God Eater

God Eater

Avis principal par Kûkaku

Résumé : Extrême Orient, 2071. Le domaine des dieux violents.
Au début des années 2050, des formes de vie inconnues que l’on baptisa « Oracle Cells » commencèrent à dévorer tous les organismes sur Terre. Leur appétit insatiable et leur remarquable capacité d’adaptation en firent des créatures redoutables et terrifiantes qui furent surnommées « Aragami » – les dieux violents. Face à cet ennemi qui ne craint pas les armes conventionnelles, la civilisation urbaine humaine s’est effondrée et chaque jour qui passe la rapproche de l’extinction…
Vingt ans plus tard, il reste cependant une lueur d’espoir pour les êtres humains : les « God Arc », des armes vivantes qui incorporent en elles les « Oracle cells », et leurs détenteurs qui forment une troupe d’élite. Dans ce monde ravagé par des dieux violents, ces « God Eaters » doivent mener un combat désespéré pour la survie du genre humain… Source : ADN

 

Après avoir vu quelques images au design attirant et lu l’article dédié à l’anime dans le Coyote, je ne pouvais pas passer à côté de God Eater, qui s’ajoute alors -pour le moment- à ma liste des « petites perles ».

Avec ses airs de série post-apocalyptique, racontant les combats d’un peuple en difficulté, en proie à des bêtes étranges, God Eater n’est pas sans rappeler d’autres œuvres plus ou moins populaires telles que L’Attaque des titans, Black Bullet ou encore Knight of Sidonia et j’en passe. De ce côté-ci, c’est donc un synopsis peu original que l’on retrouve dans ce nouvel anime. Synopsis qui veut qu’une partie des humains ait été éradiquée par des monstres, les Aragamis, résultants de l’évolution d’une nouvelle cellule étiquetée comme « Cellule Oracle » et dont les caractéristiques étranges ne sont toujours pas parfaitement connues. Ainsi, la majeure partie des survivants s’est regroupée dans une « ville », Fenrir, entourée de murs de protections. De plus, au sein de Fenrir, vivent ceux qui présentent une affinité aux cellules oracle: les ‘God Eater’, guerriers génétiquement modifiés étant ainsi capable de combattre les Aragami. On retrouve donc Lenka, qui s’avère être un God Eater d’un type nouveau, de par la spécificité de son arme et le potentiel de combat qui y est associé.

C’est assez cliché, certes, et pourtant, je dirais que ça fonctionne toujours aussi bien. Il faut préciser qu’à la base, l’histoire est tirée d’un jeu vidéo, donc la série, même si elle semble peu originale, a déjà fait ses preuves au Japon puisqu’elle gagne une adaptation anime.

De plus, comme j’en ai fait l’expérience avec Knights of Sidonia, je dirais que cette adaptation se bonifie au cours des épisodes. En effet, après des débuts un peu lents, les évènements font que Lenka doit rapidement se mettre à niveau et les combats qui s’en suivent deviennent de plus en plus intéressants au fur et à mesure que l’on suit l’évolution du personnage. Celui-ci est accompagné par plusieurs God Eater qui l’aident à tracer sa route à travers les Aragami, et qui ajoutent des éléments à la trame principale. Ainsi, on retrouve pour le moment Lindow, capitaine de l’équipe 1, qui semble porter une affection particulière à notre protagoniste, peut-être parce qu’il se voit en lui, étant plus jeune? Alisa également, de par les souvenirs entrevus et les conséquences que cela implique en combat, apporte une nouvelle piste à explorer, avec l’apparition d’un Aragami spécifique. Reste également Sakuya, Kouta et Souma. Ce dernier pourrait bien ajouter de nouveaux éléments au scénario au vu de quelques-unes de ses réactions. Et ce, même s’il reste assez mystérieux et antipathique pour le moment.

Parallèlement au « présent », on suit également par intermittence la découverte de la cellule Oracle et les études qui ont été menées autour de celle-ci. Cela nous permet d’en apprendre beaucoup plus sur les évènements qui ont fait que le monde est tel qu’il est, et rend alors la série beaucoup plus convaincante.

En bref, le déroulement de l’histoire sur ces sept premiers épisodes m’a beaucoup plu. Mais ce n’est pas tout. J’ai particulièrement apprécié la patte graphique, le chara-design et l’OST. Les graphismes sont en effet bien différents de ce qu’on a l’habitude de voir avec les derniers animes en dates, puisqu’encore une fois, je pourrais dire qu’ils se rapprochent plus de Knights of Sidonia que d’Arslan Senki ou Akagami no Shirayuki-hime. Je ne saurais préciser si c’est effectivement de la 3D ou quoi, mais l’effet apporté aux éléments consistants est plus proche de la 3D que de la 2D habituelle, enfin, c’est assez étrange en soit. Au début, je pensais presque que c’était « mal géré », puisque l’animation associée aux mouvements était définitivement super lente et ennuyeuse, mais finalement, on s’y habitue et on apprécie. Elle gagnerait presque en vitesse au cours des épisodes, suivant l’évolution de Lenka, et c’est assez sympathique finalement. Les personnages ont finalement leur touche d’originalité, et sont réussis malgré les teintes parfois étranges, tout comme les Aragamis qui se révèlent vraiment moches mais impressionnants xD Bon, par contre, force est de noter que comme c’est l’adaptation d’un jeu vidéo, naturellement tourné vers un public masculin, les points de vue ainsi que les tenues sont parfois souvent trop bien orientées sur les poitrines surdimensionnées et reluisantes des protagonistes féminins (surtout Amamiya et Alisa pour le moment…).

Bref, à côté, j’ai adoré les différentes musiques qui passent au cours des épisodes (peut-être tirées du jeu, qui sait?), aussi bien que l’opening et l’ending. Ici, ce n’est pas sans me rappeler Noragami, qui faisait déjà preuve d’une certaine originalité dans son OST. Enfin, après tout, de ce que j’en sais d’Ufotable, j’ai toujours aimé les musiques de leurs productions. Et je n’ai pu m’empêcher de reconnaitre les voix de quelques seiyuu assez connus, sans pour autant aller vérifier si j’avais raison ou pas.

Enfin, je vais terminer brièvement avec un petit avis sur les personnages. On ne les cerne pas vraiment bien pour le moment, même s’il nous a déjà été donné d’entrapercevoir certains fragments du passé, ce qui peut expliquer des comportements. Je pense que la suite de la série pourra nous en dire plus, mais ils restent dans tous les cas des personnages intéressants à suivre, qui ne cherchent qu’a survivre le plus longtemps possible et qui sont donc prêts à tout pour y arriver. Pour notre plus grand bonheur, je n’ai encore pas identifié de tête à claque comme on peut souvent en trouver, mais je me pose quand même pas mal de question au sujet de certains personnages.

 

  • Scénario
  • Dessin
3.3

En conclusion

Une très bonne découverte pour une série destinée à un public large de par son scénario « déjà vu », mais qui pourra également plaire aux amateurs plus pointilleux grâce à sa bonne qualité et son déroulement plus qu’intéressant. Un anime à voir !

Envoi
User Review
0 (0 votes)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.