Avis principal par Beldaran
Résumé : Une étudiante japonaise discrète est réincarnée dans le corps d’Eumiella Dolkness, la méchante de son otome game préféré. Aspirant toujours à une vie tranquille, elle n’est pas vraiment ravie et décide d’abandonner ses fonctions maléfiques. Jusqu’à ce que son côté gamer entre en jeu et qu’elle atteigne accidentellement le niveau 99 ! À présent, tout le monde la soupçonne d’être l’infâme Maître des Démons… Source : Crunchyroll
Les adaptations animées d’histoire de réincarnation « shôjo » fleurissent depuis quelques temps et nous n’y avons pas échappé la saison dernière avec Villainess Level 99: I May Be the Hidden Boss But I’m Not the Demon Lord qui possède également un titre à rallonge.
A l’origine se trouve le light novel écrit par Tanabata Satori et illustré par Tea. Il est en cours de publication depuis 2018 aux éditions Kadokawa Shoten et compte actuellement six volumes. A noter que nous avons pu découvrir le titre en France grâce aux éditions Soleil avec l’adaptation manga, dessinée par Nokomi. Sur les quatre tomes publiés au japon deux sont disponibles chez nous. Les 12 épisodes furent diffusés sur la plateforme Crunchyroll, tous les mardis, entre les mois de janvier et mars. Après un premier épisode qui m’a franchement laissé perplexe, je me suis laissée prendre au jeu.
Le personnage principal de l’histoire du jeu, Alicia, la mage de lumière, est introduite d’entrée de jeu et rencontre « par hasard » les trois gars de son futur harem, le chevalier tempétueux ( a les cheveux rouges et une grosse épée), le puissant magicien sérieux (il a des lunettes) et le prince (euh, il est blond). Tout, absolument tout est cliché ou du moins respecte l’introduction des jeux de ce style et c’est là que c’est bien fait car notre personnage principal à nous, Eumiella, n’apparaît qu’à la fin du premier épisode. C’est par ses yeux que nous découvrons l’histoire qu’elle connaît par cœur. Elle est en total décalage avec les autres ce qui offre des scènes cocasses de quiproquos à grande échelle.
Eumiella s’est réincarnée en vilaine mais pas n’importe laquelle. Ostracisée par sa famille à cause de sa chevelure sombre, depuis toute petite elle parcourt les donjons pour gagner en expérience et fatalement elle est devenue très, trop balèze ce qui lui attire les foudres du trio amoureux d’Alicia. Ils sont absolument insupportables mais ils répondent au cahier des charges du jeu. D’ailleurs, jeu qui suit sa trame narrative malgré la présence d’Eumiella qui fait bouger les lignes et c’est un point que j’ai trouvé intéressant. Eumiella ne peut modifier que des éléments mineurs, bien que la fin soit totalement expéditive et finalement tout ça pour ça.
Dans l’ensemble c’est bien rythmé et cela se suit bien car cela change, un peu, des autres séries du même genre.
Là où cela coince, c’est l’animation : par moment c’est douloureux visuellement, tellement la 3D s’intègre mal. Après, l’ensemble est coloré et il y a quelques trucs corrects.
L’opening est sympa mais alors l’ending dans le genre surréaliste se pose là.
Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.
En conclusion
Villainess Level 99 est une série de réincarnation plutôt originale dans le traitement mais il est dommage que la fin soit expédiée.
User Review
0 (0 votes)