Ultimo

Ultimo

Résumé :

XIIe siècle, Kyôto, Japon.
Ultimo et Vice sont des Karakuri Dôji, des entités mécaniques pourvues d’émotions et de sentiments humains. Dotés de cinq sens hyper développés et de pouvoirs destructeurs, l’un est le Bien incarné et l’autre le Mal absolu. Ces deux êtres vouent leur existence à s’affronter pour déterminer qui du Bien ou du Mal représente la suprême puissance de l’univers.
XXIe siècle, Tokyo Ouest.
Entre les filles et les problèmes d’argent, la vie est rude pour les lycéens… Mais pour Yamato Agari les choses semblent sur le point de changer le jour où il découvre dans une vieille échoppe une sorte de marionnette étrange à l’apparence d’un jeune garçon et portant le nom d’Ultimo… Source : Kazé

Avis principal par ladybird3000

Ce manga a la particularité d’avoir été réalisé par Hiroyuki Takei, auteur de Shaman King et par Stan Lee, créateur d’une partie des héros Marvel. C’est donc en quelque sorte l’univers du comics et du manga qui se rencontrent.

L’histoire commence au XIIème siècle, avec un groupe de brigands qui prennent d’assaut un vieillard et sa charrette. Celle-ci contient deux caisses en bois. Le vieillard, nommé Dunstan, prévient les brigands qu’il ne faut en aucun cas ouvrir ces boîtes car elles contiennent des Karakuri Dôji, des êtres à la puissance phénoménale. Les brigands n’écoutent pas les avertissements et ouvrent ces boîtes qui contiennent deux pantins ressemblant à des enfants. Ceux-ci s’animent soudainement et déclarent être l’incarnation du bien pour l’un nommé Ultimo, et l’incarnation du mal pour l’autre nommé Vice. Quelques décennies plus tard, nous rencontrons Yamato, un lycéen qui découvre un vieux pantin chez un brocanteur. Alors qu’il s’en approche, le pantin prend vie et Yamato semble se souvenir d’un lointain passé.

Cette histoire aurait pu être intéressante, mais je n’ai pas du tout accroché. Tout d’abord, l’idée de départ est vraiment trop clichée : Dunstan a construit ces Karakuri Dôji du bien et du mal afin qu’ils s’affrontent. Ainsi il pourra découvrir qui du bien ou du mal est le plus fort. Cette accroche est complètement clichée et bien trop facile. Le reste de l’histoire va continuer dans ce sens et je n’ai rien trouvé d’original à cette histoire. Les clichés shônen s’enchaînent avec parfois un mélange de genre assez étrange. Par exemple, à un moment il y a des scènes genre shônen-ai assez perturbantes qui n’ont rien à faire là et qui peuvent déranger la lecture, tant cela n’est pas attendu. Les motivations des personnages sont parfois une énigme et ne sont pas vraiment légitimes ni claires.

La progression de l’histoire ainsi que sa fin sont tout aussi décevantes. Il y a parfois des retournements de situation qui ne sont pas fluides par rapport à l’histoire et on ne sait pas d’où cela sort. Le but de l’histoire est de connaître qui du bien ou du mal est le plus fort, notamment au travers du choc des cents machines. Cependant, ne vous attendez pas à voir débarquer 100 machines, car ce ne sera pas le cas. Et surtout, ce prétexte est très vite remplacé, ce qui enlève le peu de sens que l’histoire avait. La fin est clichée à souhait et peu cohérente. Peut-être que je dénigre plus que de raison cette série, mais pour ma part, je n’ai vraiment pas réussi à accrocher, donc forcément je n’ai pas apprécié et mon avis s’en ressent.

Les personnages sont par contre assez diversifiés. Chacun a un style plutôt intéressant et rapidement, on va voir qu’il y a plus que deux Karakuri Dôji. Malheureusement, leurs personnalités ne sont pas assez développées. De plus, le personnage de Dunstan ne m’a pas du tout plu. Il est calqué sur Stan Lee, au niveau physique tout du moins. Je n’aime pas du tout ce procédé car cela fait vraiment trop narcissique.

Les dessins sont plutôt bien réalisés. Les Karakuri Dôji sont fins et élancés, on a parfois du mal à savoir si ce sont des personnages masculins ou féminins. Mais peut être est-ce voulu, car finalement ce sont des pantins qui ont pris vie et ils peuvent ne pas avoir de genre, ce qui les caractérise ce sont surtout leurs émotions.

  • Scénario
  • Dessin
2.5

En conclusion

Un shônen trop cliché et mal organisé. Les personnages sont pourtant plutôt intéressants mais l’histoire ne suit pas.

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