Vivy -Fluorite Eye’s Song-

Vivy -Fluorite Eye’s Song-

Avis principal par Beldaran

Résumé : Vivy est la première Intelligence Artificielle humanoïde. Créée pour divertir les clients d’un parc d’attraction, sa vie bascule le jour où elle recontre Matsumoto, une autre IA venant du futur. Ensemble, ils ont une mission capitale : rectifier le tir de l’Histoire et empêcher la guerre entre les formes d’IA et les humains… Vivy a 100 ans pour réussir ! Source : Wakanim

Derrière ce projet original se cache Wit Studio qu’on ne présente plus (L’Attaque des Titans, The Ancient Magus Bride…) et à l’écriture, l’auteur de Re:Zero – Re:vivre dans un autre monde à partir de zéro, Tappei Nagatsuki ainsi que Eiji Umehara. Satoru Kôsaki a composé les superbes musiques. La série animée est bouclée en 13 épisodes. J’avais lu beaucoup de bien sur cet anime de printemps, voilà pourquoi je m’attendais à mieux. Attention, j’ai apprécié le visionnage mais ce n’est pas le coup de cœur attendu.

L’histoire débute par l’élément dramatique déclencheur du récit. Je n’avais pas relu le résumé donc cela m’a surprise, en bien. Nous sommes face à de la science-fiction classique avec l’humanité qui créée l’intelligence artificielle, sous la forme d’artilect et naturellement cela dérape. L’histoire ne révolutionne pas le genre mais la narration dynamique qui sait ménager ses effets, m’a bien accrochée. Je reprocherai à l’anime d’être trop court et de ne pas aller au fond des choses. Le traitement d’éléments clefs, comme la place des IA dans la société humaine, ne se fait qu’en surface. L’ensemble manque de développement. Même si, le passage sur Ophélia, la bien nommée, apporte un éclairage différent sur les artilects et leur mission unique.

L’autre reproche serait les nombreuses facilités scénaristiques, même si certaines sont bien amenées et possèdent un impact certain. Cependant, on se doute qu’une fois que le duo atypique commence à modifier des actions importantes de l’histoire, cela aura des conséquences sur le déroulé prévu/supposé de l’avenir. De fait, des moments dramatiques émaillent le récit mais ne sont pas gratuits, ils sont là pour nourrir le personnage principal Diva/Vivy.

Condenser 100 ans en 13 épisodes n’est pas chose aisé et pour se faire les bons dans le temps sont bien trouvés et ne sont pas tortueux, le spectateur se repère aisément une fois qu’il a compris le truc. Malgré les nombreuses ramifications, le récit est linéaire, suivant l’objectif de la mission de Vivy et Matsumoto, empêcher la guerre, à sens unique, machines/humains. J’ai été surprise par un élément dans les derniers épisodes qui apparaît logique ensuite. La dernière chanson est magnifique tout comme les images qui l’accompagnent. La dernière scène est superbe. La scène post-générique me paraît de trop mais un détail avant que le logo titre n’apparaisse me fait écrire, pourquoi pas.

L’histoire est portée, malgré elle, par l’artilect Diva/Vivy dont la mission est de rendre les humains heureux grâce à son chant. Ce n’est pas gagné au début. Elle est la première IA autonome, la première de la catégorie Sisters. Nous en verrons défiler pas mal. Vivy est obnubilée par une question : comment chanter avec le cœur ? Cette interrogation la guide tout au long de ces années où elle connaît des joies et des drames. La fin du deuxième épisode annonce la couleur. Elle semble faire du surplace malgré l’expérience qu’elle accumule mais je trouve le personnage touchant et attachant. L’humain passe avant tout. Elle est épaulée dans sa mission par Matsumoto qui parle décidément trop vite mais qui a de la ressource. C’est un duo qui fonctionne bien et que j’ai pris plaisir à suivre. Leur dernière action est magnifique. Il y a de nombreux personnages secondaires, qu’il est délicat de présenter sans spoiler certains éléments.

L’animation est vraiment top. Les scènes de combat au corps à corps sont fluides et bien construites. C’est également le cas pour les phases d’action de manière générale. Il y a de bonnes idées de mise en scène, notamment lors des concerts des Sisters. C’est un univers futuriste plutôt coloré et lumineux. De fait, cela créé un décalage intéressant au moment où l’histoire vrille.

L’autre force de la série réside dans ses musiques qui accompagnent à merveille le récit. Les chansons sont belles. J’aime beaucoup le dynamisme de l’opening qui contraste avec la douceur de l’ending.

  • Scénario
  • Dessin
4

En conclusion

Vivy – Fluorite Eye’s Song est une série de science-fiction bien construite, émouvante et portée par des personnages attachants. L’animation et les musiques sont magnifiques.

Envoi
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