Smile of the Arsnotoria the Animation

Avis principal par Beldaran

Résumé : Dans la ville académique de magie qu’est Ashram, tout le monde doit vivre dans des dortoirs. Un groupe de filles très soudées, connues sous le nom de « Pentagrammes », y poursuivent leurs études, y compris l’apprentissage des bonnes manières et de la magie, afin de devenir de « vraies dames ». Arsnotoria, l’une des élèves d’Ashram, vit dans le dortoir n°5 avec ses amies Mel (toujours enjouée), Petite Alberta (calme et posée), Picatrix (qui veut devenir déléguée de classe) et Abramelin (la plus cool). Nous suivons leur pétillant quotidien entre cours, devoirs et goûters après l’école. Source : Crunchyroll

Cette saison nous avons droit à de nouvelles adaptations animées de jeux vidéo, ce qui est le cas de Smile of the Arsnotoria the Animation qui dérive d’un jeu vidéo mobile RPG, Warau Ars Notoria, lancé en 2021, développé par la société japonaise NitroPlus et édité par GoodSmile Company. A noter également, qu’une adaptation manga dessinée par Masaki Hattori a débuté en juin 2022 aux éditions Fujimi shobo. Cinq épisodes sur les douze annoncés ont été diffusés, avec un épisode tous les mercredis. L’anime ne vous retournera pas le cerveau car il ne se passe pas grand-chose mais n’est-ce pas l’idéal en cette période de grande chaleur ? De plus, l’anime vous permettra de glisser lentement mais sûrement vers la sieste. Malgré une fin d’épisode 1 qui réveille, si vous n’accrochez pas au 20 premières minutes, la formule ne change pas par la suite. Pour ma part, je me suis laissée porter par la lenteur du bidule et j’ai enchainé les cinq épisodes.

L’univers est peu présenté, nous glanons de menues informations au fil des épisodes et nous extrapolons. Une indication concernant une mythique Bête française nous permet de comprendre que l’histoire se déroule au XIXe siècle et d’après un autre détail, peut-être en Angleterre ? L’académie magique d’Ashram évoque une bulle colorée hors du temps où étudient des jeunes filles, suivant une étiquette qui se dit stricte mais ce n’est pas perceptible, même remarque pour la partie étude, c’est léger.

Le récit se déploie durant les phases de repos de cinq étudiantes, Tori, Mel, Petite Al, Pica et Abra. Elles sont appelées des Pentagrammes. Le chiffre 5 apparaît capital pour une histoire dont nous peinons à deviner la destination ou l’objectif. Malgré tout, la fin de l’épisode 1 reste surprenante, nous présentant l’extérieur de l’Académie, plus sombre et plus sanglant. Il est difficile de saisir le lien qui unit les deux mondes mais le sombre a une influence sur le coloré. Alors dit comme ça, vous pourriez croire que l’ensemble est bien équilibré mais que nenni ! L’aspect vie quotidienne dans une académie magique est très marquée mais pas forcément avec beaucoup de magie car cette dernière paraît limitée dans son utilisation. Petit détail amusant, les étudiantes paient en mana.

La narration est très lente et de nombreuses questions demeurent quant aux parties sanglantes de l’anime où des hommes peu sympas semblent chercher quelque chose. La réponse se devine dans l’opening. L’épisode 5 se révèle plus intéressant car apporte son lot d’informations. Cependant, ne vous attendez pas à de grandes phases d’action. Il faut accepter de se laisser porter par les personnages.

Les personnages apparaissent quasiment toutes dès le premier épisode où chacune possède un trait de caractère marqué qui permet une identification rapide. Les cinq étudiantes sont très liées et se complètent. Il faut attendre pour apercevoir d’autres étudiantes. Nous sommes dans un monde fantastique donc il y a des créatures plus ou moins étranges, à l’image de la flore. J’aime bien le chat. Les adultes restent assez mystérieuses.

L’animation est très agréable. C’est coloré et les décors sont soignés. Le design des protagonistes s’appuie que le travail de Shinichirô Ôtsuka à qui l’on doit ceux de Re:ZERO –Starting Life in Another World– et ça se sent. Il y a de la variété dans les costumes. C’est plaisant de voir les protagonistes porter des tenues différentes. Les musiques composées par Ryo Takahashi sont sympas. J’aime bien l’opning et l’ending.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.