Donne de la couleur à vos mangas
Minori Shigemori est un ostéopathe aussi talentueux qu’énigmatique. Sa réputation lui permet d’attirer toutes sortes de personnes qui espèrent oublier leurs soucis quotidiens grâce à sa technique de massage personnelle . Capable de soigner aussi bien le corps que le coeur de ses clients, Minori reste pourtant un homme blessé qui semble poursuivi par les souvenirs d’un mystérieux garçon courant sous la pluie sur un terrain de sport… Source : Taifu
Les éditions Taifu ont accueilli dans leur catalogue une nouvelle autrice, Scarlet Beriko. Cet été sont donc sortis en simultané deux titres de la mangaka, Jackass! et un de ses premiers one-shots, Minori no te. A noter que Scarlet Beriko sera l’invitée d’honneur au salon Y/Con à Villejuif, les 1er et 2 décembre.
Je n’ai jamais réussi à rentrer dans l’histoire, la faute à un point qui m’a dérangé. Les scènes de sexe sont nombreuses et n’apportent pas grand-chose à l’histoire.
Nous découvrons le quotidien de Minori, brillant ostéopathe qui travaille dans un immeuble quelque peu miteux. Minori pratique de manière particulière son métier en immobilisant ses vict… patients afin de les détendre et de les abuser sans leur consentement. Clairement son métier est idéal pour la mise en place de nombreuses scènes de sexe et l’aspect sans consentement est très désagréable.
Les deux premiers chapitres n’apportent pas grand-chose à l’histoire car ils présentent brièvement deux personnages qui mettent en exergue le côté froid et détestable de Minori. Il semblerait que cet aspect de la personnalité de Minori cache une blessure, liée à un ancien amour, Sôta. Il fuit mais finalement Sôta le retrouve. Cet évènement rend le récit un peu plus intéressant car Sôta est un personnage touchant. Minori se transforme à son contact mais cela ne fait pas oublier son côté profondément minable des premières pages.
L’histoire reste superficielle et prétexte à de nombreuses scènes de sexe qui ont le mérite d’être variées. L’autrice a beaucoup d’imagination.
Il est difficile de m’étendre sur les personnages car leur traitement demeure en surface, Minori est un être méprisable et Sôta est attendrissant mais trop naïf pour son bien.
Dans les faits, c’est l’histoire bonus qui sauve le volume. Elle est courte mais bien réalisée. Le récit est réellement drôle et touchant.
En ce qui concerne les dessins, il faut reconnaître qu’ils sont particulièrement agréables. Le trait est fin et soigné. Les personnages sont très expressifs.
L’édition est correcte avec une première page en couleurs.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Taifu Comics.
En conclusion
Minori no te est une histoire qui ne m’a absolument pas emballée, heureusement le chapitre bonus et les dessins rattrapent un peu l’ensemble.
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