Avis principal par Beldaran
Résumé : Shingo Ichinomiya, un homme de 25 ans salarié dans une grande entreprise, s’endort en pensant à la grosse journée de travail qui l’attend le lendemain. Mais lorsqu’il se réveille, il se retrouve comme emprisonné dans le corps d’un enfant de cinq ans. Il comprend que ce petit garçon est le dernier né d’une famille issue de la noblesse, mais qui vit pauvrement, loin des instances du pouvoir du pays où il a atterri. Il se met alors au service de cette famille car il est doté d’un talent très rare, celui de la magie. Source : Crunchyroll
La série animée est l’adaptation des romans signés Y.A et illustrés par Fuji Choko. Ils sont toujours en cours de publication avec 19 volumes aux éditions Media Factory. Une adaptation manga existe également et c’est Kusumoto Hiroki qui s’en charge. Il s’agit d’un isekai diffusé la saison dernière mais qui n’a finalement pas grand-chose à voir avec un isekai classique car le fait de transporter le personnage dans un nouveau monde n’apporte rien au récit.
La saison est construite de manière linéaire et surtout c’est un long flash-back. Le héros, adolescent, entouré de nombreux personnages, se remémore les événements qui l’ont conduit à cet instant précis donc zéro suspense quant aux quelques moments tensions à venir. Avant d’arriver dans ce monde fantasy, c’était un jeune salaryman, qui s’est endormi après une longue journée éreintante pour se réveiller dans le corps d’un enfant, Wendelin von Benno Baumeister, huitième fils d’une famille noble désargentée. Passé la surprise, il s’adapte très rapidement à sa nouvelle vie, surtout qu’il a un don pour la magie. Il repensera quelques fois à sa vie d’avant mais pas plus.
L’histoire s’organise autour d’intrigues politiques, tout en présentant les différentes classes sociales. C’est la partie la plus intéressante mais qui manque de profondeur dans son traitement ce qui fait qu’arriver à la moitié de l’anime, l’ennui se pointe et s’accroche jusqu’au final, particulièrement ridicule, à cause d’un antagoniste grotesque.
A de nombreuses reprises le récit nous prépare à des phases d’action bienvenue qui redynamiseraient la narration et bien nous n’y avons pas droit. Pour la grande bataille nous restons cantonnés à l’infirmerie et pour le tournois nous sommes dans la tribune avec les personnages qui commentent les combats, rageant. Il apparaît que nous pouvons seulement regarder le premier et le dernier épisode pour cerner l’histoire. Je n’ai pas été réceptive aux tentatives d’humour.
Les personnages sont nombreux mais pas réellement développés tout en restant des stéréotypes du genre. Le héros donne le sentiment de toujours fonctionner comme un salaryman, il suit les ordres. Son rêve, reproduire la nourriture qu’il mangeait au Japon. Il est d’une mollesse navrante et possède le charisme d’un poulet unijambiste. Il se retrouve fiancé à une gamine de 12 ans alors qu’il en a 25 mais bon. Il y a une tentative ridicule de mise en place de harem mais qui fait pschitt et qui dure 2 mins donc ça va. Les personnages sont à l’image de l’histoire, assez fades.
La réalisation n’est pas folle, même en ayant supprimé les grands affrontements, cela reste léger. Les musiques ne m’ont pas laissées un grand souvenir. En revanche, j’ai apprécié l’opening.
Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.
En conclusion
The 8th son? Are you kidding me? est le type de série à regarder pour tuer le temps.
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