Puella Magi Madoka Magica

Avis principal par ladybird3000

A l’origine, Puella Magi Madoka Magica est une série animée de 12 épisodes. Par la suite, trois films ont également été réalisés, les deux premiers reprenant l’histoire de la série animée et le troisième étant la suite. De nombreuses adaptations manga ont également vu le jour. Celle dont je vais parler aujourd’hui est l’adaptation de la série animée.

Madoka est une collégienne aimée par sa famille et ses amies. Un jour, alors qu’elle vient de rêver d’une mystérieuse fille, celle-ci se retrouve transférée dans sa classe. Cela semble être le fruit du hasard, mais cette nouvelle élève, Homura, se comporte comme si elle connaissait déjà Madoka et agit de manière assez froide et distante. Plus tard, Madoka entend une voix l’appelant à l’aide et rencontre Kyubey, un étrange animal. Celui-ci aurait le pouvoir de réaliser un vœu en échange de devenir Puella Magi et de combattre de puissantes sorcières.

Je préviens tout de suite que je suis une grande fan de la série animée (même si je n’ai pas encore vu les films, houuu!). Il fallait donc que je découvre l’adaptation manga et finalement je pense qu’elle est plutôt bien réalisée. L’histoire est assez fidèle.

Nous découvrons cet univers de magical girl, mais attention ceci est un seinen et malgré le design mignon et plein de froufrous, l’histoire tourne rapidement dans le dramatique. Déjà, les sorcières sont des monstres assez horrifiques, toujours représentés dans des tons noirs, avec un aspect brouillon comme pour montrer qu’on ne peut pas en dessiner toute l’horreur. Et l’histoire ne s’arrête pas à cela, car au fil de la lecture, on découvre de nombreuses choses sur les Puella Magi et cela n’est pas très joyeux. En fait, cette série est une grande claque au genre de magical girl, dans le sens où tout cela n’est pas du tout mignon (malgré les costumes des Puella Magi) et que la finalité est assez sombre.

Cela fait plaisir de retrouver les personnages. Tout d’abord avec Madoka, qui est finalement une héroïne profondément gentille, mais aussi un peu naïve. Elle montre vouloir devenir une Puella Magi, mais tout ce qu’elle découvre va l’en dissuader. C’est une héroïne qui est là pour ses amies, mais qui finalement ne va pas trop se mouiller, car au fond d’elle, elle a peur tout simplement. Mais cette image d’elle va être complètement bouleversée à la fin de la série, lorsqu’on découvre ce qu’il se cache derrière tout cela. Ensuite nous avons Homura qui est son opposé. Elle est froide et dégage quelque chose d’assez sombre. On comprendra son attitude à la fin, mais dès le début on a du mal à se prendre d’affection pour elle, car son comportement est ambigu et peu jovial. D’autres personnages vont également apparaître au fur et à mesure, dont plusieurs Puella Magi. Je les apprécie toutes, même si j’ai mes préférences.

Le manga est donc intéressant à lire. L’histoire possède de nombreux rebondissements, qui nous poussent de plus en plus vers une conclusion noire et redoutée. Cela est contrebalancé par des personnages attachants et pleins de bonne volonté. Le côté mignon des costumes par exemple est mis en opposition à l’horreur des situations. Ce que je reprocherais à cette adaptation, c’est le dernier chapitre. En effet, je trouve que cette partie de l’histoire aurait méritée d’être un peu plus développée et mise en avant, et c’est dommage que cela se passe dans un seul chapitre.

Concernant les dessins, au début j’ai eu un peu du mal, car ils diffèrent de l’anime. Dans l’anime, les personnages sont mignons, avec un visage ovale et un corps de petite taille. Dans le manga, les visages sont plus allongés, avec un corps plus élancé. Bref, les dessins sont très bien, mais en ayant vu l’anime et en m’étant habitué, j’ai eu un temps d’adaptation. Ce qui est dommage concernant les dessins, c’est que les scènes de combats sont un peu difficiles à comprendre. Et que la noirceur qu’on retrouve dans l’anime, avec les sorcières et les combats, n’est pas assez bien retranscrite ici. Cela est notamment dû au désir du mangaka de limiter les scènes trop violentes.