant ces trois jours.
Je vous laisse avec quelques uns de mes achats. Cette année j’ai été plutôt raisonnable, malgré mes nombreux achats sur le stand de Isan Manga et sur celui de Japan Centre que je dévalise à chaque fois. L’absence de stand de manga d’occasion a rassuré ma carte bleue.
Ca m’a fait aussi plaisir de te rencontrer ladybird 🙂
J’ai bien aimé l’expo même si niveau invités ou nouveautés ce n’était pas très riches. J’espère que pour le 10ème anniversaire l’année prochaine, ils compenseront 🙂