Ombres et Lumières

Avis principal par Beldaran

Après le webtoon Adonis, je poursuis ma découverte du genre avec Ombres et Lumières qui met également à l’honneur un personnage féminin fort. La série est toujours en cours avec 40 épisodes publiés dont les 3 premiers sont gratuits. Un chapitre sort tous les lundis.

L’histoire se déroule dans un univers qui évoque la période féodale. Il se met en place très lentement, au même rythme que la nouvelle vie d’Edna. Nous découvrons le royaume d’Earlsworld, exsangue, miné par la guerre et la famine. Le roi tyran est tombé et le suivant, anoblit ses fidèles chevaliers dont Elay qui s’est illustré sur le champ de bataille. Il est bombardé duc et doit prendre une épouse.

La narration est fluide et plaisante avec un jeu des points de vue entre les deux personnages principaux, très intéressant. Cela donne un peu plus de saveur à un récit cousu de fil blanc et classique, jusqu’à une révélation plutôt inattendue mais qui devient un moteur captivant pour l’intrigue. L’action se déroule principalement dans le domaine du duc, dont l’état est révélateur de la condition du Royaume. On devine des complots et autres enjeux politiques qui devraient venir animer l’histoire et bousculer la romance naissante.

L’histoire est prenante grâce à son duo qui devient rapidement attachant. Edna est une femme forte et plus son passé se dévoile mieux on comprend sa motivation farouche envers le domaine. Elle n’a pas eu la vie facile et ce dès le départ, d’une certaine façon. Edna est enchaînée par un souhait de sa mère mais qui la pousse à aller de l’avant. Sa rencontre avec Elay renforce cette conviction mais laisse entrevoir d’autres perspectives, même si leur première entrevue ne se passe pas bien. Elay s’est taillé une réputation de boucher sur le champ de bataille. Cependant, il apparaît comme un homme juste, son passé soulevant de nombreuses interrogations. Il est agréable d’observer le couple évoluer chacun étant intrigué par l’autre. De nombreux personnages secondaires gravitent autour du duo et certains devraient prendre de l’importance.

Les dessins sont classiques mais plaisants. En revanche, Elay rencontre quelques problèmes de proportions par moment et les décors font parfois artificiels. Le travail de colorisation est agréable, tout comme celui des onomatopées qui offre un rendu très vivant.

Fiche réalisée grâce au service de presse du site Delitoon.