Avis principal par Beldaran
Résumé : Surnommée “la pierre” en raison de son absence de réaction, Uka a perdu la joie de vivre et même la force de pleurer. Mais sa rencontre avec Miura, un garçon aux cheveux couleur citron, va changer le cours de son destin. Prise d’admiration pour le jeune homme, Uka se décide à s’inscrire dans le même lycée que lui ! Source : nobi nobi !
Il aura fallu attendre 24 volumes parus au Japon pour que le manga de Mayu Murata soit publié en France aux éditions nobi nobi ! et quasiment autant de tomes pour qu’il soit adapté en animé par le studio J.C.Staff qui a décidé que le shôjo deviendrait sa bataille. Comme quoi, la shojogirl doit savoir se montrer patiente et ne jamais perdre espoir.
J’ai lu le tome 1 à sa sortie mais le traitement du harcèlement m’a dérangé donc j’ai laissé dormir le volume 2 dans la PAL. J’ai éprouvé le même sentiment avec l’épisode 1 mais j’ai poursuivi et je ne regrette pas. Les 12 épisodes adaptent plus ou moins les sept premiers volumes du manga.
Uka était harcelée au collège, afin de se protéger, elle s’est renfermée sur elle-même et s’est coupée de ses propres émotions. Ses parents ne se doutent de rien. Mais un soir, ses émotions contenues débordent et une rencontre inattendue, le destin que voulez-vous, la dirige vers un lycée de réputation correcte, proche de chez elle. Cette première saison se focalise sur les transformations de la jeune fille au contact du beau gosse du lycée, Kai, et de ses cheveux couleurs citron. J’ai ressenti la même sensation désagréable en ce qui concerne le traitement du harcèlement dont a été victime Uka. Heureusement, l’animé traite mieux la relation entre les deux personnages, même si la réaction des camarades de classe, bienveillante, a un côté utopiste mais c’est de la fiction donc faisons-nous du bien. D’ailleurs, la dynamique de classe, elle-même est sympa, cela change, je trouve, de ce qu’on a pu voir jusqu’à présent. Également, la manière dont Kai agit pour protéger Uka, est guidée par sa volonté de ne pas reproduire les mêmes erreurs que par le passé. Il est surtout présent pour l’épauler, l’aider à faire le premier pas. Uka est désarçonnée par l’attention que lui porte le jeune homme. Elle a été broyée, littéralement par des années de maltraitance, par conséquent, c’est beau, c’est touchant de l’observer s’ouvrir, petit pas par petit pas.
La narration est posée, lente, et s’accommode du rythme de la jeune fille qui découvre les joies d’avoir des amies et de passer du temps avec elles et eux. J’ai eu beaucoup de mal avec le père et l’explication donnée me laisse perplexe mais bon.
Au final, nous sommes face à une romance lycéenne toute douce, l’épisode 12 en est la quintessence, il a fait vibrer mon petit cœur.
Mon regret vient du traitement de Kai, un peu superficiel car on sent qu’il y a un truc dans sa vie personnelle qui explique une partie de son comportement et j’aurais aimé en apprendre plus. Même remarque pour les personnages secondaires, si on fait abstraction de Serina, c’est très très léger mais je suppose qu’ils sont plus développés dans le manga.
En ce qui concerne l’animation, c’est correct, cela aurait pu être pire je suppose. L’épisode 11 restera un ovni avec une réalisation explosive au rythme frénétique, comme si le staff c’était réveillé avant la fin. Heureusement, le dernier épisode retrouve le calme et la douceur des premiers avec une musique parfaite. L’opening et l’ending sont agréables, même si j’ai une préférence pour ce dernier.
Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.
En conclusion
Honey Lemon Soda est une romance lycéenne chaleureuse et bienveillante qui a fait battre mon petit cœur. J’espère vivement une deuxième saison.
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