Avis principal par Beldaran
C’est avec ce titre que je découvre Ken Akamatsu, titre étroitement lié à la série précédente de l’auteur : Negima, puisqu’il se déroule dans le même univers mais des décennies plus tard. Les fans seront heureux de retrouver des références à l’ancienne série et les autres lecteurs, comme moi, apprécieront la découverte de l’univers et auront peut-être envie de se lancer dans la lecture de Negima (ce qui est mon cas).
UQ Holder prend place dans un univers futuriste où la magie est utilisée au grand jour avec une centralisation de la population autour des grandes villes, délaissant la campagne. Cet aspect ne semble pas toucher seulement le Japon. Des informations, sur le vaste monde présenté, nous sont données à travers un jeu de grande envergure : les Olympiades du système solaire, inscrivant le récit dans un immense univers dont il me tarde d’en apprendre plus et qui promet d’être palpitant.
Dans ce monde nous suivons le quotidien de Tôta qui rêve de rejoindre la capitale avec ses amis, mais pour ce faire, il doit d’abord battre Yukihime qui est son professeur, sa tutrice et accessoirement une magicienne plutôt balèze. Cette dernière introduit, les êtres immortels et on sent que ce fait va considérablement enrichir l’histoire avec de multiples possibilités scénaristiques. Ce première volume se déroule de manière particulièrement classique, peut-être trop, où il y a beaucoup de facilités avec les codes du shonen, usés jusqu’à la corde, ce qui n’offre aucune surprise à la lecture. Malgré tout, la narration se veut dynamique, avec des pointes d’humour bien placées et surtout des personnages attachants.
A commencer par le héros, Tôta Konoe qui est un stéréotype du genre, orphelin, idiot mais plutôt fort. Cependant, il possède un fort capital sympathie et son duo avec Yukihime fonctionne plutôt bien. Cette dernière est plus mystérieuse, même si elle se dévoile au fil des pages. Elle se révèle touchante sur certains points. C’est par son « ancienne » fonction que la véritable aventure va débuter pour Tôta. Le duo est rapidement rejoint par un autre personnage « mystérieux », Kurômaru qui apporte une autre dimension au « bestiaire » du titre. On comprend que ce dernier est dans une position délicate vis-à-vis de son clan mais on en sait pas vraiment plus pour le moment.
Pour terminer, les graphismes sont très agréables avec des fonds particulièrement détaillés. Les pleines pages sont vraiment jolies et le rendu des scènes d’action est bien fichu.
En conclusion
UQ Holder propose un premier tome introductif particulièrement classique dans son déroulement mais les personnages attachants, le rende sympathique à lire. J’espère que la suite nous réservera plus de surprises.
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