Avis principal par Beldaran
Résumé : Kabukichô, côté Est de Shinjuku, aussi appelé le « quartier-lumière », est le théâtre d’affaires sordides… C’est ici que se trouve un « bureau d’enquête » dirigé par Mme Hudson qui est composé de détectives uniques en leur genre, dont Sherlock, un génie amateur de Rakugo. L’histoire commence lorsqu’un meurtre mystérieux se produit ! Source : ADN
Il s’agit de la nouvelle production originale du studio Production I.G.. Elle comptera 24 épisodes et pour le moment, les 12 premiers ont été diffusés, faisant office de premier arc. Je me suis lancée dans le visionnage car au scénario on retrouve Taku Kishimoto qui a œuvré entre autres sur le titre 91 Days mais aussi car Sherlock Holmes était présent dans le résumé. Pour le moment, malgré quelques points, la série fait office de bon divertissement.
Le décor est planté dans le quartier « chaud » de Tokyo, Kabukichô, côté Est de Shinjuku où il faut savoir rester sur ses gardes. Une partie de la population souhaite passer à l’Ouest où la vie semble plus paisible. Dans les bas-fonds du quartier Est, si vous suivez les pattes de chat, vous tomberez sur un bar pas comme les autres, le Pipecat. C’est le repère de nombreux détectives qui, contre monnaie sonnante et trébuchante, se chargeront de résoudre vos problèmes. Parmi ces détectives, se trouve le fameux Sherlock. Clairement, il s’agit d’une adaptation très libre et moderne des romans d’Arthur Conan Doyle. On retrouve l’ensemble des protagonistes, Watson, Me Hudson qui gère le bar et qui se révèle fort surprenante et d’autres. Je craignais que la connaissance des personnages rende l’intrigue principale prévisible et bien je me suis trompée, même si les motivations de Jack l’Éventreur sont assez décevantes. Oui, je ne l’ai pas précisé mais l’Éventreur est de la partie. C’est lui qui fait office de fil rouge qui est d’ailleurs légèrement oublié par le scénario durant quelques épisodes. C’est là que l’histoire m’a un peu perdu. En effet, afin de présenter les multiples personnages, nous passons à un mystère par épisode avec une construction identique. C’est redondant et pas franchement palpitant. Autre point problématique, le ton du récit. Les crimes présentés sont sordides. La vie dans ce quartier y est injuste, les forts dévorent les faibles. Mais l’ensemble est mâtiné d’un humour qui ne fait pas tout le temps mouche. L’histoire oscille entre drame et comédie de manière artificielle et assez bancale. Cependant, les épisodes 8 à 11 sont prenants. Le 12 retombe dans la comédie mal assumée et permet de souffler avant la reprise, même si la fin donne très envie de connaître la suite.
Les personnages sont multiples. John Watson est un médecin, poussé dans le quartier Est par nécessité à la recherche du fameux détective, Sherlock. C’est un homme naïf, attachant mais surtout qui apparaît comme un appui inestimable à Sherlock, même si ce n’est pas gagné à la fin du premier épisode. Sherlock est un détective formidablement barré, fan absolu de rakugo. La première fois, le procédé surprend et la scène est vraiment drôle. Le récit joue avec le concept jusqu’au bout et arrive à le renouveler. Je vous laisse la surprise pour les autres protagonistes. Me Hudson est géniale et ne sous-estimez pas le chat, Pipe.
L’animation est plaisante, même si dans certains épisodes, les personnages rencontrent des problèmes de proportion. J’apprécie les musiques, notamment l’opening et ses sons jazzy.
Fiche réalisée grâce à l’accès presse d’ADN.
En conclusion
Case file n°221 : Kabukicho est une interprétation divertissante de l’univers de Sherlock Holmes. A voir comment va se dérouler la suite.
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