Passionate Lullaby

Passionate Lullaby

Résumé :

Kogure est une lycéenne qui adore les héros de shôjo, bien plus que les vrais garçons. Elle leur préfère ses « princes » virtuels. Mais les beaux garçons formant le duo Bad On, vont changer sa vie. Elle rencontre Hiiro et le coup de foudre est immédiat. Mais pour une première expérience, Kogure va devoir faire face à bien des difficultés et de nombreuses jalousies. Tel est le prix à payer !

Avis principal par Aela

Passionate Lullaby signe le retour de Nanjima Kana en France, deux de ses précédentes séries (Dangerous Love et Ne me repousse pas) ont été édité chez Soleil Manga, habituée des shôjos courts (entre 1 et 3 tomes), Natsumeki !! (inédit en France) est sa plus longue série avec 8 tomes, Passionate Lullaby ne déroge donc pas à la règle puisque la série est terminée en 2 tomes qui sont sortis simultanément au mois de février 2018. Je ne connaissais pas Nanjima Kana et encore moins son œuvre, je partais donc sans a priori malgré un résumé plutôt banal et qui annonce un shôjo plutôt classique dans sa construction et personnages.

Nous découvrons l’héroïne qui porte le nom de Kogure Maki, une élève complètement banale qui a peur des garçons, elle les préfère nettement en deux dimensions, du coup elle me rappelle l’héroïne de Koibana, l’amour malgré tout (édité chez Panini) de Nagamu Nanaji. Après les héroïnes de shôjo qui ont peur des garçons ne sont pas une espèce rare, ça reste un classique. Alors quand un groupe d’idoles composé de deux beaux garçons débarque dans son lycée pour y tourner une pub, c’est le début de la fin pour notre héroïne et je sais déjà comment ça va plus ou moins se passer. Les ficelles sont grosses dès les premières pages et ne laissent place à aucune surprise. Il faut une excuse pour que Maki se rapproche des BAD Do, facile, l’actrice qui devait tenir le rôle et plutôt que d’en caster rapidement une nouvelle, prenons une pauvre lycéenne croisée par hasard. Il n’y a pas à dire, les planètes étaient vraiment bien alignées pour Maki. Une perruque, une jolie robe et personne ne la reconnais… Passons sur la crédibilité des évènements, un shôjo doit aussi faire rêver ses lectrices, et moi je suis définitivement trop terre à terre. Et rien que la scène du balcon était désespérante, Maki est juste une idiote sur ce coup, elle préfère sauter parce qu’un inconnu le lui ordonne plutôt que de se faire ravager sa robe par les fans en furie… Euh… Personnellement, entre ma vie et la vie d’une robe, mon choix est vite fait… Bref, difficile de s’attacher à Maki qui est une héroïne agachiante ascendant girouette, elle n’aime que les garçons en deux dimensions et en claquement de doigts la voilà fan absolue de BAD Do, sa peur des garçons semble envolée.

Dois-je parler des héros ? Bon, un petit peu alors, parce que là aussi, je les ai trouvés désespérants. On échappe à l’éternel duo du brun ténébreux et du blond jovial. Hiiro, le brun ténébreux, est beaucoup plus présent dans ce premier tome. Je devine aisément que Kazuki sera l’élément perturbateur du second tome. Et là aussi, il y a des claques qui se perdent… Hiiro est juste complètement aveugle de ne pas reconnaitre Maki quand elle a sa perruque. Je n’évoque pas le fait que BAD Do s’inscrive dans le lycée de l’héroïne, so cliché, et encore moins le fait qu’ils soient dans la même classe, so cliché au carré. Je suis juste désespérée…

Avec une série terminée en 2 tomes, il ne fallait pas s’attendre à un grand développement du scénario et de la psychologie des personnages. Tout s’enchaine très vite, tellement vite que l’histoire perd toute crédibilité et que les personnages ne sont pas vraiment attachants.

Côté dessin, aucune surprise, c’est très stéréotypé shôjo, des héros aux grands yeux, des étoiles, des paillettes, des plumes mais le coup de crayon est très plaisant à regarder. C’est fluide et soigné.

