Shôki no Sataday Night – La fureur du samedi soir

Shôki no Sataday Night – La fureur du samedi soir

Résumé :

Hajime est au lycée. C’est un garçon gentil, mais un peu bagarreur. Accompagné de sa bande, il aime brûler l’asphalte et jouer les terreurs à bord de sa bécane. Un jour, une inconnue va lui taper dans l’œil. Littéralement. Pour notre héros fonceur, mais aussi un peu candide, c’est le signe du destin. Il va alors se lancer dans une aventure pour retrouver et conquérir sa belle, quitte à déclarer la guerre au reste de la ville et essuyer les revers de l’amour. Source: Black Box

Avis principal par Maccha

Publié en juin 2021 en France chez les éditions Black Box, ce titre me faisait de l’œil depuis le début, à moi qui ai un faible pour les mangas old school, me faisant penser aussi au film Grease avec l’ambiance rock de la couverture, et notamment au titre Arrête de Frimer ! de Kaoru Tada toujours chez Black Box qui m’avait bien plu. J’ai préféré découvrir le duo d’auteurs avec leurs titres précédents (Shinjuku Elegy et Regent Story) selon l’ordre chronologique de sortie au Japon, même s’ils ont été publiés chez nous après ce one-shot, et je peux dire que parmi les trois titres disponibles actuellement en France, je préfère celui-ci.

On suit Hajime, fort en baston et leader du gang de motards « Les Pussycat », un gang qui se retrouve sans motos suite à un événement. Il tombe rapidement sous le charme d’une jeune fille d’apparence sage avec ses cheveux attachés et son uniforme, mais qui se révèle aussi forte physiquement que froide. L’histoire s’avère être plus compliquée lorsqu’on apprend qu’elle ressemble comme deux gouttes d’eau à la fille décédée du candidat aux élections du conseil départemental et Hajime n’hésite pas à s’impliquer dans une affaire dangereuse pour la retrouver et l’aider.

J’aime bien l’ambiance des années 80, entre les motards et les vêtements de style rock. L’humour fait mouche entre les différents gags et la mangaka s’amuse un peu avec ses personnages en les tournant en ridicules. En effet, Hajime et son gang se prennent un peu comme des « bad boys » rebelles de l’époque mais ne sont que des lycéens un peu voyous, et pas très malins. Surtout Hajime qui essaie de se montrer classe devant les autres en parlant avec plein d’assurance, comme quand il essaie de montrer qu’il s’y connaît en drague. Il a un côté un peu loser. Cependant il s’avère être un garçon gentil et rêveur, plutôt romantique à penser qu’il a rencontré la jeune fille car c’est le destin et il n’hésite pas à essayer de protéger son gang qui de son côté est prêt à le suivre. Il a un côté touchant qui le rend attachant. J’ai également bien apprécié l’héroïne, une femme forte qui fait face à des événements difficiles et qui finit par se confier à lui.

Contrairement aux deux autres one-shots du duo que j’ai lus, qui mettaient en scène également des histoires de voyous dans une ambiance plus machiste, on a plus le temps d’apprécier l’histoire et les personnages comme ce n’est pas un recueil d’histoires (le tome contient 11 chapitres d’environ une vingtaine de pages chacun). J’ai trouvé que le rythme était bien géré malgré tout, même si les gags et les bagarres sont un peu rapides et le dernier chapitre un peu rocambolesque entre certains personnages qui ne réagissent pas, d’autres qui apparaissent un peu de nulle part, mais cela reste sympathique et plutôt mignon.

Les dessins illustrent bien l’ambiance rock des années 80 de l’époque entre les décors et le style vestimentaire. Des visages comiques et les gestes (comme Hajime qui se peigne régulièrement les cheveux) renforcent le côté humoristique. Le scénario contient plusieurs rebondissements, entre les bagarres de gang, l’histoire de la jeune fille décédée et de l’héroïne qui se trouve au milieu des manigances politiques et cherche la vérité.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de mangas.io que je remercie.

  • Scénario
  • Dessin
3.8

Résumé

Une histoire sympathique, drôle et touchante par moments, dans une ambiance rock des années 80.

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