Avis principal par ladybird3000
Wallman est un spin-off de la série Sun-Ken Rock. L’histoire commence avec Jirô, un tueur à gage qui revient au Japon, en quelque sorte pour y passer sa retraite. Il emménage avec l’un de ses anciens partenaires, Kubota, qui a changé de voie et est à présent un mangaka sans succès. Les deux hommes passent leurs journées à profiter de la vie et Kubota veut y ajouter un peu de piquant en cherchant une colocataire. C’est la jeune coréenne Nami qui débarque alors et s’installe avec eux. Le repos des deux hommes sera de courte durée car Nami compte bien devenir tueuse à gage afin de venger la mort de son père.
Nous retrouvons donc Nami, un personnage qui avait déjà été introduit dans Sun-Ken Rock. Wallman contient d’ailleurs d’autres références à la série précitée, notamment concernant les gangs coréens.
La série est plutôt sympathique dans l’ensemble, avec une idée originale. Cependant, elle est très courte et a été arrêtée après trois volumes. De ce fait, j’ai trouvé que tout allait trop vite et qu’elle manquait d’approfondissement. A la fin du dernier volume, le mangaka annonce la fin de la première partie et nous invite à lire la suite… qui n’a pour le moment pas encore été publiée. Personnellement, je doute d’avoir un jour une suite, car Wallman trouve en fait sa conclusion dans l’un des derniers volumes de la série Sun-Ken Rock, ou du moins c’est mon ressenti.
On suit les personnages évoluer tranquillement. Avec Nami qui vient perturber le train-train quotidien de Jirô et Kubota. Ces deux anciens tueurs à gage vont reprendre du travail et aider Nami dans sa quête. L’idée est originale, car ces tueurs à gage utilisent une manière assez atypique pour parvenir à leurs fins : munis de harnais, ils s’élancent du haut des immeubles pour atteindre leurs victimes sans se faire repérer. Mais cette méthode est tout un art, et Jirô va enseigner à Nami tout ce qu’il sait. Jirô est le personnage qui est finalement le plus mis en avant, puisqu’on va s’attarder sur son passé trouble, notamment par rapport à son coéquipier qui a été tué et par rapport à son mentor aussi. Le dernier volume est d’ailleurs plus centré sur lui. A côté de cela il y a Kubota, qui ne semble pas au top de sa forme pour reprendre du travail, mais qui amène quand même une touche humoristique et parfois inattendue à l’histoire. Enfin, nous avons Nami, la jolie et sexy coréenne. Elle semble sûre d’elle et fonce tête baissée, mais au fur et à mesure on se rend compte qu’elle n’a pas autant confiance en elle.
L’histoire est donc sympathique mais assez rapide. Le fan service est présent à chaque page, ou presque. Connaissant le style de Boichi, on ne pouvait pas passer à côté. Cependant, par moment il est peut être un peu trop présent et surtout trop suggestif.
Les dessins sont très réussis. J’aime beaucoup les œuvres de Boichi, notamment grâce aux dessins. Les décors sont sublimes et les personnages montrent une vraie personnalité. Le fan service est un atout de Boichi, mais attention à ne pas l’utiliser à outrance.
En conclusion
Une série sympathique qui augurait de belles choses, mais qui n’est pour le moment pas vraiment aboutie et qui contient quand même un peu trop de fan service.
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