Mon chat à tout faire est encore tout déprimé

Avis principal par Beldaran

Résumé : Lorsque Saku a recueilli un chat noir errant, elle ne s’attendait pas à ce qu’il s’occupe des tâches ménagères. Car Yukichi n’est pas un félin ordinaire : ce chat géant s’occupe de tout. Il est très fier de ses talents culinaires et fait même les courses au supermarché en faisant frétiller ses moustaches. Nonchalante, Saku n’est peut-être pas encore au point pour habiter seule, mais au moins, elle a Yukichi ! Source : Crunchyroll

Depuis juillet 2022, les éditions Meian publient le manga, Mon chat à tout faire est encore tout déprimé. Il est dessiné par Hitsuji Yamada depuis 2018 dans le magazine Shônen Sirius des éditions Kôdansha et compte huit volumes. En France, les quatre premiers tomes sont disponibles et je les ai dévorés. C’est une série toute douce à base de chat et, l’adaptation animée en retranscrit parfaitement l’ambiance. Pour le moment, seuls quatre épisodes ont été diffusés sur les 13 annoncés. Un épisode sort chaque vendredi sur la plateforme Crunchyroll.

Saku vivait seule jusqu’à ce qu’elle tombe sur un chaton grelotant de froid, n’écoutant que son bon cœur, elle l’adopte et l’amène dans son lieu de vie qui est sale car avec le boulot elle n’a ni le temps, ni l’énergie de nettoyer. Yukichi, petit chat noir deviendra grand, très grand, trop grand pour un chat standard mais c’est un chat prodige comme il se qualifie lui-même. D’ailleurs, le fait qu’il soit le narrateur change par rapport au manga et c’est un ajout sympa car cela renforce la dimension cocasse de nombreux passages. Yukichi a écopé d’une maitresse moyennement douée dans les tâches ménagères ce qui a mis sa santé en danger mais le Super Chat Yukichi est là pour l’aider !

L’histoire se déroule essentiellement dans l’appartement où sont croqués quelques instants du quotidien. Il ne se passe pas grand-chose et pourtant, on garde le sourire accroché aux lèvres durant les 20 minutes d’épisode. Les situations décalées s’enchainent car Yukichi reste un chat, un chat géant certes mais avec un comportement de chat, quelque peu maniaque et avec une passion pour le membre d’un groupe d’Idols.

La question de savoir pourquoi ? comment ? Yukichi est devenu si grand n’a pas de réelle importance, même si on devine le pourquoi aisément et c’est mignon. De plus, les gens du quartier semblent accepter facilement qu’un gros chat ou peut-être un humain dans un costume de chat, fasse ses courses ou encore gère la subtilité du ramassage des ordures.

L’adaptation reste fidèle au médium d’origine, mais je ne comprends pas la coupure entre la fin de l’épisode 2 et l’épisode 4 dont l’histoire est liée. L’épisode trois apparaît comme un cheveu sur la soupe et fait se demander si on n’a pas raté un truc.

Sinon, l’ambiance chaleureuse et bienveillante est bien présente. Que vous aimiez les chats ou non, vous passerez un bon moment détente devant le visionnage.

Autour du duo gravite quelques personnages qui mettent en lumière la situation singulière que vit Saku. Saku est une jeune femme indépendante, bouffée par le travail et les soirées au bar avec les collègues. Elle se nourrit mal et de manière générale son hygiène de vie est déplorable. L’arrivée de Yukichi change tout, surtout quand il commence à faire le ménage et à cuisiner. C’est un chat donc il comprend que s’il veut continuer à recevoir sa pâtée journalière, son humaine doit aller bosser dans de bonnes conditions. Il est trognon quand il est gêné et surtout, il y tient à sa maîtresse.

L’animation est agréable. Les images baignent dans des couleurs douces et chaudes. Il y a de nombreux jeux de caméra avec peut-être un abus de la contre-plongée. Un soin particulier est apporté aux expressions de Yukichi. J’aime beaucoup l’opening et l’ending, avec une préférence pour ce dernier.

Fiche rédigée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.