Un premier tome qui est fidèle à son résumé et qui ne va pas au-delà. Je n’ai pas vraiment aimé ma lecture car j’ai trouvé que c’était vraiment trop cliché et sans subtilité. Je ne doute que ce premier tome pourra plaire aux amatrices du genre.

Fiche réalisée grâce au service presse de Soleil Manga

Tome 2 par Aela

Passionate Lullaby T2

Après un premier volume très très convenu, très très fleur bleue et très très mièvre, il est temps pour pour moi de conclure la série. Nanajima Kana avait déroulé son histoire à la vitesse de la lumière dans le premier tome, son héroïne est propulsée actrice, grâce à son apparition dans le clip des BAD Do et un casting tombé du ciel. Elle avait peur des garçons, Hiiro a résolu le problème en un claquement de doigt ou en un clin d’œil.

Donc, Maki a maintenant une identité secrète et c’est sous le nom de Kureha qu’elle fait ses premiers pas en temps qu’actrice. Engagée pour tourner dans un drama, elle apprend avec joie que ce sera avec un membre de BAD Do mais pas avec celui qu’elle croit… L’élément perturbateur entre en scène… Et oui, c’est le blond Kazuki qui va être le partenaire de jeu de Kureha… C’était tellement attendu, que ce n’était même pas surprenant et le fait qu’il se laisse charmer par Kureha non plus…

Les personnages ont les  traits de caractère attendus et rien ne dépasse, Maki est naïve, Hiiro est mystérieux mais qui change au contact de Maki et Kazuki est l’éternel faire-valoir qui n’a aucune chance… Tout est tellement prévisible. En deux tomes, difficile d’instaurer un vrai triangle amoureux, des obstacles se dressent devant le couple principal avec l’arrivée de Kazuki mais le lecteur ne sera pas dupe car il n’y a pas vraiment de surprise concernant la fin.

Je note néanmoins un point positif dans l’évolution de Maki, son travail d’actrice l’a fait mûrir, elle reste toujours naïve mais elle est moins agachiante que dans le premier tome. Elle essaie de trouver un équilibre entre sa vie de lycéenne et sa vie professionnelle. Je remarque aussi qu’elle devient plus féminine et moins hésitante. J’apprécie l’effort de la mangaka de donner un peu plus de personnalité à son héroïne, mais j’ai un peu de mal avec la manière de le faire. Hiiro est plus ou moins égal à lui-même, toujours aussi mystérieux même s’il s’ouvre un peu plus au contact de Maki. Par contre, je trouve qu’il y a eu un gros raté avec Kazuki, jovial dans le premier tome, il est comme une girouette dans le second et difficile de comprendre réellement ses actions à l’égard que Maki/Kureha. Est-ce de la jalousie parce qu’il est tombé sous son charme ? Est-ce qu’il veut protéger BAD Do ? Pas très clair et il change d’avis comme de chemise…

Une nouvelle fois tout va très vite dans ce second volume, du coup, impossible de répondre à toutes les questions que la pauvre lectrice va se poser… Libre à elle d’imaginer le futur des différents personnages. Est-ce que Maki/Kureha va enfin avouer la vérité à ses amies concernant son travail d’actrice ? Est-ce que Kazuki a réellement compris qui était Kureha ? Comment a été résolu l’énorme scandale du baiser ? Et en parlant de ce scandale, je n’ai pas compris la fin… Pourquoi faire tout un pataquès, avec des fans en furie, sur un faux baiser entre Kureha et Kazuki pour finalement faire embrasser sur scène, devant les projecteurs, Kureha et Hiiro ? Genre, elle ne pas se faire lyncher pour ça ? Pas très cohérent tout ça… Cela aurait bien mérité un troisième tome pour conclure proprement l’histoire.

Passionate Lullaby est un shôjo classique, empruntant tous les clichés du genre. Pas vraiment passionnant mais nul doute que la série plaira aux fans du genre et des séries de la mangaka.

Chronique réalisée grâce au service presse Soleil

  • Scénario
  • Dessin
2.8

En conclusion

Un premier tome sans surprise qui plaira aux amatrices du genre.

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