Avis principal par Beldaran
Après 44 tomes, Les Gouttes de Dieu reviennent avec la suite, Mariage. Pour moi, il s’agit d’une découverte car je démarre directement par la suite. J’ai été fascinée par ce concept de Mariage et la lecture des deux premiers volumes m’a franchement emballé, même si j’étais un peu larguée vis-à-vis des relations entre les personnages.
Le début du premier tome est intéressant car, comme le patron du restaurant Mama-Miya, j’ai découvert l’énigmatique Shizuku et son talent à « transformer » le vin.
Le vin reste donc au cœur de l’intrigue de cette suite mais s’enrichit de son alliance avec les mets qui l’accompagnent. Et contrairement à ce que je craignais, la narration n’est pas lourde. J’ai beaucoup appris. Ce qui est intéressant avec cette intelligente entrée en matière, c’est qu’elle nous permet de saisir le sens du concept de mariage et surtout brise certains préjugés concernant certaines associations, comme avec le poisson, c’est vin blanc ! C’est également l’occasion d’observer des vins venant du monde entier. Au cours de ma lecture, j’ai eu faim et soif !
La fin du volume, nous ramène au cœur du fil rouge, Les Gouttes de Dieu puisque l’histoire se déroule 1 an après l’affrontement entre Shizuku et Issei concernant les Douze apôtres.
Le récit du tome 2 décortique l’examen « final » en quelque sorte, duel palpitant autour du fromage ! J’ai été captivée par les réflexions de Shizuku afin de trouver Le vin qui accompagnera le met à merveille mais le plus impressionnant furent les descriptions des différents mariages, notamment celles de Tomine qui démontrent une maîtrise plutôt impressionnante. La bataille finale pour les Gouttes de Dieu est maintenant lancée !
Du côté des personnages, c’est léger pour le moment car je les découvre tout juste mais les frères « ennemis » se révèlent diamétralement opposés. Shizuku Kanzaki apparaît jovial, expansif, en démontrant une soif d’apprendre et une volonté à toute épreuve. A l’inverse Issei Tomine, fait fermé. Il est conscient de son talent, ça se sent et cela le rend légèrement antipathique.
Les graphismes sont plutôt classiques mais particulièrement détaillés dans la représentation des mets. J’avais l’impression de pouvoir sentir l’odeur des fromages et de percevoir leur texture.
En ce qui concerne l’édition, si on fait abstraction du papier trop fin, j’ai apprécié les différentes préfaces. J’espère qu’il y en aura dans les autres tomes car ça ajoute une touche très sympa à la série.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Glénat.
Tome 3 par Beldaran
La bataille finale pour Les Gouttes de Dieu entre Shizuku et Tomine est enfin lancée. Cependant, Shizuku, malgré son voyage d’1 an et ses découvertes, a réalisé qu’il avait du retard sur Tomine qui a démontré un génie écrasant. Ainsi, le premier chapitre du tome permet de faire une transition entre le bouillant volume 2 et le nouvel arc de ce tome qui remet sur le devant de la scène le restaurant Mama-Miya découvert dans le tome 1.
Le restaurant est invité à participer à un événement important, le festival Tokyo dine & wine qui est une bataille de mariages entre des mets particuliers, ici le curry, et le vin. C’est plaisant de retrouver les personnages et surtout d’observer qu’ils sont développés, même si Shizuku vient voler à leur secours. Le festival permet de comprendre le fonctionnement d’un point de vue financier des restaurants et autres brasseries et là certains points sont assez moches, notamment avec le retour du Romanée-Ya et ses combines louches. Le concours fait la part belle à l’ingéniosité des cuisiniers et des « marieurs ». Shizuku est redoutable et sait rebondir quand il le faut.
Le récit est toujours aussi instructif et prenant, avec un jeu équilibré entre les mariages et la pression qui monte pour savoir qui sortira vainqueur du bloc B. Les mariages sont toujours aussi agréables à découvrir et donnent toujours aussi faim et soif.
La première étape du concours passée, la finale promet d’être corsée avec des magouilles déjà en place et la thématique des sushis n’aide pas. En revanche, ce thème permet d’en apprendre plus sur Tooru. L’histoire apparaît donc bien construite et on se laisse guider au fil de nouvelles saveurs.
Petit bonus, en fin de tome, nous avons droit à une interview très intéressante des auteurs qui indiquent donner de leur personne pour décrire les différents mariages. Il y a également un petit lexique sympa et surtout la liste des mariages les plus emblématiques observés dans les premiers tomes.
Un nouvel arc intéressant débute et promet de riches découvertes gastronomiques.
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Glénat.
Tome 4 par Beldaran
Afin de se préparer au mieux pour la finale de la bataille des mariages où le sushi doit être associé au vin, nous plongeons dans l’ancienne vie de Kamoshida dont le père est maître sushi.
La première partie du volume se passe à Kanazawa où on découvre le passé de l’entêté Kamoshida et ce qu’il a laissé derrière lui. Ce passage est assez mélancolique et est sublimé par le dernier vin qui évoque le souffle du vent. Cela m’a permis de découvrir que du vin était produit au Japon, je ne pensais pas la chose possible, comme quoi. Cependant, si Kamoshida se laisse aller à la mélancolie, Shizuku, toujours égal à lui-même, fait travailler son nez et rapporte du voyage la solution à l’épineux mariage. Ainsi après de multiples recherches et essais, leurs edomaezushi sont fin prêts !
Le combat reprend dans la seconde partie et il s’annonce serré, surtout avec les combines autour du restaurant Angoulême. J’ai été surprise par l’efficacité et l’originalité du Bistro Nine. Issei Tomine insiste sur les descriptions des mariages et elles sont toujours alléchantes. Le lecteur se trouve à la même place que les spectateurs et a très, très envie de goûter les plats et les vins. Durant cette première manche, aucune équipe ne se démarque vraiment, si ce n’est le Bistro Nine pour sa rapidité et surtout pour son mariage de dernière page. La suite nous promet un combat acharné, notamment car un des membres du jury n’est pas très clair.
Honnêtement, je ne pensais pas accrocher à ce point à l’histoire mais la narration est réellement captivante. Le récit est bien construit et surtout très instructif : un plaisir de lecture. Vivement la suite !
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Glénat.
En conclusion
Les deux premiers tomes proposent un début de récit captivant, même si on a pas lu la première partie. J’espère découvrir d’autres Mariages intéressants !
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