Senpai is an Otokonoko

Avis principal par Beldaran

Résumé : Un amour véritable est-il capable de surmonter tous les obstacles ? Saki Aoi, lycéenne, avoue un jour ses sentiments à Makoto Hanaoka. Pris au dépourvu, Makoto refuse en lui révélant un secret, mais cette soudaine découverte ne semble pas déranger Saki qui est toujours amoureuse. Loin de renoncer, elle se rapproche alors de Ryuji, Taiga l’ami d’enfance de Makoto. Un triangle amoureux se met en place lorsque Ryuji réalise qu’il pourrait également avoir des sentiments pour Makoto… Source : crunchyroll

La saison dernière nous avons découvert l’adaptation animée du manga, Senpai is an Otokonoko, écrit par PAMU et dont les 100 chapitres ont été publié sur la plateforme en ligne Gene LINE avant d’être édité en 10 volumes reliés par les éditions Ichijinsha. Les chapitres sont disponibles sur Webtoon sous le titre My crossdressing crush. La série animée totalise 12 épisodes et un film animation a été annoncé, Senpai is an Otokonoko The Movie : Clear After the Rain, pour une diffusion le 14 février 2025. Il adaptera la fin du manga.

Le résumé me laissait perplexe mais les retours très positifs m’ont poussé à me lancer et j’ai adoré. Je suis impatiente de voir le film.

L’histoire s’ouvre sur une déclaration d’amour dans la salle de classe d’un lycée : Saki se déclare à Makoto. Ce dernier refuse en lui montrant qu’il est un garçon. En effet, Makoto porte l’uniforme féminin en classe ainsi qu’une perruque. Le fait de porter ce vêtement l’a isolé de ses camarades et les premières années ne savent pas encore qu’il est un garçon. Le monde en demi-teinte de Makoto s’éclaircit avec l’arrivée tonitruante de Saki dans son quotidien. La jeune fille, enjouée et dynamique, se moque des habits que portent Makoto, à l’image de l’ami d’enfance de Makoto, Ryuuji. Saki et Ryuuji forment une sorte de cocon protecteur autour de Makoto qui lui permet d’expérimenter des choses nouvelles, comme faire les boutiques et acheter des robes et autres objets mignons fléchés pour les filles.

Par le biais du trio, l’histoire aborde une multiplicité de thématiques autour de la famille, des liens que nous tissons, du carcan de la société et des droits des personnes LGBTQIA+. L’ensemble est dense et plutôt bien écrit. Les personnages sont attachants. On a envie de les protéger. Le père de Makoto fait tout pour l’accompagner dans ses choix, bien qu’il sache que la société ne sera pas tendre. Il aime son enfant et même s’il est largué, il le soutient. La mère est horrible et ne voit son fils que par son propre nombril. Alors dans les derniers épisodes son passé nous fait comprendre son comportement mais non, cela n’est pas suffisant.

Du côté de Saki, la problématique est différente, comment aimer quand on a été rejeté enfant ? Et pour Ryuuji, eh bien, il aime Makoto qui porte des vêtements féminins. Il se questionne beaucoup et s’efface pour le bonheur de son ami d’enfance.

L’ambiance est mélancolique avec des envolées d’optimisme grâce à l’intelligence et le respect de certains êtres humains. L’histoire est émouvante, avec de nombreux moments difficiles. J’ai eu envie de leur faire des câlins à tous les trois. Ils sont beaux et je suis impatiente de découvrir le film qui adaptera la fin du manga. J’espère qu’il sera proposé sur Crunchyroll.

L’animation est plus que correcte. Le design des personnages est simple mais les expressions sont soignées. L’ensemble est lumineux et surtout, parfaitement accompagné par la musique composée par Yukari Hashimoto. L’opening est excellent tandis que l’ending est oubliable.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.