Avis principal par Missmatsu
Résumé : Il y a dix ans, un groupe de mercenaires appelé les Seven Deadly Sins s’est rebellé contre les Chevaliers Sacrés, la garde du royaume… Depuis, ils ont disparu et personne ne sait ce qu’ils sont devenus. Un beau jour, une mystérieuse jeune fille s’écroule dans la taverne de Meliodas, un garçon enjoué qui parcourt le monde en compagnie de son cochon loquace. Cette jeune fille n’est autre que la princesse Elizabeth qui désire ardemment retrouver les Seven Deadly Sins. En effet, ce sont les seuls à même de lutter contre les Chevaliers Sacrés, qui ont fait prisonnier le roi et qui asservissent toute la population du royaume ! Très vite, elle va découvrir que Meliodas n’est pas un simple patron de taverne mais un guerrier à la puissance exceptionnelle… Source : Manga News
Sans être foncièrement exceptionnel, je passe un bon moment devant Seven Deadly Sins. C’est un shônen assez classique dans sa construction, mais qui ne manque pas d’intérêt lorsque l’on veut se détendre un peu. J’ajouterais que si l’on a aimé le manga, l’anime devrait tout à fait plaire, puisque les deux supports m’ont l’air extrêmement similaires.
Seven Deadly Sins est un anime qui me tentait déjà à la base, intriguée par la popularité du titre au pays du soleil levant, et également par les extraits que j’avais lus lors de sa sortie en France. C’est donc sur un bon sentiment que je me suis lancée dans cet anime. Bien que je ne sois pas encore à jour dans mon visionnage, je dois dire que c’est un anime que je prends plaisir à suivre. Il n’a rien de transcendant en soi et reprend bon nombre des codes classiques du shônen de base mais, à la manière de Fairy Tail, le titre sait en jouer et proposer un contenu aguicheur. Pour le moment, la construction de la série se fait rapidement. On fait très vite la connaissance d’un bon nombre des « Seven Deadly Sins » pour s’engager dans une série d’arcs qui nous plongent petit à petit dans le passé des protagonistes. Si, à la base, j’avais trouvé cela un poil plus rapide, ce n’est finalement pas la plus mauvaise méthode. On s’attache en effet plus rapidement aux personnages et à leurs vécus et pour le coup, on suit avec davantage d’attention leurs histoires… Pour le moment, ces arcs sont donc bien tournés, quoi qu’encore un peu rapides. A voir si ce rythme sera maintenu par la suite…
Les arcs sont riches en action. Je pense qu’il faut être difficile pour s’ennuyer dans cet anime où il y a réellement peu de temps morts. Pour le moment, c’est surtout les débuts (les scènes à partir du moment où on « rencontre » Diane notamment) et l’arc avec Ban et King qui m’ont séduite. Je trouve qu’il y avait là un bon équilibre entre action, un petit soupçon d’émotion et surtout, on travaille d’emblée les personnages pour le second. Alors forcément, je vais ronchonner un peu : j’ai été déçue quand j’ai déjà vu arriver l’arc « tournoi », soit visiblement l’étape obligatoire pour tout shônen en ce monde. Après, je suis mauvaise langue, car cet arc se regarde très bien et pousse un peu plus l’aspect « nekketsu » pour les mordus du genre. J’ai en tout cas hâte de voir ce que l’on pourrait nous proposer par la suite.
Les personnages sont très certainement l’atout majeur de l’anime. Ils n’ont encore une fois rien de bien original, mais je me suis rapidement attachée à eux, surtout qu’ils amènent un humour qui m’a rapidement séduite. Les relations entre personnages sont plaisantes et intéressantes à suivre également. Je n’ai pas eu de coup de cœur pour Méliodas, mais il incarne le héros dans toute sa gloire, le côté pervers en plus. Son duo avec Elizabeth est attachant et plutôt amusant également. Mon petit crush reste toutefois les trois autres « pêchés capitaux », à savoir Diane, Ban et King. La première est une géante, le second un sadique immortel et le troisième un grand trouillard. Des caractéristiques qui ne manquent pas de les distinguer du lot et d’attirer davantage l’œil sur eux. A noter que quand bien même cela reste léger, on sent la volonté de l’auteur de creuser un peu ses personnages. Ils semblent tous avoir un passé douloureux, passé qu’ils cachent pour le moment au spectateur.
Le design de l’anime est similaire à celui de Nakaba Suzuki et se montre donc plutôt élégant pour le genre. Les traits des personnages sont fidèlement représentés. Si je devais encore chipoter un peu, je dirais que l’animation est parfois inégale et ne rend pas totalement hommage au trait gracieux du mangaka, mais comme j’avais dit que je ne le ferais pas, j’en resterais là..
En conclusion
Pour les plus difficiles, Seven Deadly Sins sera un shônen parmi tant d’autres, mais pour les autres, sans être un titre d’excellente facture, il restera un très bon divertissement, qui se démarque tout de même des autres productions du genre. On s’attache aux personnages et le récit est assez addictif en son genre.
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