Fanfare of Adolescence

Avis principal par Beldaran

Résumé : Une prestigieuse école de courses de chevaux n’est réservée qu’aux garçons, mais y entrer est surtout très difficile puisque seul environ un candidat sur vingt est accepté. Les étudiants se doivent d’être brillants, mais aussi athlétiques et en pleine forme. Trois nouveaux élèves arrivent dans cette école d’élite pour poursuivre leur rêve de devenir jockey : une jeune star populaire, un autre originaire d’une île lointaine et un Anglais qui cherche encore sa voie. Source : Crunchyroll

La série animée est une création originale produite par Aniplex et réalisée par Makoto Katô (Bloom Into You) au sein du studio Lay-duce. Elle comptera 13 épisodes. Ils sont diffusés tous les samedis sur Crunchyroll et pour le moment cinq sont disponibles.

J’ai lancé l’anime au hasard, suite au titre. Je m’attendais à un truc sur une fanfare mais, j’ai trouvé les tenues étranges puis en plissant les yeux, j’ai vu le canasson en fond sur l’affiche. Bon, un truc sur le sport hippique et particulièrement sur la formation des jockeys, j’ai envie d’écrire, pourquoi pas ? Cette saison, nous avons droit, également, à une série sur le golf. Hormis, Umamusume: Pretty Derby, dont seule la saison 2 a été licenciée sur Crunchyroll, qui aborde d’une façon originale les courses hippiques, je n’ai pas l’impression qu’il y ait eu beaucoup d’animes autour de ce sport. Pour le moment, c’est plutôt sympa à suivre, malgré un personnage horripilant qui débarque dans l’épisode 3.

L’histoire débute avec sept aspirants à la formation de jockey dans une des plus grande Ecole du Japon. Le remous vient de l’inscription de l’idole, Yu Arimura en pleine célébrité, qui décide de quitter le monde des paillettes : après le disc-jockey, voici l’Idole Jockey ! Yeah !

Son arrivée entraine une nouveauté pour les premières années dont nous découvrons les liens qui se tissent plutôt que le sport en lui-même. Chaque aspirant possède ses rêves mais il y a peu de chances qu’ils soient tous développés et c’est dommage. L’anglais est l’archétype du personnage qui ne devrait plus être utilisé de nos jours, tellement son comportement est ridiculement outrancier. Yu peut être touchant dans sa démarche de changer de voie mais, il est aussi égoïste. Un autre personnage mis en avant est le campagnard, Shun, qui a une excellente oreille et un don avec les chevaux. Ces trois sont les plus travaillés et présentent chacun un point fort et des faiblesses dans leur quête de devenir jockey. Pour les autres protagonistes, on devine certains trucs et j’espère que l’unique fille sera mise en avant également car elle est la première à être acceptée dans cette école. J’apprécie son tempérament. Grâce à Hayato et Sojiro nous touchons du doigt quelques éléments du milieu. Sojiro vient d’une famille qui gère une grande écurie et on perçoit la pression paternelle tandis que pour Hayato, ce sont ses limites physiques qui démontrent la difficulté de ce sport et notamment ses contraintes liées à la taille et au poids.

Le petit regret vient pour le moment du manque d’équilibre entre la formation et l’aspect relationnel entre les personnages. Ce dernier point prend le plus de place et n’est pas forcément le plus intéressant. Cela change un peu dans l’épisode cinq avec l’apprentissage d’une nouvelle technique de monte, propre au jockey qui demande des cuisses en béton et la problématique qui se dessine autour de Hayato.

A voir, comment l’ensemble évoluera mais pour le moment ça se regarde.

L’animation est colorée et plutôt correcte. En revanche, je sourcille face à l’animation 3D des chevaux qui surprend même si je comprends l’efficacité du procédé pour les courses. J’aime bien l’opening, Move the soul, interprété par JO1. Il est entrainant.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.