Skeleton Knight in Another World

Avis principal par Beldaran

Résumé : Quand Ark se réveille, il découvre qu’il a été transporté dans un autre monde dans le corps du personnage qu’il jouait dans un MMO. Avec son armure et son corps en forme de squelette, on le surnomme le Chevalier Squelette ! Si son identité était découverte, il pourrait être pris pour un monstre et devenir une cible. Ark décide de passer son temps comme mercenaire pour ne pas attirer l’attention sur lui. Cependant, il n’est pas le genre d’homme pouvant rester les bras croisés lorsqu’il est témoin d’actes malfaisants se dérouler sous ses yeux.

La série animée adapte le light novel écrit par Hakari Enki et illustré par KeG. La saga totalise neuf volumes publiés aux éditions Overlap. Une adaptation manga est dessinée par Sawano Akira depuis 2017 dans le magazine Comic Gardo des éditions Overlap. Elle compte actuellement huit volumes. En France, le manga est publié par les éditions Meian. Six épisodes, sur les 12 annoncés, ont été diffusés sur la plateforme Crunchyroll. C’est un isekai sans prétention qui ne révolutionne pas le genre mais si vous avez du temps à tuer.

Il s’agit d’un isekai tout ce qu’il y a de plus classique jusque dans l’univers de fantasy dans lequel évolue le protagoniste. Ark se réveille dans la peau (ou les os) de son avatar de MMO, un chevalier divin squelettique. A ce stade, je vous entends crier, mais c’est Ainz d’Overlord ! Et bien non, aucun rapport, déjà, parce que Ark est un gentil qui ne cherche pas vraiment à comprendre pourquoi il est là. Il s’adapte en deux minutes. Et surtout dans Overlord l’univers est bien construit.

Pour nous faire comprendre que nous sommes dans un monde de fantasy impitoyable, l’anime s’ouvre sur une scène de viol ou le personnage principal réfléchit longtemps s’il doit intervenir. Passage ignoble et dérangeant au possible. D’ailleurs, régulièrement, des méchants humains agressent des jeunes elfes : c’est dégoutant et ça ne sert à rien, sauf à dire que les humains sont des pourritures. A chaque début d’épisode est précisé que des images peuvent choquer (ah!).

Bref, l’histoire prend son temps et n’est pas forcément captivante. Les humains ont brisé le traité de paix avec les elfes, parce que ce sont des ordures perverses mais d’autres humains sont gentils donc vont enquêter (surtout pour préserver leurs privilèges).

A côté de ça, Ark, devient un aventurier qui cache son visage parce qu’il est un squelette. Il possède de puissantes capacités mais, point intéressant, il est plutôt mauvais comme bretteur.

Si je résume, nous sommes face à un récit assez lent où Ark remplit des quêtes comme aventurier afin de se remplir la panse mais son aspect squelettique titille sa compagne d’aventure qui pense à une malédiction. Ensuite, nous avons un univers qui instaure de légers jeux politiques, classiques, pas forcément intéressants. Avec les agressions sexuelles, nous avons droit à des notes d’humour qui devraient être interdites en 2022 sur les formes de l’elfe. Le quatrième épisode est affligeant sur ce point.

Tout n’est pas à jeter, je suis fan du seiyû de Ark, (Maeno Tomoaki) sa voix enjouée est apaisante et le top du top c’est le pokémon, Ponta, un esprit renard tout doux, tout choupi.

L’animation n’est pas folichonne mais c’est coloré et lumineux. En revanche, les quelques passages en CGI laissent perplexe quant à leur pertinence. Les musiques ne sont pas marquantes. L’opening, Aah, Waga Rouman no Michi yo (嗚呼、我が浪漫の道よ) interprété par PelleK, est sympa avec une animation qui respire l’influence des séries Super sentai.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.