Sirius the Jaeger

Sirius the Jaeger

Avis principal par Beldaran

Résumé : En 1930, dans la capitale impériale, une mystérieuse bande d’individus transportant des instruments de musique arrivent à Tokyo. Appelés « Jaeger », ils sont là pour chasser les vampires. Source : Netflix

Il s’agit d’une production originale réalisée par Masahiro Ando pour le studio P.A.Works. La série a été diffusée cet été au Japon et proposée par Netflix en décembre dernier. Malgré sa thématique, les vampires, déjà largement exploitée, l’anime fut sympathique à découvrir car propose une histoire cohérente, avec une véritable fin, en 12 épisodes.

Le récit nous propulse immédiatement au cœur de l’action dans un affrontement entre vampires et un groupe qui les extermine, les Jaeger. Si la narration est linéaire, sans grande surprise, plus les épisodes avancent, plus les mystères autour de la fameuse arche de Sirius s’épaississent. Chaque race étant attirée par ses pouvoirs, même si au début le flou est bien entretenu car le but des vampires n’est pas clair. La série tente de proposer une vision non manichéenne des camps qui s’affrontent, en apportant de la nuance avec une espoir final de cohabitation. En 12 épisodes, l’anime va à l’essentiel avec des flash-backs courts, des évènements et personnages traités un peu rapidement mais je m’y suis retrouvée malgré le scientifique, côté vampire, qui n’apporte rien à l’intrigue et dont les interventions sont profondément ridicules et ne sont pas en accord avec l’ambiance générale du titre qui se veut plutôt sombre. En revanche, il est vrai que j’aurais souhaité en apprendre plus sur les Sirius. Cette civilisation semble incroyable et l’histoire la réduit à des chiens de garde, ce qui est légèrement rageant. Le récit est ponctué de scènes d’action variées, bien chorégraphiées et très dynamiques qui s’insèrent parfaitement entre les passages informatifs, plus posés.

Les personnages sont nombreux, victimes de certains stéréotypes mais surtout ne bénéficiant pas du même développement. Yuliy est le plus travaillé et de ce fait le plus intéressant à observer. Son évolution vers une résolution d’existence plus posée, réfléchit fait sens au regard des épisodes et n’est pas déplaisante, cela change des poncifs traditionnels. C’est un personnage attachant. Mikhail est touchant car il choisit une voie difficile. En revanche, il y a un personnage féminin qui ne sert pas à grand-chose, Naoe Ryôko. Elle n’apporte rien au récit, si ce n’est une légère touche d’humour mais les événements lui font office d’enseignement sur la vie. A noter que le final du grand méchant et réellement ridicule, pourquoi un collant noir brillant ? (Ce détail va vous pousser à regarder la série, je le sais).

En ce qui concerne l’animation, c’est un quasi sans faute. Les scènes d’action sont particulièrement fluides. Les décors des années 1930 sont travaillés et soignés. Le soin apporté au traitement des yeux des personnages est joli. La musique ne m’a pas fait forte impression mais l’opening est fort agréable. En revanche, la traduction ne casse pas des briques.

  • Scénario
  • Dessin
3.5

En conclusion

Sirius the Jaeger est une série animée sympathique à suivre. Elle ne restera pas graver dans les mémoires mais permet de passer un bon moment.

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