Un Comptable à la Cour

Un Comptable à la Cour

Résumé :

Seichiro est un salarié ordinaire : exploité par son entreprise, il ne compte pas les heures supplémentaires. Alors qu’il approche la trentaine, il est au bord du burn out et questionne ses choix de vie. Mais quand un jour, au détour d’une rue, il vient en aide à une jeune femme qui semble aspirée par un étrange vortex il se retrouve téléporté dans un autre monde ! Parachuté dans le royaume de Romani, il va pourtant très vite trouver sa place… En effet, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le voilà qui réclame du travail ! Grâce à ses compétences d’expert-comptable, il pourrait bien s’imposer comme un allié de taille dans la gestion du royaume. Ce qui n’est pas sans déplaire à Aresh, surnommé le prince de glace et ténébreux capitaine des chevaliers…
Source : Akata

Avis principal par Beldaran

Le mois de septembre a marqué l’arrivée dans le catalogue des éditions Akata de leur premier isekai, Un Comptable à la Cour. Le manga est l’adaptation du light novel écrit par Yatsuki Wakatsu et illustré par Ohashi Kikka qui totalise trois volumes. Le manga dessiné par Irodori Kazuki compte actuellement cinq volumes aux éditions Enterbrain.

Un Boy’s Love isekai avec des personnages adultes, j’achète ! La lecture fut très sympa.

Si vous avez aimé L’EXTRAordinaire Apothicaire vous allez totalement adhérer à l’histoire d’Un Comptable à la Cour qui utilise des éléments identiques, même si elle les exploite de manière différente. Seichirô est broyé par son travail, épuisé en permanence, le destin met sur sa route une jeune fille qui se fait bouffer par un vortex. Résultat, le voilà catapulté avec elle dans un univers de fantasy avec un méchant miasme où la lycéenne est bombardée Sainte et lui, bah, il est aussi attendu qu’un caillou dans la chaussure. Les mages lui font le topo classique, vous êtes bloqué ici mais on paiera tout pour vous, soyez gentil de faire comme si vous n’existiez pas. Mais, Seichirô est avant tout un comptable exploité, l’oisiveté il ne connaît pas. Il se fait recruter par les fonctionnaires du service compta, tout juste bon à jouer du tampon et son esprit aiguisé soulève du gros lièvre. Rien ne va plus au pays des chiffres. Les finances sont dans le cramoisi. C’est un point intéressant et original pour découvrir le fonctionnement politique du royaume mais aussi l’univers. Cela permet d’accéder à un personnage important qui a flairé le bon filon, aidé par la lycéenne qui ça y est, s’y croit fort. D’ailleurs le décalage entre la jeune fille et Seihirô est bien traité, notamment lors d’un échange qui échappe à ce dernier mais qui soulève des questions importantes.

Bon, Seichirô est dans le collimateur du capitaine de la troisième compagnie, Aresh qui est aux antipodes du capitaine Hawke de L’EXTRAordinaire apothicaire, car ténébreux, plus charismatique faut bien l’avouer et franchement entreprenant parce que la dernière scène je n’ai pas compris. Alors oui la magie du scénario toussa toussa mais nom d’une courge, qu’est-ce que c’était que ça. Même si le dernier échange entre Seichirô et Aresh est très drôle, tout le passage avant est lunaire. Et le récit fait en sorte qu’on comprenne bien ce qu’il s’est passé.

Finalement, en résulte un premier volume introductif bien rythmé qui présente les enjeux et les personnages de manière efficace.

Les dessins sont beaux. Le trait est fin. Un soin particulier est apporté aux costumes et à l’expressivité des personnages, notamment leurs yeux. Le découpage est intéressant car apporte du dynamisme au récit malgré un aspect classique par moment.

L’édition est agréable. Le papier est souple mais légèrement transparent et la qualité d’impression bonne. Nous avons droit à une première page couleurs. La traduction, signée David Pollet, est très plaisante.

  • Scénario
  • Dessin
3.5

En conclusion

Un Comptable à la Cour propose un tome introductif emballant. Bonne pioche pour le premier isekai des éditions Akata.

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