Tome 1 par Aela
The Promised Neverland est, sans nul doute, la grosse nouveauté de l’année 2018 et l’une des plus attendue. Paru chez Kazé Manga, l’éditeur a mis les petits plats dans les grands pour la promo de The Promised Neverland. Derrière cette série, on trouve Demizu Posuka au dessin et Shirai Kaiu au scénario. Prépubliée dans le Shonen Jump, il y a actuellement 11 tomes de disponible au Japon. En mois de Novembre 2018 (date à laquelle j’écris cette chronique), le 4ème tome est sorti depuis peu en librairie et le tome 5, quant à lui, pointe le bout de son nez à la fin du mois. Une adaptation anime va également voir le jour en 2019 qui devrait être diffusé sur Amazon Prime Vidéo... Je ne connaissais pas le titre avant sa sortie en France, je ne prend plus forcément le temps de me renseigner sur ce qui fonctionne ou non au Japon. Du coup, j’ai été intrigué par l’enthousiasme autour de l’annonce de la licence et par le synopsis qui promet un titre plein de mystères, même si j’ai toujours un peu mal avec les héros de type enfants surdoués. Difficile de faire cette chronique sans trop spoiler, je vais essayer d’en dire le moins possible mais je ne garantie rien ^_^
Les premières pages plantent tranquillement le décor de Grace Field House, un orphelinat, où tous les enfants vivent dans la joie et dans la bonne humeur. Car, malgré leur condition d’orphelin, ils s’épanouissent paisiblement dans ce cadre idyllique sous le regard de celle qu’ils appellent « Maman » qui se substitue à la figure maternelle et ils y sont tous très attachés. Le premier point qui interpelle à ce stade de l’histoire, c’est le test que doivent passer quotidiennement les enfants et qui mesure leur intelligence, à quoi peuvent bien servir de tels tests, telle est la question ? Et le second point fort mystérieux, ce sont les deux endroits que les enfants n’ont pas le droit d’approcher, à savoir le portail de l’entrée et la barrière qui délimite le parc. Aucun des enfants ne sait à quoi ressemble le monde, pourquoi doivent-ils vivre en vase clos ? En quelques pages, l’histoire se met en place sûrement et promet d’être bien plus sombre que le tableau presque bucolique qui est brossé.
C’est au travers du regard d’Emma, de Ray et de Norman que l’histoire va être déroulée. Ce sont les enfants les plus âgés de l’orphelinat mais aussi ceux qui survolent les tests quotidiens. Tout commence avec l’adoption de la petite Conny, alors qu’elle se rend au portail pour rencontrer sa nouvelle famille, ses amis se rendent compte qu’elle a oublié sa peluche à laquelle elle tient tant, et se mettent un point d’honneur à lui rendre avant son départ. Emma et Norman arrivent à sortir de l’orphelinat et prennent le chemin du portail et c’est là qu’ils vont faire une atroce découverte qui va changer leur vision de l’orphelinat et de « Maman ». Car l’envers du décors est beaucoup moins bucolique, voire carrément diabolique… A partir de cet instant, s’engage une course contre la montre pour les trois amis qui doivent trouver un moyen de s’échapper de l’orphelinat sans éveiller les soupçons de « Maman ». Se posent alors de nombreuses questions, faut-il fuir seulement à trois ? Ou prendre le risques d’emmener même les plus faibles quitte à échouer ? A quelle date s’évader ? A quoi ressemble le monde de l’autre côté du portail ? Commence alors un mind game des plus passionnant entre Emma, Ray et Norman, qui doivent faire attention au moindre mot et au moindre geste, et « Maman » qui se doute qu’ils savent. Les pages se tournent tellement rapidement que j’ai littéralement dévoré ce premier tome, et sans connaître l’histoire, c’était encore plus prenant. J’ai été vraiment surprise par la « découverte », je ne m’attendais pas à ça et du coup, je me pose beaucoup de questions sur l’état du monde extérieur. Et comme si l’élaboration du plan d’évasion n’était déjà pas assez compliqué, l’arrivée de Sœur Krone va compliquer la tâche, mais elle a aussi une autre idée derrière la tête et ça promet d’être palpitant dans les tomes suivants.
J’ai adoré ce premier tome, l’histoire se déroule avec une facilité diabolique. Le tout est porté par un dessin dynamique. J’ai eu parfois un peu de mal avec certains visages mais la dessinatrice sait parfaitement faire passer les émotions dans ses dessins. L’ambiance bucolique passe en un claquement de doigts à une ambiance angoissante. Ce tome introduit parfaitement le cadre tout en laissant un très grand nombre de questions sans réponse. Une seule envie quand je l’ai refermé, lire le tome 2… Une bonne découverte et un coup de cœur, j’espère juste que l’histoire ne va pas rapidement tourner en rond car c’est un risque qui existe à mes yeux. Comme il est question d’une date butoir pour l’évasion, j’espère qu’il n’y aura pas trop de tomes consacrés à l’évasion et qu’on en apprendra plus sur le monde extérieur.
Chronique réalisée grâce au service presse Kazé Manga
En conclusion
The Promised Neverland propose un premier tome incroyablement captivant. La suite, vite !
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