Avis principal par ladybird3000
Après l’édition originale de Ranma ½ débutée en 2017 aux éditions Glénat, c’est au tour des éditions Delcourt/Tonkam de proposer une nouvelle édition pour la série Maison Ikkoku, dont le tome 1 est paru en début d’année 2020. Aussi connue sous le nom Juliette, je t’aime, il s’agit pour moi de la première série de Rumiko Takahashi que je découvre au format manga.
Dans cette histoire, nous découvrons les pensionnaires de la maison Ikkoku, dont Godaï, un étudiant qui rate tous ses concours. Alors qu’il décide de quitter la pension, il fait la rencontre de Kyoko, la nouvelle responsable qui vient juste d’arriver. Tombé sous son charme, Godaï revient sur sa décision de quitter les lieux et essaie de conquérir le cœur de la jeune femme.
Malgré l’ambiance un peu chaotique qui règne dans cette pension, le lecteur ne peut que s’attacher aux différents personnages qui ont chacun leur caractère. Il y a tout d’abord Godaï, cet étudiant qui n’arrive à rien malgré tous ses efforts. Il subit de plein fouet le comportement des autres pensionnaires et ne parvient pas à passer outre tout le bruit et l’agitation. Pourtant, il est franc et sera sans doute un allié de poids pour Kyoko. Cette dernière est assez mysterieuse au premier abord, puis on découvre qu’elle est déjà veuve à seulement 20 ans. On ressent une énorme tristesse au fond d’elle, malgré l’apparence joyeuse qu’elle se donne. Elle est également très dynamique et pleine de bienveillance.
Il y a ensuite tout un tas d’autres personnages, à commencer par les pensionnaires. Il y a tout d’abord monsieur Yotsuya, le voisin de gauche de Godaï, un homme mystérieux qui sous ses airs de travailleur cache une certaine perversité. Il y a ensuite Akemi, la voisine de droite, qui se balade toujours en petite tenue. Et enfin, il y a madame Ichinose et son jeune fils Kentaro. Tous réunis, cela donne une petite bande infernale et qui met des bâtons dans les roues de Godaï à la moindre occasion. Mais ce n’est pas tout, car d’autres personnages, extérieurs à la pension, s’ajoutent de temps en temps.
Dans ce premier volume qui est déjà bien épais, nous découvrons les personnages au fur et à mesure. Et même si Godaï avoue finalement ses sentiments assez rapidement, tout n’est pas joué d’avance. Les quiproquos et les situations font que cela ne va pas aussi bien et aussi vite qu’il le voudrait. Les pensionnaires vont encore lui en faire voir de toutes les couleurs et cela m’intrigue de lire la suite.
Concernant les dessins, même si je n’avais encore jamais lu de titre de l’autrice, je ne suis pas sans connaître son style graphique, que je trouve sympathique. Au début, les cases me semblaient un peu chargées et l’ambiance générale donnait cette impression d’être submergé. Mais au fur et à mesure de la lecture, cela devient plus fluide. Le volume contient également quelques pages couleurs très jolies.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Delcourt/Tonkam.
Tome 2 par ladybird3000
Ce second volume est tout aussi sympathique à lire que le premier et je me suis habituée au style et au fait que je trouvais cela un peu chargé par moments. Il m'a cependant fallu lire le volume en plusieurs fois, car il est assez dense et épais.
Nous continuons de découvrir les personnages et les moments de leur vie dans cette maison mais aussi parfois à l'extérieur. Ainsi, Godaï et le coach, Mitaka, continuent chacun d'essayer de séduire Kyoko et de se rapprocher d'elle. Après la déclaration d'amour de Godaï, c'est donc Mitaka qui la demande plus ou moins en mariage. La jeune femme, qui n'a pas encore envie de refaire sa vie avec un nouvel homme, va donc commencer à devoir réfléchir à cela et surtout il faudra qu'elle tranche entre les deux.
En parallèle, Godaï s'est plus ou moins embourbé dans une relation avec Kozue, cette dernière pensant qu'ils sont en couple. Il est vrai que le jeune homme ne fait rien pour démentir et a souvent des attitudes qui portent à confusion à son égard. Cela va sans doute être un frein à sa relation avec Kyoko, mais il ne fait pour le moment pas grand chose pour mettre cette relation au clair.
Enfin, les parents de Kyoko sont introduits dans la seconde partie du volume. Ceux-ci souhaitent que leur fille tourne la page et se remarie. La mère en particulier va user de différents stratagèmes pour que sa fille ouvre les yeux. La relation de Kyoko avec ses parents semble compliquée, ce qui est compréhensible puisqu'ils se fichent de son avis et essaient de mener sa vie où ils l'ont décidé eux-mêmes. A voir comment cela va évoluer, mais il semblerait que cela se calme un peu à la fin du volume.
En conclusion, l'histoire continue d'avancer tout doucement et cela me donne envie de poursuivre l'aventure.
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Delcourt/Tonkam.
En conclusion
Un premier volume assez dense mais sympathique à lire et qui permet de passer un bon moment.
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