Lyla et la bête qui voulait mourir

Lyla et la bête qui voulait mourir

Résumé :

Dans une ville ravagée par la corruption, l’argent et la force font loi. La vie est particulièrement dure pour les chimères, mi-hommes, mi-animaux. Méprisées de tous, elles forment la plus basse des castes. Aron en fait partie. Pire, il a été élevé comme une bête par un parrain de la mafia dans le seul et unique but de tuer. Isolé et maltraité, il a gardé l’âge mental d’un enfant. Son seul refuge est un livre d’images dans lequel une petite fille aux yeux bleus emporte le héros de l’histoire au paradis. Aron ne rêve que d’une chose : trouver cet ange pour être délivré de sa vie de souffrances.
Alors quand, au cours d’une mission, il tombe sur Lyla, jeune fille aux yeux du même bleu que le personnage du conte, c’est la révélation : c’est elle qui le libérera ! Pour la première fois de son existence, il désobéit aux ordres de son maître et s’enfuit avec elle ! À présent, il a la mafia aux trousses, dans un monde qu’il ne connaît pas, avec pour compagne une fille qui le hait plus que tout… Source : Ki-oon

Avis principal par Beldaran

Les éditions Ki-oon ont accueilli dans leur catalogue le mois dernier, un duo dépareillé qui évoque fortement des titres publiés par les éditions Komikku, The Ancient Magus BrideSomali et l’esprit de la forêt ou encore L’enfant et le Maudit, même si la filiation est plus forte avec la série The Ancient Magus Bride. Le manga s’est terminé ce mois-ci au Japon et devrait comptabiliser 3 ou 4 tomes au total. Arrivée à la fin de ma lecture, c’est la déception qui prédomine.

L’histoire se déroule dans un univers où se côtoient humains et chimères dans une ambiance sombre, malgré une touche plus optimiste dans le dernier chapitre. Ce monde reste un mystère pour le moment et n’est pas réellement développé, si ce n’est l’aspect dramatique avec l’esclavage des chimères. Nous découvrons la ville où se déroule l’action, par le prisme d’une sorte de mafia, dirigée par un certain Warg qui a « dressé » Aron pour tuer. Heureusement, certains éléments montrent que la cohabitation pacifique humains/chimères est possible. Je pense que ce qui m’a le plus dérangée c’est le rythme de la narration qui est hachée et plutôt désagréable avec des situations qui m’ont fait lever les yeux au ciel. Je n’ai jamais réussi à rentrer pleinement dans le récit et à adhérer au lien tordu qui unit les deux personnages principaux. En filigrane, une quête se dessine, trouver le lieu représenté dans le livre d’images que possède Aron. Cette recherche pousse le duo sur les routes avec une ombre qui plane sur leur voyage.

Le duo est composé d’une jeune humaine Lyla et d’une chimère Aron. La première a une mère aimante. Le drame qui la touche, bouleverse totalement son monde et je trouve que sa psychologie, n’est pas vraiment bien développée. Ses réactions sont assez capillotractées et je n’ai pas réussi à éprouver d’empathie pour ses malheurs. Certaines situations la poussent à prendre une décision concernant Aron. Ce dernier est une chimère au physique impressionnant mais à la mentalité d’un enfant, dû à son « éducation » en tant qu’outil. Il est obnubilé par le personnage d’un livre d’images dont il espère que ce dernier viendra le délivrer de cette existence faite de violence. C’est le personnage qui devrait connaître l’évolution la plus intéressante.

En ce qui concerne les graphismes, ce n’est pas extraordinaire. Il y a des problèmes de proportions, notamment la tête d’Aron qui change souvent. La double page de la rencontre du duo est jolie. Les décors sont esquissés sans beaucoup de détails.

L’édition est agréable avec un logo titre très bien trouvé.

  • Scénario
  • Dessin
2.5

En conclusion

Lyla et la bête qui voulait mourir est une série que j’attendais avec impatience mais dont le récit m’a déçu et ennuyée. Je ne pense pas poursuivre l’aventure.

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