Avis principal par Beldaran
Alors que le troisième arc de Re :Zero s’est achevé en septembre dernier, les éditions Ototo nous proposent d’approfondir l’univers de la saga avec la publication du spin-off, Re:Zero – Chronicles la ballade amoureuse de la lame démoniaque. L’adaptation manga s’appuie sur un roman toujours écrit par Tappei Nagatsuki. Elle est publiée depuis 2018 dans les pages du Comic Alive des éditions Media Factory et compte actuellement 3 volumes. Le manga est dessiné par Tsubata Nozaki. Le récit nous ramène dans le passé d’un des personnages les charismatiques de la saga, Whilelm Van Astrea, épéiste brillant et touchant à cause d’un fait particulièrement triste de son passé. C’est donc enthousiaste que j’abordais la lecture qui nous plonge dans les temps anciens du royaume de Lugnica, à un moment clé, la lutte sanglante qui opposa les humains et les semi-humains. Malgré quelques éléments intéressants, je sors plutôt mitigée de ma lecture.
L’histoire nous entraine, bien des années avant l’arrivée de Subaru Natsuki à Lugnica où le royaume est miné par un conflit sanglant entre humains et semi-humains. Sur les champs de bataille se détache une figure sanguinaire et redoutable, Whilelm Trias.
J’ai eu du mal à accrocher à la construction du récit qui ne donne que quelques miettes concernant le contexte historique et politique, se contentant de présenter l’évolution de combattant de Whilelm qui pour le moment est assez horripilant à suivre. De fait, j’ai trouvé la narration plutôt hachée. Les informations arrivent par petites touches à chaque chapitre. J’ai trouvé que l’ensemble manquait de liant pour vraiment capter l’attention du lecteur.
C’est un tome introductif certes mais qui part un peu dans tous les sens, en lançant des intrigues politiques et autour de certains personnages mais qui manque de piquant. Je m’attendais à autre chose.
Néanmoins, tous les éléments amorcés promettent un développement plus convaincant, du moins je l’espère grâce notamment à des protagonistes totalement inconnus et d’autres qui sont d’agréables surprise dont un en particulier qui soulève de nombreuses interrogations mais qui possède un phrasé caractéristique.
Du côté des inconnus proches de Whilelm, on peut retenir Grimm Fauzen qui semble faire office de narrateur et qui apporte une touche plus humaine. Il a été traumatisé par leur première bataille mais cela ne l’empêchera pas de devenir plus fort et de tout faire pour tempérer l’impulsivité de Whilelm. Pour le moment je n’adhère pas au personnage qui est toujours en colère et odieux avec ses camarades. Sachant ce qu’il va devenir, cela laisse une grande place à sa transformation. Cette rage qui le pousse à s’entrainer et devenir plus fort, paraît liée à un événement dramatique de son passé, du moins d’avant ses 15 ans et son entrée dans l’armée. Il me semble que l’adaptation animée a rapidement évoqué ce passage. A voir comment il évoluera.
Les dessins collent parfaitement à l’univers de la saga. On ne sent pas de rupture dans la représentation des personnages. Les scènes d’action sont dynamiques et il y a quelques mises en scène soignées avec de jolies pleines pages.
L’édition est dans la même veine que celle des arcs de la série mère, pour une belle uniformité. Nous avons droit à des pages couleurs en début de tome et la qualité d’impression est correcte. La traduction signée, Nicolas Pujol, est bonne.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo.
En conclusion
Ce premier volume, malgré sa construction poussive, promet de belles choses pour la suite. Affaire à suivre.
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