Silver Wolf, Blood, Bone

Silver Wolf, Blood, Bone

Résumé :

Hans Vahpet, dit « SilverWolf », célèbre chasseur de vampires, est sollicité pour enquêter sur de mystérieuses affaires où les victimes sont retrouvées sans leurs os. L’occasion pour ce vétéran de s’acquitter d’une dernière mission… Source : Kurokawa

Avis principal par Beldaran

Voici donc la première nouveauté de l’année publiée par Kurokawa, recommandée par Hiromu Arakawa, mangaka qu’on ne présente plus, dont le nom apparait en gros sur le bandeau publicitaire, éclipsant le nom des auteurs de la série. Ce type de procédé me laisse perplexe. La lecture du tome n’a pas été désagréable mais ne m’a pas forcément donné envie de connaître la suite avec impatience.

L’histoire se déroule dans une ville portuaire, San Sarod, aux fortes influences occidentales dans une ambiance XIXe. La paix y perdure depuis 10 ans et la fin de la redoutable guerre contre les vampires. C’est dans ce contexte paisible que nous découvrons la cité avant de plonger dans l’horreur à la septième page et la mise en avant du désosseur, le némésis du héros. J’avoue je m’attendais à ce que l’aspect enquête soit un des piliers du récit, ce n’est pas le cas puisque le grand méchant déboule en milieu de tome et pose ses conditions. C’est donc un manga d’action qui se présente. Cependant, la narration est fluide et bien rythmée avec une tension qui monte crescendo au fil des pages avec de multiples intrigues qui tournent autour du masticateur et du héros Hans Vahpet. Ces nombreuses interrogations nous dirigent vers de très probables flash-back sur le passé de Hans qui fait office de noyau de l’œuvre. Dans cette ambiance poisseuse, quelques touches d’humour viennent heureusement alléger le récit.

L’originalité vient du personnage principal qui est un vieux briscard de 70 ans ainsi le regard porté sur l’action est différent, même si, nous n’échapperons pas à la phase d’entrainement. Il accuse tous les problèmes liés à l’âge, ce qui offre un décalage sympa, bien qu’il reste balèze. Il appartenait à un puissant groupe, les Silver Wolves, qui a vaillamment combattu les vampires et dont il semble être le dernier survivant. D’ailleurs, différents éléments indiquent qu’Hans va remonter un groupe de choc qui comprend déjà une demi-vampire mystérieuse, Cocowill, la jeune policière Ana et un jeune japonais, pro du kana qui arrive en force en ville, avec de nouvelles informations.

C’est la première série du dessinateur, Shimeji Yukiyama et c’est une réussite. Les graphismes sont soignés et le rendu des scènes est dynamique. L’aspect des monstres est simple mais efficace. L’ambiance glauque de certains passages est très bien retranscrite.

  • Scénario
  • Dessin
3

En conclusion

Silver Wolf, Blood, Bone propose un manga d’action qui se déroule dans un univers occidental plaisant. Cependant, il m’a manqué un petit quelque chose pour être totalement convaincue.

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