Un Baiser à la Vanille

Un Baiser à la Vanille

Résumé :

Kokoa, jeune fille timide, arrive de sa campagne pour entrer dans son nouveau lycée. Tous les jours, elle voit un garçon dans le train, Banri. Il est le plus beau et le plus intelligent de l’école. Cependant, il ne vit que pour les études et ne parle à quasiment personne. Kokoa va néanmoins tomber amoureuse de lui. Pas facile dans ces conditions de tenter une approche, elle qui n’est déjà pas très dégourdie. Bizarrement cela ne prendra pas longtemps avant que ce dernier baisse sa garde…
Source : Soleil

Avis principal par ladybird3000

Déjà connue pour sa série Paradise Lost, la mangaka revient chez les éditions Soleil avec une nouvelle série, terminée en 6 volumes. Je remercie les éditions Soleil pour m’avoir permis de découvrir cette série ainsi que la mangaka que je ne connaissais pas encore.

Nous allons suivre l’histoire d’amour a priori impossible de Kokoa. La jeune fille rentre au lycée et prend le train pour la première fois. Armée d’un petit papier contenant les indications pour se rendre au lycée, elle prend son courage à deux mains. Une fois dans le train, elle égare son plan et se retrouve donc sans repère. Elle voit alors un garçon avec l’uniforme de son lycée et décide de le suivre pour arriver à bon port. C’est ainsi que Kokoa commence à tomber sous le charme de Banri, le plus beau garçon du lycée. Sauf que celui-ci a mauvais caractère et ne se laisse approcher par aucune fille.

Ce premier volume a tout du shôjo basique et j’ai trouvé que les personnages et l’histoire n’étaient pas encore assez développés. On a Kokoa, une lycéenne tout ce qu’il y a de plus banal, qui tombe amoureuse du garçon le plus prisé du lycée. Banri est intelligent et beau, il a tout pour plaire, mais son caractère est sec et cassant. Pour le moment, on est dans un shôjo du type « je t’aime, moi non plus », avec une fille un peu tête en l’air et un garçon qui donne des ordres et dit ce qu’il pense sans ménagements. De plus, Kokoa tombe amoureuse de lui sans le connaître, juste en l’ayant vu une fois. Et elle est plutôt soumise, puisqu’elle fait tout ce qu’il lui demande.

Mais derrière ce shôjo classique, un mystère commence à être dévoilé. Même si les personnages ne sont pas encore bien développés, on entrevoit quelque chose sur la face un peu sombre de Banri. On pressent que l’adolescent est froid car il se renferme sur lui-même afin de cacher certaines choses. Par la suite, j’espère que la mangaka nous en dévoilera plus, car cela peut être intéressant. Cependant, il ne semble pas y avoir d’intrigue concernant Kokoa. La jeune fille est étourdie et agit souvent avant de réfléchir. Ce caractère pourra contrebalancer celui de Banri et l’aider à s’ouvrir. Mais à part cela, je ne vois pas en quoi elle peut être intéressante. C’est dommage, car c’est l’héroïne et je trouve qu’il lui manque un petit quelque chose pour s’attacher à elle.

Concernant les dessins, ils sont très jolis. Kokoa a une allure mignonne presque enfantine, tandis que Banri a des traits plus sérieux et stricts. J’aime bien le contrebalancement entre ces deux personnages, car cela se voit au travers de leurs personnalités mais aussi au travers du dessin. La couverture du volume est bien choisie également et il me semble qu’elle diffère de la couverture VO.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Soleil.

Tome 2 par ladybird3000

Ce second volume ne rattrape pas forcément le premier, puisque l’histoire et son avancement sont toujours plutôt classiques. Dans ce volume, l’histoire d’amour n’avance pas vraiment mais en même temps, elle avance quand même. En effet, Kokoa va avouer ses sentiments à Banri, mais elle va aussitôt les nier. De son côté, Banri n’a pas vraiment de sentiments pour elle, mais il va lui demander de sortir avec lui, afin de ne pas inquiéter sa mère. Donc le couple évolue quelque peu, mais pas forcément comme on l’aurait voulu. De plus, la fin du volume va un peu loin je trouve.

