Avis principal par Beldaran
Résumé : XIXe siècle, dans un monde peuplé de vampires, de golems, de loups-garous et autres créatures surnaturelles, Aya Rindo est une beauté immortelle à la tête sans corps. Accompagnée de Tsugaru Shin’uchi, tueur de démons mi-humain mi-démon, et de sa fidèle servante Shizuku Hasei, elle voyage à travers l’Europe en tant que détective du paranormal, résolvant des mystères surnaturels tout en recherchant son corps perdu. Source : Crunchyroll
La série animée adapte la saga romanesque éponyme écrite par Yugo Aosaki et publiée depuis 2015 aux éditions Kodansha et comptant quatre volumes. Une adaptation manga est dessinée depuis 2016 par Tomoyama Haruka. Elle a connu divers magazines de prépublication avant de basculer en ligne en 2018. Les premiers volumes sont sortis en relié tandis que les quatre suivants ont été proposés en numérique.
Le dernier épisode de la série a été diffusé hier et je sors mitigée du visionnage. Les premiers épisodes sont accrocheurs mais la suite m’a laissé perplexe, probablement à cause d’une adaptation expéditive et d’une non-fin. En effet, l’intrigue principale est loin d’être résolue.
XIXe siècle au Japon dans une sorte d’arène où s’affrontent des monstres, Tsugaru dégomme de la créature pour le plus grand bonheur des parieurs. Le destin, farceur, met sur sa route, Aya l’immortelle qui rencontre un problème de taille et sa servante Shizuku qui manie le fusil comme personne. Pour le jeune homme adepte de rakugo c’est le début d’une enquête surnaturelle dans les contrées européennes.
Dans cette fin du XIXe siècle alternative, les créatures côtoient les humains, avec plus ou moins de difficultés. Les quatre premiers épisodes posent la base de l’histoire en introduisant le trio de personnages principaux dont les problématiques se rejoignent, même si les conséquences sont différentes et se cristallisent autour d’un homme mystérieux qui possède une canne qui se termine par un M. J’ai immédiatement pensé à un personnage de la littérature en me disant « non, la ficelle est trop grosse et puis c’est quoi le rapport » Ah Ah Ah. !
Le récit est un creuset de personnages célèbres de la littérature du XIXe siècle et tout y passe du célèbre détective, au plus gentleman des cambrioleurs en passant par La créature. A noter que c’est lorsque tout ce beau monde apparaît que j’ai commencé à grincer des dents.
L’intrigue principale s’articule autour de l’antagoniste mystérieux » M » qui s’amuse à faire des expériences sur les humains et qui cherche quelque chose. Cependant, c’est une histoire d’enquêtes surnaturelles qui nous est offerte en trois arcs, avec des vampires, un cambriolage qui permet de rajouter une multitude de personnages, en mode, « un personnage de la littérature du XIXe acheté, dix offerts » et le dernier arc, le plus long, est le plus pénible à suivre avec des loups garous.
Si le schéma de résolution est intéressant à découvrir et à suivre dans l’arc sur les vampires, il devient lassant par la suite car Aya explique tout. Je ne sais pas si le concept de « show don’t tell » est propre aux romans mais il pourrait s’appliquer à l’animation.
Élément assez surprenant, la neutralité du trio dans leurs enquêtes, c’est-à-dire que l’affect ne rentre jamais en ligne de compte. Ils débarquent. Ils dégomment des êtres. Tadam, résultat, merci au-revoir, à l’image d’une pièce de théâtre de Nô.
Les enquêtes s’enchainent mais le fil conducteur traine la patte, pour une non-résolution à la fin donc une saison 2 est attendue.
La réalisation est en dents de scie. Il y a des trucs très chouette notamment dans la chorégraphie des combats et des éléments franchement moyens. Finalement, c’est à l’image de l’histoire. Les musiques sont assez sympas. J’aime beaucoup l’opening qui colle bien au côté décalé que peut avoir la série.
Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.
En conclusion
Undead Murder Farce se démarque des productions de la saison estivale par son propos qui aurait mérité un meilleur traitement. Néanmoins, dans l’ensemble cela reste sympathique pour son côté enquêtes surnaturelles.
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