Avis principal par Missmatsu
Résumé : Ko Eun-Chan n’a pas une vie facile. Elle cumule plusieurs petits boulots afin de rembourser des dettes et a même décidé de mettre sa féminité de côté. Choi Han-Gyul, lui, est l’héritier d’une grande société. Sa grand-mère veut qu’il se fixe et c’est pourquoi elle lui organise de nombreux rendez-vous. Après qu’Eun-Chan aie rencontré Han-Gyul et que celui l’ait prise par erreur pour un garçon, Han-Gyul lui propose de jouer le rôle de son amant afin de faire capoter les rendez-vous arrangés. Eun-Chan, qui a terriblement besoin d’argent, n’a d’autre choix que d’accepter sa proposition. Entre-temps, la grand-mère de Han-Gyul oblige celui-ci à prendre en charge un coffee shop crasseux sur le point de tomber en faillite. Eun-Chan va alors le supplier de lui offrir un travail à ce coffee shop…
Source: Drama Passion
Casting :
Acteurs | Rôles |
Yoon Eun Hye | Go Eun Chan |
Gong Yoo | Choi Han Gyul |
Lee Sun Gyun | Choi Han Seong |
Chae Jung Ahn | Han Yoo Joo |
Toujours dans l’optique de parfaire ma culture de k-drama, j’opte pour Coffee Prince, un de ceux qui est tout simplement ovationné par le public…
Héritier trentenaire, Han Gyul se voit forcé par ses parents de se marier à une jeune fille, elle aussi riche et convenable. Désirant vivre sa vie comme il l’entend, il va embaucher Eun Chan pour jouer le rôle de son petit ami. Il finira également par l’employer pour le café qu’il va ouvrir, le Coffee Prince, dont la particularité repose en ses serveurs tous beaux comme des « princes ». Mais ce qu’il ignore, c’est qu’Eun Chan est en fait une fille et qu’elle va devoir se travestir pour faire face aux dettes de sa famille…
Comme on peut le penser en lisant le synopsis: c’est classique, voire archi-classique. J’aimerais dire que le déroulement de l’histoire ne l’est finalement pas, mais tristement, si. Alors oui, j’ai souvent deviné les événements à l’avance, mais à mes yeux, c’est de toute manière les personnages qui constituent le point fort du drama, donc cela ne m’a pas plus dérangée que cela. En effet, j’ai suivi avec plaisir l’évolution de ce petit café en ruine, puisque cela servait de prétexte pour mettre en place les relations entre personnages. Les divers événements liés au café se suivent donc agréablement, mais soyons honnête, c’est la relation entre Han Gyul et Eun Chan qui m’intéressait le plus.
La romance qui lie les deux héros est donc assurément le gros point fort à mes yeux. Le drama tout entier se base sur l’évolution de cette relation tout de même compliquée, mais bien souvent tout juste adorable. C’est un couple que j’aurais adoré pour sa candeur et la gaminerie naturelle du duo qui donnait lieu à plusieurs scènes amusantes. Comme je le redirais plus tard, il y avait tout de même des instants frustrants de « je t’aime, moi non plus », mais fort heureusement, ils en revenaient toujours plus soudés et attachants.
J’ai, en revanche, beaucoup moins apprécie celui que forment Han Seong et Yoo Joo. Sous un jeu d’infidélités et de retrouvailles, les deux personnages multiplient les coups bas pour une raison que l’on ignore. Ce couple m’a été difficile à comprendre: ils semblent s’aimer, mais visiblement, ne peuvent s’empêcher de se séparer, ce qui se fait surtout à l’initiative de Yoo Joo. J’imagine que les créateurs ont tout bonnement voulu insérer dans leur histoire un couple plus mature que celui d’Eun Chan et Han Gyul, mais je ne pense pas qu’ils s’y soient pris de la bonne manière. Enfin, cela a tout de même pour conséquence de rendre les deux héros encore plus attachants, alors pourquoi pas…
Coffee Prince a également le mérite de faire réfléchir le spectateur sur un sujet tabou dans leurs contrées: l’homosexualité. Ce thème plutôt récurrent, puisque Han Gyul pense éprouver des sentiments pour un homme pendant un bon bout de temps, est plutôt audacieux, mais je dois dire que j’ai apprécié ce choix, qui offre ses avantages. Conformément aux conflits intérieurs de Han Gyul, qui se refuse à être gay, mais éprouve tout de même un petit quelque chose qu’il ne peut nier, le spectateur s’interroge. Finalement, peu importe les préjugés et mentalités, cela ne reste-t’il pas une forme d’amour comme les autres ? C’est, à mon sens, le message qui veut être passé et dont l’audace m’a séduite, Coffee Prince devenant une véritable ode à la tolérance bienvenue dans le monde des dramas. En tout cas, cela rend Han Gyul très attachant.
Après vous avoir parlé de tous ces points positifs, je dois tout de même vous dire que la première moitié du drama renfermait quelques longueurs qui, fort heureusement, prennent fin lors de la formation du couple. Pour être honnête, leur drames m’ont parfois agacée. Certes, le couple est très attachant, mais tout devenait source de conflit entre eux! J’ai vraiment trouvé cela dommage car parfois, leurs disputes n’étaient pas d’une grande utilité, mis à part celle de l’épisode 11 qui étais justifiée.
Comme je l’ai déjà dit, suivre les personnages était un réel plaisir tant ils se faisaient touchants et réels. Eun Chan et Han Gyul sont deux héros que j’ai réellement adoré. Ils savent tous deux se montrer terriblement attachants tour à tour, drôles, énervants et en même temps, ils sont très humains, et c’est pour ça que je les ai aimé. Inutile de me répéter, je n’ai malheureusement pas saisi l’intérêt de Han Seong, ni de Yoo Joo, qui me sont même parus antipathiques. En revanche, les serveurs du café, Gae Shik, Ha Rim, Min Yeop et Sun Ki, ont été plus appréciables, leurs apparitions allégeant souvent l’atmosphère.
Pour ce qui est des acteurs, il est agréable de noter que, pour une fois dans ce monde où le physique est si important, ils n’ont pas été sélectionnés pour leur beauté mais bel et bien pour leur jeu d’acteur, qui pour le coup, fut excellent. Yoon Eun Hye et Gong Yoo ont su faire passer à merveille leurs émotions, pour un résultat avec toujours plus de finesse.
En conclusion
Coffee Prince n’est donc pas sans défaut, mais reste un très bon drama porté par des acteurs qui subliment leurs personnages et un beau message de tolérance.
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