Avis principal par Kûkaku
Résumé : Adolescente amoureuse d’un de ses camarades de classe, Inari essaie de se rapprocher de lui par tous les moyens possibles. Malheureusement, ce dernier semble aimer Sumizome, une autre lycéenne. Désespérée, Inari fait le vœux devant une divinité de devenir la jeune fille en question. Source : Animeka
Je l’attendais, je l’attendais !
Inari, Konkon, Koi Iroha. est à la base un manga que j’apprécie beaucoup, et j’ai vraiment été contente de voir qu’il allait être adapté en anime. Malheureusement, comme la plupart des mangas à succès « normal » voir même à petit succès, son adaptation ne sera que sur 10 épisodes, et peut être 1 ou plusieurs OVA, et cela ne permettra donc pas de suivre l’intégralité de l’œuvre. Tant pis.
Sûrement plus axé sur la découverte et la promotion de la série, je pense que l’anime remplit déjà très bien son rôle initial d’adaptation, puisque même si le scénario de base est légèrement modifié et le sera encore au niveau de la fin, il n’en est pas moins bien pour autant. On découvre comme dans le manga Inari, qui a un faible pour son camarade Tanbabashi et qui possède, suite à une petite mésaventure, une partie des pouvoirs d’Uka-sama, la déesse locale. On commence alors à suivre la vie de tous les jours d’Inari et son rapprochement avec Tanbabashi, mais également celle d’Uka-sama qui lui est maintenant étroitement liée et qui, en plus de cela, commence à se prendre d’affection pour le frère d’Inari, Touka. Depuis l’épisode 4, le départ d’un possible rapprochement entre Sumizome et Keiko, une amie d’Inari, apparait également, mais je n’en dirais pas plus, et cela reste bien fidèle à la suite du manga.
Ce qui me plait le plus dans cette œuvre, c’est vraiment toutes les ouvertures qui se font petit à petit, les différents liens qui se créent entre tel et tel personnage, et j’aime par dessus tout la relation qui uni Uka-sama et Inari. C’est vraiment très bien raconté et très agréable à suivre.
Autre point fort de l’anime, le truc qui me fait juste rêver, c’est le casting des seiyuus. Ils sont juste absolument excellents, et je suis définitivement fan de leurs accents. Certes, cela a de grandes chances d’en rebuter certains, qui pourraient être gênés par la façon de parler des personnages, comme je l’ai été par l’accent d’Arata de Chihayafuru, mais honnêtement, ici je les trouve très agréables et cela rend l’anime très original. J’apprécie le fait que la prod’ ait osé accentuer ses doublages ainsi.
A côté de cela, les musiques et images sont juste parfaites et en harmonie avec l’ambiance de l’anime. Les paysages sont tout en couleurs vives mais type presque aquarelle, le chara-design est très bien réalisé, avec un dessin fin et vraiment joli, et le temple dans lequel vit Uka-sama est magnifique (Uka-sama aussi, elle est magnifique )
L’opening en particulier est visuellement sublime (ce levé de soleil au début), et la musique choisie reflète parfaitement le ton de l’anime.
Enfin, comme je l’ai dit plus tôt et dans la fiche manga également, ce qui me fait aimer ce manga, c’est le travail réalisé autour des personnages alors que ceux-ci ne sont pas forcément spéciaux. Leurs différentes personnalités restent assez basiques et toujours plutôt gentilles, mais c’est vraiment le tissage de liens entre tous les personnages qui est génial à suivre. Du coup, aucun n’est laissé de côté, et tous ont droit a leur petit moment de gloire dans cette série. C’est vraiment un point auquel j’adhère tellement c’est bien mené.
Bref.
Je n’ai pas d’attente particulière en ce qui concerne l’adaptation, puisque je sais que de toute manière la fin sera sûrement modifiée et qu’il ne faut pas que je m’attende à un truc hors du commun. Mais dans les faits, j’aime tout de même déjà beaucoup ce début.
En conclusion
Un bon petit anime avec un arrière-goût de shôjo plus qu’autre chose, mais du bon shôjo.
N’hésitez pas à le regarder, je pense qu’on ne peut qu’aimer.
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