Avis principal par Beldaran
Résumé : Iruma Suzuki, 14 ans, est un jeune humain qui se retrouve un jour pris au piège dans le monde des démons. De plus, celui qui s’est autoproclamé comme son grand-père adoptif est le proviseur de sa nouvelle école ! Pour survivre, Iruma va devoir affronter un étudiant hautain qui le défie en duel, une fille introvertie et bien d’autres démons tous plus effrayants les uns que les autres ! Mais ce garçon au grand cœur va tenter de surmonter ces épreuves, notamment grâce à sa gentillesse qui désarçonne ses ennemis. Source : Crunchyroll
Alors que la seconde saison est diffusée depuis le mois d’avril, j’ai enfin terminé de visionner les 23 épisodes de la première. J’ai adoré et vu la dernière séquence, je suis heureuse de pouvoir enchainer sur la saison 2. La série animée adapte fidèlement les 5 premiers tomes du manga Iruma à l’école des démons, publié en France par les éditions nobi nobi !. Le titre, signé Osamu Nishi, est toujours en cours de publication au Japon aux éditions Akita Shoten avec 22 volumes au compteur.
Iruma a un problème majeur, au-delà des êtres abjects qui lui servent de parents, il est l’incarnation même de la bonne poire. Il ne sait pas dire non. Alors qu’il vivait l’enfer sur terre à cause de ses géniteurs, il est catapulté en enfer car un démon l’a acheté. Panique à bord, le voilà dans un lieu cauchemardesque, bombarder petit-fils d’un puissant démon et dans les faits papi gâteau, Sullivan. Ce dernier n’aura de cesse de placer son petit-fils adoré dans des situations intenables. L’enfer ce n’est pas une sinécure pour les humains, c’est l’horreur à l’état pur et ce n’est pas l’hymne de l’école Babyls qui mettre Iruma à l’aise.
Nous découvrons le quotidien très mouvementé du jeune garçon en enfer où il doit à tout prix cacher qu’il est humain mais de quiproquo en quiproquo, on ne voit que lui. C’est donc une tranche-de-vie fantastique en milieu scolaire, avec peu de phases d’action. Clairement, l’histoire mise sur les décalages, sur sa légèreté de ton, même si elle peut devenir sérieuse par moment. Cela se ressent dans le fonctionnement même de l’enfer qui est régit par un système de rang où la règle du plus fort s’applique. Cette division de la société ne plait pas à tous et on sent que dans l’ombre se trame des choses pas très nettes pour rendre aux habitants des enfers tout leur potentiel démoniaque. C’est une intrigue plus sombre qui se tisse, liée également en partie au roi des démons dont le trône est vacant pour le moment. Mais attention, le comique et l’ambiance bon enfant demeurent. C’est pour cela que j’ai apprécié la série. Il est également savoureux de constater la manière dont sont perçus les humains.
Certains seront peut-être dérangés par le rythme, plutôt lent par moment, surtout pour l’arc le plus important qui s’étire et qui aurait pu faire office de fin de saison. Le mini-arc final est intéressant malgré tout, car met en avant un nouvel élément propre aux démons et surtout le dernier épisode permet à Iruma de faire un bilan de sa vie en enfer et surtout de constater qu’il a changé sur quelques points.
Si la sauce prend, c’est grâce à la galerie de personnages, variés et drôles, souvent malgré eux. Iruma, notre jeune héros est incapable de dire non ce qui le place souvent dans des positions inconfortables. Il est touchant dans sa démarche de passer inaperçu et grâce à diverses rencontres, il change, il commence à réaliser des choses pour lui. Rapidement, il se lie au plus brillant des élèves de première année, Asmodeus, classe, intelligent mais qui perd les pédales qu’on s’approche trop d’Iruma. Il forme un sacré binôme avec Clara Valac qui formidablement déjantée et tellement perchée. Elle est incroyable et sa famille est géniale. Avec Iruma ils composent un superbe trio. Il y a encore des personnages géniaux qui ne sont jamais oubliés, comme le professeur Callego dont je suis une grande fan ou encore la présidente du BDE Amélie qui passe du côté obscur des mangas avec l’aide d’Iruma. Et bien sûr, je n’oublie pas la nouvelle famille d’Iruma, son super papi Sully et le flegmatique Opéra d’une efficacité redoutable. C’est une très belle brochette de personnages qui nourrit l’histoire de manière convaincante et très drôle.
En ce qui concerne l’animation, c’est franchement correct. L’ensemble est coloré et les chouettes design de l’autrice sont respectés. Il y a quelques couacs dans les proportions par moment mais ça fait le travail. C’est donc visuellement agréable à suivre. En ce qui concerne les musiques, notamment l’opening et l’ending, elles ont un côté rafraichissant, très entrainant, le refrain de l’opening, Magical Babyrinth, interprété par Da Pump reste en tête.
Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.
En conclusion
Welcome to Demon School! Iruma-kun est une comédie fantastique rafraichissante qui fonctionne grâce à une belle ribambelle de personnages. Direction la saison 2 !
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