The Stories of Girls Who Couldn’t Be Magicians

Avis principal par Beldaran

Résumé : À l’Académie de magie Letran, deux amies que tout oppose partagent un même rêve : devenir magiciennes. Kurumi est une élève ordinaire un peu naïve, tandis que Yuzu est la fille distinguée d’une noble famille de magiciens. Mais tandis qu’elles se préparent à entrer dans une classe spéciale formant les futurs magiciens, elles échouent à l’examen d’entrée ! Source : crunchyroll

Du Project ANIMA, organisé en 2018 par trois compagnies DeNA, Sotsu et Bunka Housou qui souhaitaient produire trois séries animées sur des thématiques variées, nous n’avions vu pour le moment que Sakugan diffusée en 2021. Cette année, c’est l’adaptation du roman de Yuzuki Akasaka, qui avait été sélectionné dans la catégorie Another World / Fantasy qui a été diffusée : The Stories of Girls Who Couldn’t Be Magicians.
Si le premier épisode m’a emballé notamment grâce à sa direction artistique, la suite c’est la bérézina. Je ne sais pas pourquoi je suis allée au bout, l’espoir peut-être.

Cela a bien démarré, pour la période une série animée avec de la magie, des sorcières, une académie, des mystères très mystérieux : le top.
Nous découvrons l’académie de magie Letran, très sélective où il n’y a que deux classes : celle des futurs magiciens et celle des ordinaires.

Depuis sa rencontre avec une magicienne, Kurumi rêve d’en devenir une donc elle charbonne, a les meilleurs résultats mais échoue dans la classe ordinaire. C’est la désillusion pour la jeune fille, gagnée par la morosité qui ne croit plus en rien. Là-dessus, c’est une magicienne excentrique qui vient enseigner à la classe ordinaire et qui leur révèle le secret de la vraie magie, celle antique, qui ne s’utilise pas avec des tablettes tactiles. Ce concept est sympa : stylo plume contre tablette qui enregistre les glyphes créateurs de magie. Néanmoins, l’opposition est assez manichéenne et sans nuance. C’est le reproche principal que je ferai. Tout est traité de manière superficielle : l’histoire comme la caractérisation des personnages. Les secondaires ont un rêve qui les représente et c’est tout. Le chanteur d’opérette m’a donné des envies de violence, tout comme celle qui fait de la musique.
L’univers se révèle grâce aux mystères de Letran, liés à la source même de la magie. L’antagoniste se voit venir de loin car il est très très proche. Ses motivations sont, comment écrire, médiocres et les conséquences sur la classe ordinaire sont horribles. Le truc est ignoble et à la fin, c’est glissé sous le tapis. Ce n’est pas grave. D’ailleurs, le personnage n’est jamais inquiété ou jugé pour ses actes. La fin parlons-en : elle était en colissimo express. La gestion de la tension est nulle. Et surtout le seul et unique enjeu, Kurumi parviendra-t-elle à devenir magicienne ? bah, on s’en moque un peu, à cause d’un rythme mal fichu et des personnages vides. La magie ne sauve même pas le truc car elles font le même sort tout au long des épisodes, en se demandant quel sort employer. A l’aide.

Je me dis que l’anime s’adresse peut-être à un jeune public, qu’il faut le voir avec des yeux d’enfants pour apprécier le machin.

En revanche, la bonne surprise repose sur la direction artistique et ses effets d’aquarelle. Cela offre une ambiance douce et chaleureuse qui tranche avec les productions actuelles. Après, l’animation n’est pas folichonne avec des plans fixes et la réutilisation de nombreux plans : le dernier épisode n’est quasiment composé que de morceaux d’épisodes précédents. Les musiques d’ambiance sont sympathiques. L’opening est entrainant. L’ending est tout aussi dynamique.

Fiche réalisé grâce à l’accès presse de Crunchyroll.