Tome 2 par Beldaran
Après le coq, le chien, le sanglier et le rat, Kotarô découvre Masataka sous l’emprise de 4 nouveaux animaux, qui s’affichent en couverture, le bœuf, le tigre, le lapin et le dragon.
C’est exactement le même procédé que pour le tome précédent, un chapitre par signe mais cette fois-ci l’action quitte le temple des 12 et l’univers s’enrichit avec de multiples informations.
Le sanctuaire de Koma est au cœur du récit. Nous le découvrons avec le flegmatique bœuf et Masataka totalement stressé de rencontrer sa future belle-famille. On saisit l’ampleur de la tragédie lorsqu’on observe la destruction du lieu. C’est l’occasion pour le fameux Nogi de refaire une apparition mais le pauvre est toujours hanté par le signe du sanglier qui n’a pas envie de lâcher l’affaire. D’ailleurs grâce à cela il est capable de discerner les dieux maintenant. Il n’a pas tout perdu.
Le signe du tigre nous permet d’en apprendre plus sur les signes. Derrière sa froideur, Yoshihiro cache sa gentillesse et sa peur de blesser les petits animaux. Koma tombe en totale adoration car c’est bien connu, les chats adorent les tigres. C’est l’occasion pour une évolution déterminante de la relation entre Masataka et Kotarô qui permet à Koma de reprendre du poil de la bête !
Lors du lien avec le lapin Mikoto, le temple des 12 reçoit la visite de la tortue Kumano concernant un problème dans un étang de la ville. Le récit met en avant que les temps changent, que le monde des humains est toujours en mouvement et que les divinités sont oubliées. C’est touchant mais rapidement expédié, le lapin a d’autres chats à fouetter. D’ailleurs, les scènes érotiques sont particulièrement nombreuses dans ce volume. Vous voilà prévenus.
Le dernier chapitre avec le dragon bouscule le récit. Kôetsu est le plus ancien donc est très respecté par les autres mais un évènement chamboule la vie du sanctuaire. Cependant, Masataka n’a pas dit son dernier mot.
La narration est toujours aussi entrainante. Il est plaisant de découvrir le quotidien des 12, surtout que l’humour est toujours bien présent avec les signes qui commentent la vie, notamment sexuelle, des deux amoureux. En revanche, le petit point qui me dérange c’est la relation Masataka, Kotarô. Je n’accroche pas.
Il y a du mieux dans le dessin. On ressent parfaitement quels animaux habitent Masataka. Il est très classe en tigre et pas commode en dragon.
Nous avons droit à une nouvelle page couleurs et comme toujours pensez à jeter un œil sous la jaquette.
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Taifu Comics.
Tome 3 par Beldaran
La présentation des 4 derniers animaux du zodiaque, le serpent, le cheval, le mouton et le singe marque la fin de l’aventure avec ce troisième volume.
Le premier chapitre concerne le serpent (Kagari) et nous permet de découvrir, enfin, le passé de Masataka et surtout ce qui l’a conduit à être le Gardien des animaux du zodiaque. Le passage est touchant et surtout triste mais montre que l’ombre du signe du chat plane sur son existence depuis le début. Cela permet de comprendre un aspect de sa personnalité. Kotarô commence à s’affirmer et cela sera plus marqué au fil des pages, ce qui est très plaisant à découvrir.
Le mois suivant fait place au cheval (Kumano) et ses envies de soirée dansante au grand dam de Kotarô qui n’aime pas la foule. Le récit met en avant ce que je n’apprécie pas chez Masataka, son côté possessif envers Kotarô qui se soucie rarement de son consentement. Heureusement, le chat montre enfin les dents et tient tête au grand prêtre qui arrive à ses fins malgré tout.
C’est au tour de Konami, le mouton tout doux d’entrer en scène et d’affronter son ennemi de toujours, le redoutable loup qui dans les faits est vraiment mignon. C’est le type de chapitre agréable à découvrir car nous permet de quitter l’enceinte du sanctuaire et surtout de donner du corps à l’univers. L’union charnelle entre Masataka et Kotarô a eu un impact inattendu sur ce dernier. Cela permet à l’autrice de mettre en avant l’attachement du chat au gardien.
Les premiers chapitres nous y préparaient et avec le mois du singe (Mitsumasa), place à la procession nuptiale qui scellera définitivement l’union entre Masataka et Kotarô. C’est le récit 100% émotions avec un Kotarô qui s’interroge sur ses sentiments et qui nous offre un dialogue adorable.
Le fil conducteur du volume est l’affirmation des sentiments de Kotarô qui étaient passablement oubliés jusqu’à présent. Chaque chapitre présente une voire deux scènes de sexe, toutes liées aux caractéristiques particulières des animaux du zodiaque. A l’image des deux autres tomes, l’humour fait mouche et rend la lecture agréable. La mise en scène de la procession est vraiment jolie et permet de retrouver les 12 au grand complet.
Isami Matsuo nous propose, en trois volumes, une série fort sympathique. Le récit est original avec de nombreuses pointes d’humour. Cependant, j’ai eu du mal avec le couple, notamment avec le caractère de Masataka.
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Taifu Comics.
En conclusion
Zodiac Love nous offre une plongée intéressante et réussie aux côtés des 12 animaux du zodiaque chinois. Je suis assez impatiente de connaitre la suite.
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