Un Dragon dans ma cuisine

Un Dragon dans ma cuisine

Résumé :

Alors que Nono, une étudiante japonaise, trouve un œuf étrange, voilà que de celui-ci émerge un petit dragon. La jeune fille l’élève dans sa cuisine, à l’insu de tous. La créature grandit alors doucement, mais sûrement… Découvrez le quotidien paisible et attendrissant de la jeune fille et du dragon, dans la petite cuisine d’une maisonnette nichée au cœur d’un pays à l’histoire foisonnante. Source : nobi nobi!

Avis principal par Beldaran

En octobre dernier, la collection Genki des éditions nobi nobi! s’est enrichie d’une nouvelle série, terminée en quatre volumes, Un Dragon dans ma cuisine. Le deuxième tome est sorti au mois de janvier tandis que le troisième est annoncé pour juillet.

La couverture très douce et le thème m’ont attirée, annonçant un récit du quotidien teinté de fantastique, hélas, si j’ai apprécié les longs textes entre les chapitres, je me suis ennuyée sur la partie manga.

A l’origine du manga, se trouve une courte nouvelle écrite par Riri Shimada qui a du totalement changer son personnage principal qui, à l’origine, était une femme adulte de 38 ans et j’avoue, j’aurais préféré cette version mais elle s’est adaptée au lectorat. Bien que, comme l’autrice le précise, le sens profond de l’histoire ne change pas puisqu’il s’agit d’une rencontre entre deux êtres solitaires qui tissent une relation de confiance. Les dessins sont assurés par Miyoshifurumachi dont nous découvrons le travail.

Entre chaque chapitre, l’autrice dévoile sa passion pour les reptiles et surtout pour les dragons avec notamment les œuvres qui l’ont influencé. Elle explique les transformations réalisées pour passer de la nouvelle au manga et surtout elle développe le fait que son histoire se déroule en Europe de l’Est, sans préciser de pays, même si, elle s’est appuyée sur le Tchécoslovaquie des années 1980. Cet élément est précisé rapidement mais, pour le moment et c’est dommage, n’a aucun impact sur le récit, si on fait abstraction de la légende du Drak. En effet, le lieu et son folklore ne sont absolument pas mis à contribution pour la construction de l’histoire et c’est assez frustrant.

Bon, vous l’aurez compris, j’ai vraiment apprécié les longues notes de l’autrice car les chapitres s’insérant entre les textes sont peu emballants. C’est mou du genou tout ça.

Nono est une japonaise, minuscule (pour montrer que les habitants d’Europe de l’Est sont grands je suppose) qui s’installe en Europe pour poursuivre ses études en arts. Elle est accueillie par une amie de sa mère et vit dans une bicoque à la sortie de la ville. L’histoire se déroule essentiellement dans la… cuisine ! La maison de Nono est occupée par un lézard et un œuf tout rond qui cache un bébé reptile qui deviendra grand, très grand. La jeune fille comprend plus ou moins que c’est un dragon et le cache. Nous découvrons les premiers échanges et observons un quotidien paisible qui se met en place.

Nous en apprenons plus sur Nono par les textes explicatifs que par le manga, même si elle est rêveuse, elle aime beaucoup le dessin et c’est une personne gentille et ouverte aux petites curiosités de la vie. Le dragon, il fait des trucs de bébé dragon. L’amie de la mère de Nono, on ne sait rien et voilà on a fait le tour.

La déception vient des graphismes qui sont à l’image de l’histoire, très lisses. Je suppose que le petit dragon plaira aux plus jeunes. Les décors sont réduits au strict minimum. Le découpage est classique, tout comme la mise en scène.

L’édition est dans les standards de l’éditeur : un papier souple, légèrement transparent, une qualité d’impression correcte et de jolies premières pages couleurs. La traduction est assurée par le duo Manon Debienne/Sayaka Okada. J’ai tiqué sur certaines formulations.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions nobi nobi!.

  • Scénario
  • Dessin
2

En conclusion

Un Dragon dans ma cuisine offre une lecture assez plate et peu convaincante. J’espère que l’histoire gagne en consistance dans le tome suivant.

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