Ergo Proxy

Avis principal par Aela

Résumé : Dans un futur post-apocalyptique, une créature difforme s’éveille d’un long sommeil et s’échappe du laboratoire secret de Romdo, une cité-dôme sombre qui abrite humains et AutoReivs (des robots) dans une harmonie apparemment parfaite. Un « paradis » isolé où les résidents sont invités à consommer et à jeter sans modération et où le crime n’existe pas, grâce au contrôle presque absolu des autorités. Étant la petite fille du régent de Romdo, Re-l Mayer n’en semble pas moins hostile à ce système. En tant qu’inspectrice des Renseignements, elle est chargée d’enquêter sur un mystérieux meurtre, perpétré par un AutoReiv infecté par le virus cogito. Elle est également l’agent de probation de Vincent Law, un jeune immigrant engagé au traitement des AutoReivs infectés. Entraînée dans une spirale d’évènements hors du commun, elle va tout faire pour tenter de découvrir la vérité… Source : Animeka

Ergo Proxy fait parti de ces animes complètement inclassable et qu’il faut pourtant absolument avoir vu tant il est un bijou. Après, je préviens, les scénaristes ne facilitent pas la tâche aux téléspectateurs, le scénario est complexe, fouillé, travaillé et ne laisse pas indifférent malgré la difficulté parfois à suivre l’histoire.

Mais avant tout, Ergo Proxy c’est une histoire d’ambiance qui oscille entre le glauque, la violence, la poésie, la solitude et la quête initiatique… Le mélange détonne mais il fonctionne car le tout est bien équilibré. Malheureusement, la série est quelque peu inégale avec une première partie totalement magistrale et tout en tension et une deuxième partie un peu plus ennuyeuse mais tout de même intéressante puisqu’elle étudie plus profondément la psychologie des personnages, mais la troisième partie et conclusion rattrape aisément ce petit coup de mou.

Niveau graphisme et animation, autant dire que c’est du lourd même du très lourd. L’ambiance cyber punk est absolument magnifique, le trait est fin même s’il y a quelques ratés, l’ensemble est maîtrisé. Tout comme l’animation, qui est fluide, les scènes de combat sont tout en tension mais elles sont relativement peu nombreuses. Bref, c’est somptueux et ça, ce n’est pas discutable.

La bande son colle à l’ambiance, elle est parfois rock, parfois plus discrète. Il est à noter que l’ending est un extrait de Paranoid Android (Radiohead) alors que l’opening est un extrait de Kiri (Monoral).