Concernant Banri, son passé est en partie dévoilé et comme je le pensais avec le premier volume, le personnage est plutôt intéressant. On apprend comment il en est venu à couper ses émotions et surtout on en apprend un peu plus sur sa relation avec sa mère adoptive. J’ai trouvé cette partie vraiment bien et c’est ce qui donne l’intérêt à l’histoire.

Pour le personnage de Kokoa, franchement pour le moment je ne le trouve pas du tout intéressant et trop cliché. On dirait un peu la potiche qui est là car il faut un personnage féminin au milieu de tous ces garçons. Surtout que ce volume voit apparaître sept nouveaux personnages masculins. Tous ces nouveaux personnages ne sont pas encore vraiment mis en avant, à part l’un d’eux, qui va d’ailleurs commencer à s’interposer au milieu du couple. Je n’ai pas vraiment compris l’intérêt d’ajouter autant de beaux gosses, si ce n’est juste pour ajouter des personnages masculins afin que chaque lectrice puisse au moins en apprécier un. Surtout qu’ils sont tous introduits d’un coup. De plus, les motivations de notre nouveau fauteur de trouble ne sont pas claires et semblent pour le moment inintéressantes.

L’histoire n’a donc pas vraiment évolué et l’intérêt qu’on peut y porter n’est pas tant titillé. Le personnage de Banri est surement le seul qui est vraiment intéressant et développé. A voir comment cela va évoluer, en espérant que les personnages soient plus développés et l’histoire plus attractive.

En conclusion, un second volume qui dévoile un peu plus Banri, mais à part cela, l’histoire reste très classique.

Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Soleil.

Tome 3 par ladybird3000

On poursuit l’histoire avec une Kokoa plutôt agaçante et aguicheuse. Elle se balade en petite tenue devant tout le monde et se demande après pourquoi Banri réagit comme ça. J’avoue que Banri est parfois difficile à comprendre puisqu’il ne montre pas ses sentiments et est parfois sec et cassant. Mais Kokoa ne fait rien pour arranger cela, vu ses comportements, on dirait qu’elle le fait exprès pour le rendre jaloux, alors qu’on ne sait même pas s’il éprouve des sentiments à son égard.

Dans ce volume, on a donc Banri qui comprend un peu ses sentiments et essaie de les accepter. Mais Kokoa ne lui rend pas la tâche si facile. Je reste toujours sur cette impression d’avoir un garçon taciturne mais avec un background plutôt intéressant. Et à côté on a Kokoa, la fille fragile de service qui fait n’importe quoi et se comporte de la même façon avec tous les garçons. Ce qui fait qu’on peut se méprendre sur ses intentions et cela ne la rend pas vraiment attachante ni sympathique, on la trouve juste un peu idiote.

Le stage de karaté se termine dans ce volume. Il fallait donc trouver une ruse pour poursuivre le triangle amoureux naissant. La mangaka fait donc changer d’école à Yotsuya afin qu’il puisse continuer d’essayer de piquer Kokoa à Banri. La façon dont cela est fait n’est pas crédible. On n’a jamais vu quelqu’un changer d’école en milieu d’année juste pour suivre une fille, surtout que l’école d’origine de Yotsuya est très réputée et coûte chère.

On a l’impression que le scénario doit s’adapter aux événements, ce n’est pas naturel. L’enchaînement des situations semble saccadé et peu fluide. On a la sensation que la mangaka ne sait pas où elle va et qu’elle façonne les choses en tâtonnant, quitte à introduire des éléments aberrants. Cela contribue au fait qu’on a du mal à rentrer dans l’histoire et à s’attacher aux personnages.

En conclusion, un troisième volume qui ne me convainc toujours pas et où Kokoa se rend ridicule.

Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Soleil.

  • Scénario
  • Dessin
2.8

En conclusion

Un premier volume qui annonce un shôjo classique et où les personnages ne sont pas encore bien développés. J’espère que Banri se dévoilera plus par la suite, car ce personnage s’annonce intéressant.

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