The Weakest Tamer Began a Journey to Pick Up Trash

Avis principal par Beldaran

Résumé : Dans un monde de fantasy, les étoiles sont essentielles car elles confèrent des pouvoirs aux dresseurs de monstres. Aussi, lorsqu’Ivy est née sans étoile, son village l’a considérée comme un mauvais présage ! Désormais bannie, elle mène une vie solitaire en récupérant des déchets pour survivre. Jusqu’à ce qu’elle se lie d’amitié avec Sora, un slime tout faible, seul monstre qu’elle ait réussi à apprivoiser dans la forêt. Ensemble, cet attachant duo entame un voyage durant lequel ils apprendront que, même sans étoiles, on peut être utile. Source : Crunchyroll.

A l’origine de la série animée se trouve un light novel (quelle surprise), écrit par Honobonoru 500 et illustré par Nama. La saga est publiée depuis 2018 aux éditions TO Books et compte actuellement huit volumes. Avant l’arrivée de l’adaptation animée, nous avons pu découvrir l’adaptation manga chez Meian. Elle est dessinée depuis 2019 par Fukino To et compte actuellement six tomes dont trois sont disponibles en France. Sur les 12 épisodes annoncés, dix sont disponibles sur Crunchyroll et le déroulé des évènements doit suivre celui du LN car est différent du manga. C’est un visionnage sympathique jusqu’à présent.

C’est un isekai qui cache bien son jeu et dont le traitement est plutôt original. Ivy est une petite fille qui nait dans un monde de fantasy où chaque être humain possède une capacité singulière dont la puissance est mesurée par un nombre d’étoiles. Ces pouvoirs sont utiles au quotidien, allumer un feu, avoir de l’eau rapidement mais peuvent aussi être utilisés par les aventuriers pour dégommer du monstre. Lorsque l’histoire débute Ivy est déjà sur les routes. Elle a huit ans et se débrouille très bien pour survivre jusqu’à sa rencontre avec un slime tout mignon et tout faiblard. Les souvenirs de son « enfance » apparaissent au troisième épisode et j’ai préféré ce choix narratif, différent du manga qui propose les événements suivant un déroulé chronologique. L’animé donne les informations sur l’univers de manière plus mesurée, ce qui renforce la dureté de ce qui a conduit Ivy sur les routes si jeune : certains humains sont pourris mais le karma, le karma.

L’aspect isekai est très léger et s’incarne par une voix dans la tête d’Ivy qui lui suggère des trucs et qui nous est indiquée par un son. Ivy a conscience qu’elle conserve des souvenirs d’une vie antérieure mais pas plus. Néanmoins, la voix lui souffle des idées qu’une petite fille de son âge ne devraient pas avoir, en gros elle pense comme une adulte mais reste une enfant car certaines subtilités lui échappent.

Ivy n’a pas été épargnée et se fait passer pour un garçon afin d’éviter les problèmes et voyager plus ou moins tranquille. Dans les premiers épisodes il y a un p’tit côté champêtre où on visite le monde aux côtés de la jeune fille sans prise de tête avec quelques moments de tension. Heureusement, elle rencontre des humains de confiance et depuis l’épisode 7 nous sommes sur un même arc qui vise à mettre en lumière les malversations d’un groupe important. Cet arc dynamise le récit qui ronronne depuis le début au rythme des monologues d’Ivy. Car oui, elle parle beaucoup, effet de la solitude sans doute. L’histoire est lente, avec un petit côté RPG dans l’interaction d’Ivy avec les autres personnages ou dans la manière dont l’action avance.

Ivy ne comprend pas trop ce qui lui arrive mais serre les dents et avance. Elle fait des rencontres de personnages stéréotypés mais bon ça passe dans l’ambiance du récit.

La réalisation est en dents de scie mais dans l’ensemble c’est lumineux et très coloré. Cela coince du côté des créatures dont l’animation n’est pas folle, même remarque pour quelques malheureux humains abandonnés dans le fond. Certaines phases d’action sont un peu figées. Mais à côté de cela, on a droit à des décors soignés et des costumes détaillés par moments.

Les musiques sont sympathiques et accompagnent bien l’univers de fantasy. L’opening donne le sourire et l’ending est très doux.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.