Sumomomo Momomo

Avis principal par Maella

Sumomomo Momomo est le premier manga d’Ohtaka Shinobu. Et pour un premier manga je le trouve très réussi. J’ai vraiment adoré du début à la fin, même si au milieu de l’histoire, on est moins intéresser (sûrement dû aussi au nombre de mois qui séparaient chaque sortie à l’époque …). Néanmoins l’auteure a réussi à redresser le niveau, pour nous servir une fin de série plus que réussi, et un tome final avec un très beau happy end et une fin drôle, de quoi vous faire sourire en refermant le dernier tome. La recette de cette série est une grand dose d’humour, des personnages aux idéaux à vous émouvoir, du grand n’importe quoi parfois et des scènes d’actions très présente.

Le Japon est divisé en 2 parties : les combattants de l’ouest et les combattants de l’est divisé en 12 clans, chacun représentant un animal de l’horoscope chinois. Ces douze clans, qui ont vécus jusque là dans la paix veulent déclencher une guerre . Pour éviter cela, le clan le plus puissant de l’armée de l’est et de l’armée de l’ouest décident de fiancé leur enfants respectifs, qui deviendront les prochains chef de leur clan, afin qu’ils fassent un enfant qui deviendra le combattant le plus fort du monde.

L’histoire semble bizarre n’est-ce pas ? Je ne vous dirai pas trop le contraire. Néanmoins, derrière cette histoire d' »enfantage » il y a d’autres choses (heureusement quand même). En premier lieu on assistera à d’autre clan qui tenteront de tuer Kôshi, son clan étant le plus puissant. Et évidemment on verra toujours Momoko le sauver. Cela pourra sembler redondant, mais les raisons de chacun des personnages étant différentes, on ne trouvera pas ça ennuyant. Et les évènements ne tourneront pas toujours de la même façon. L’auteure arrive à nous étonner de bien des façons (une chose que l’on retrouve dans son autre manga, Magi – The Labyrinth of Magic). De plus on a le droit à des scènes très émouvantes mais d’autres aussi, assez violente.
Néanmoins au milieu de la série, comme dit plus haut, on sent une baisse de niveau. L’histoire n’avance pas, elle stagne et laisse place plutôt à l’humour. Ce qui peut en agacer certains, ou en ennuyer d’autres qui n’attendent que la suite des évènements.

L’auteure nous sert une très grande palette de personnages. Comme ils ne se ressemblent pas tous, on s’en sort assez. Ils ont chacun leur personnalité allant du gros peureux, au gros dur sans coeur. Chacun à un passé dévoilé petit à petit et très intéressant.
Kôshi, notre héros est quelqu’un de peureux ayant peur de se battre et souvent obligé de se cacher derrière les jupes de Momoko. Au fil des tomes, ce personnage évolue et j’ai beaucoup apprécié son évolution. Elle ne semble pas brusque au contraire, on voit vraiment les efforts fait petit à petit.
Quant à Momoko, c’est le type même des filles très amoureuse au point de se voiler la face sur l’homme qu’elle aime (elle croit que Kôshi est très fort alors que c’est tout le contraire et mettra un certain temps avant de s’en rendre compte).