Ao Ashi – Playermaker

Avis principal par Beldaran

Résumé : Ashito Aoi vit dans la préfecture d’Ehime, dans le sud du Japon. Il est le meilleur joueur d’un club de football ordinaire. Le jour où ils perdent le tournoi inter-collèges, Ashito croise la route d’un homme qui l’a observé. C’est Tatsuya Fukuda, l’entraîneur des jeunes de la J-League du Tokyo City Esperion FC. À la recherche de talents pour constituer la meilleure équipe du monde, il propose à Ashito de le rejoindre à Tokyo. Source : Crunchyroll

Au mois de mai dernier, les jeunes éditions Mangetsu se lançaient dans la course avec le titre sportif, Ao Ashi – Playmaker. Au même moment, les éditions Shôgakukan annonçaient la production d’une série animée produite par le studio Production I.G.. Demain, nous pourrons mettre la main sur le neuvième tome du titre dessiné par Yûgo Kobayashi tandis qu’au Japon sortira le volume 28. L’adaptation animée de cet excellent manga de football a vu la diffusion de son quatrième épisode samedi dernier sur la plateforme Crunchyroll. Il correspond aux 19 premiers chapitres qui sont très bien adaptés. Vous l’aurez compris je partais conquise et ne suis pas déçue pour le moment, même si j’espérais mieux en ce qui concerne l’animation.

La force de la série réside dans son aspect réaliste, ici pas de frappe magique de l’aigle enchanté ou de terrain qui fait des kilomètres, seulement des jeunes garçons qui s’accrochent pour devenir footballeurs professionnels mais la compétition est rude : beaucoup d’appelés et peu d’élus. C’est dans ce contexte que nous découvrons, le survolté, Aoi Ashito, lors d’un match important pour son collège. Une porte se ferme de manière violente mais une autre, inattendue, s’ouvre et le guidera, peut-être dans la cour des grands. Ces premiers épisodes lancent le récit et nous permettent de nous familiariser avec l’univers et le protagoniste principal qui n’est pas un joueur exceptionnel mais il semble posséder une capacité particulière, très intéressante (si vous avez lu le manga, vous savez et je suis terriblement impatiente de voir la suite adaptée mais, ne nous emballons pas).

C’est la série adaptée aux fans, même à celles et ceux qui souhaiteraient découvrir le foot. Il est vraiment plaisant de suivre une histoire qui transpire la passion pour ce sport, avec de multiples références à des joueurs célèbres mais également à des tactiques. L’adaptation lisse certains passages assez verbeux du manga donc le rythme est entraînant, même si je regrette l’absence du dieu du foot dans l’épisode 4. L’intensité est bien marquée lors des matches, mais, curieusement, c’est beaucoup plus intense dans le manga, grâce au trait, très nerveux, de Yûgo Kobayashi. Je vous encourage à jeter un œil au manga, surtout que le dessin de l’auteur se perfectionne au fil des tomes.

Ashito se frotte à des collégiens qui, comme lui, ont reçu l’appel du Tokyo City Esperion mais qui sont dans un esprit plus combatif et pourtant le jeune campagnard arrive à tirer son épingle, grâce au soutien de sa famille et sa volonté de jouer au foot contre de puissants adversaires.

Pour le moment, les quarte épisodes exposent de nombreux personnages dont certains nous apparaissent déjà farfelus ou attachants mais surtout, ils annoncent et promettent un excellent anime sportif et ça fait du bien.

En ce qui concerne l’animation, c’est correct avec de la fluidité pour les matches et un côté coloré plaisant pour les yeux. Malgré tout, les graphismes sont en-deçà du manga mais je chipote (je vous ai déjà écrit de lire le manga ?). Les musiques sont agréables et accompagnent parfaitement les actions. J’aime beaucoup l’opening et l’ending.

En revanche, certaines traductions sont différentes du manga et je les trouve moins pertinentes.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.