Sakugan

Avis principal par Beldaran

Résumé : Dans un futur lointain, l’humanité vit entassée dans des colonies exiguës taillées dans la roche, un monde qu’on appelle le labyrinthe. Ceux qui sortent de ces zones, les Traceurs, s’exposent à un monde inconnu rempli de dangers. La petite Memempu supplie son père, Gagumber, de devenir un Traceur afin de retrouver la trace de sa mère disparue. Il finit par accepter et forme, avec sa fille, une curieuse équipe partie explorer le labyrinthe. Source : Crunchyroll

Derrière cette série animée de la saison automnale, se cache le roman, Sakugan Labyrinth Marker, écrit par Nekotaro Inui. Le roman a remporté le concours du Project ANIMA, organisé par trois compagnies DeNA, Sotsu et Bunka Housou qui souhaitaient produire trois séries animées sur des thématiques variées. Sur les 12 épisodes annoncés, huit sont disponibles sur la plateforme Crunchyroll. Plutôt emballée par la bande annonce, je me suis laissée tenter par le premier épisode qui fut fort sympathique. J’ai regardé les épisodes suivants avec beaucoup de plaisir, cet anime est une chouette surprise.

L’univers se dévoile au fil des épisodes, nous permettant de comprendre que l’humanité vit recluse sous terre, organisée en différentes colonies. Ce monde est hostile avec ses monstres et une flore étrange. D’une certaine façon, de nombreux points évoquent les séries comme Gurren Lagann ou Made in Abyss. Le premier épisode fait office d’excellente introduction. Il est parfaitement rythmé, introduit les deux protagonistes principaux (Memempu et Gagumber) de manière efficace et derrière un fil conducteur qui sent bon l’aventure, se devine un mystère lié à cet univers et à Memempu. A partir du deuxième épisode, le mode exploration est enclenché et on suit avec plaisir les tribulations de ce binôme. On pourrait y regretter le côté facile du fait que chaque colonie a son identité propre. Celle qui compile tous les clichés sur l’Italie est assez drôle. Il y a également une critique de certaines facettes de la société, comme dans l’épisode 6. En revanche, par moment, les événements sont trop rapides. Si le rythme est bien géré dans l’ensemble, il expédie souvent les fins d’épisodes ou les phases d’action liées aux personnages qui auraient mérité plus de développement et d’être plus posée. L’épisode 8 en est un parfait exemple. On se doutait d’un certain point mais pour des raisons scénaristiques, les éléments s’enchainent de manière artificielle et c’est dommage car l’histoire est intéressante. On sent que le format de 12 épisodes n’est pas forcément le mieux adapté à l’histoire.

J’apprécie le binôme formé par un père et sa fille, ça change et cela apporte une autre dynamique au récit. Néanmoins, j’ai du mal avec le personnage de Memempu. Elle est très intelligente mais est profondément égoïste et arrogante. Elle ne se remet jamais en question, même lorsqu’elle met l’équipe en danger. D’une certaine façon, on essaie de nous faire comprendre qu’elle n’est encore qu’une enfant mais elle pourrait être aimable avec son père de temps à autre. Gagumber, c’est le papa poule par excellence. Inquiet pour le bien-être de sa fille et qui se lâche un peu plus durant le voyage, peut-être un peu trop par moment. Je suis fan de leur robot et de la super peluche de Memempu qui peut tout faire.

L’animation est bonne, avec un emploi de CGI adapté. L’ensemble est coloré et les mouvements sont fluides. Les scènes d’action sont dynamiques. Je suis fan du design du robot. J’apprécie la manière dont il évolue dans l’espace. Les musiques sont très sympas et collent parfaitement aux différentes ambiances. J’adore l’opening.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.