Magic Nail Art

Magic Nail Art

Résumé :

Alors qu’elle était en train de faire sa propre manucure, Keiko Sahara, salariée ordinaire, est propulsée dans un autre monde !
Coup de chance, dans ce nouvel univers, la magie est concentrée dans les ongles et la manucure est très importante pour les magiciens. Rebaptisée Sarah par son maître et ses clients, notre héroïne commence son apprentissage de la manucure magique… Entre la quête de matériaux et sa rencontre avec Rocco, le magicien le plus puissant, elle n’est pas au bout de ses surprises !
Source : naBan

Avis principal par Beldaran

Deux ans de #Libérezlesshojos, deux ans déjà et quoi de mieux pour cela qu’un titre venant d’une petite maison d’édition qui s’est lancée avec intelligence dans la publication de séries à destination du lectorat féminin, grâce à une communication pertinente, avec des petits goodies proposés à Japan Expo mais aussi dans les librairies, oui il s’agit bien sûr des éditions naBan, avec Anna et le Prince d’Albion, Vies d’Ensemble – Au-delà des mots, et L’Aigle écarlate et le Yéti. D’ailleurs, le titre que je vais vous présenter est issu du même magasine que L’aigle écarlate et le yéti : Magic Nail Art.

C’est une œuvre d’abord diffusée via la plateforme feu (bientôt, en septembre) Piccoma. Je ne connaissais pas du tout et un isekai sur le vernis à ongles magique, bouarf cela me parlait moyen. Et pourtant, la communication soignée de l’éditeur a su me convaincre de tenter le premier volume et je ne regrette absolument pas car la lecture fut prenante.

Keiko Sahara est une employée blasée de 24 ans, qui croule sous les heures sup’ dont le quotidien est illuminé par la manucure. Mais patatra, elle est isekaiée et débaroule dans la boutique de manucure d’ongles magiques de Leed qui n’en demandait pas tant.

L’entrée en matière est plutôt bien fichue car on découvre Sarah (ils ont transformé son nom pour aller au plus simple. C’est qu’ils sont pragmatiques les gens de cet univers) qui est là depuis six mois et qui semble avoir pris plus ou moins ses marques. Elle est un peu larguée, comme nous, mais elle s’accroche, elle avance pour se faire une place dans ce monde où elle n’est qu’une pseudo curiosité, car des égarés comme elle, ils en récupèrent pas mal. C’est un point sympa car Marukawa joue avec les codes de l’isekai démontrant que les récits peuvent proposer autre chose. Cela fait partie des éléments qui m’ont fait accrocher à l’histoire, en plus de l’univers qui est très riche. En effet, si certaines informations sont données de manière « logiques », d’autres nous sont jetées et cela donne un tome assez dense.
Dans ce monde, fait de magiciens, la magie se pratique grâce à la manucure et déjà c’est un sacré concept qui est très bien exploité. Pas besoin d’aimer le nail art pour rentrer dans l’histoire, nail art qui offre de belles séances de magie.

En bref, ce premier tome est intrigant par son univers dont on devine la richesse et surtout par ses personnages.

Clairement Sarah elle galère, elle est d’une grande naïveté mais elle s’accroche et elle a proclamé un objectif haut et fort. C’est une jeune femme très agréable à suivre et je suis impatiente de découvrir ses progrès dans le milieu de la manucure magique qui est essentiellement un métier de bonhomme. Son atterrissage dans la boutique de Leed, la lie à cet être très compétent mais ronchon au passé particulièrement touchant (j’ai adoré les elfes). Le phénomène du récit se nomme Rocco, un magicien excentrique, arrogant, légèrement odieux qui suit le mouvement mais la dernière page explique l’attachement étrange qu’il éprouve envers Sarah et cela promet pour la suite. Rocco est un être trouble mais j’ai eu plus de mal avec son apprenti, Hao qui s’adoucit sous les flatteries et qui crie en permanence sur Sarah. C’est pour le moment un cliché sur pattes et par conséquent le petit, très petit bémol de ma lecture.

Les dessins sont très plaisants. Marukawa apporte beaucoup de soin aux costumes et aux décors très détaillés. Les personnages sont également soignés, leur design mais surtout leur expressivité sont bien travaillés. Le découpage est classique mais permet de mieux apprivoiser les nombreuses informations de l’univers.

L’édition est vraiment bonne. Le papier est souple et la qualité d’impression est top, surtout que l’éditeur a conservé les ajouts de couleurs qui s’insèrent parfaitement dans les pages en noir et blanc. En outre, nous avons droit à de très belles premières pages couleurs. La traduction, signée Philippe Bessault, est convaincante.

  • Scénario
  • Dessin
4

En conclusion

C’est un premier tome qui pose parfaitement les enjeux de l’histoire avec une héroïne attachante et déterminée à se faire une place dans ce nouveau monde. Une chouette découverte !

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