Donne de la couleur à vos mangas
Dans le royaume de Tagareste, esprits de la nature et humains vivaient en harmonie. Jusqu’au jour où ces derniers, éblouis par les splendides gemmes créées par les esprits, décidèrent de les décimer. Des siècles plus tard, lorsque la jeune Sui découvre un puissant esprit de l’eau, elle est bien loin de se douter que son aventure déterminera l’avenir de son monde…
Source : Glénat
La lecture de ce premier volume m’a beaucoup fait penser au premier volume de Dragon Axiom. L’histoire possède quelques similarités et le personnage principal part également à la recherche de son père accompagné d’une personne voulant également voyager pour trouver quelque chose. En ces points, cela se ressemble. De plus, l’un des chapitre met également en scène une troupe itinérante. Beaucoup de points donc qui font que les deux séries se ressemblent. Mais en même temps, elles sont différentes et ont chacune leur charme. Je remercie les éditions Glénat pour m’avoir permis de découvrir ce premier volume grâce à leur service presse.
On va suivre les aventures de Sui. Dans ce monde, les esprits et les humains vivent plus ou moins en harmonie. Mais le nouveau roi pousse ses sujets à chasser les esprits afin d’obtenir leurs gemmes. Cet équilibre est donc rompu et les esprits sont martyrisés et chassés. Sui est une jeune fille qui ne se laisse pas faire et qui n’hésite pas à prendre la défense des esprits en danger, même si cela la met en péril. Elle va rencontrer Luli, un esprit de l’eau qui déteste les humains. Mais la jeune fille est tellement tenace et expressive, que celui-ci va quand même se joindre à elle dans son périple car il veut lui aussi retrouver quelque chose.
Comme je l’ai dit au début, l’histoire est intéressante, malgré quelques ressemblances avec Dragon Axiom. C’est surtout la façon de raconter qui est différente pour moi. Ici j’ai trouvé que c’était plus intéressant, car les personnages ne se contentent pas de voyager de ville en ville. Au début, c’est un peu ce qu’il font, mais en chemin ils rencontrent d’autres personnes qui vont leur proposer de les rejoindre dans leur rébellion. Les désirs de chacun se recoupant, ils vont donc accepter. C’est cette tournure qui m’a plu un peu plus que dans l’autre histoire.
Les personnages sont intéressants et déjà plutôt variés. J’aime bien Sui. Elle fait passer les autres avant elle et se fiche un peu des opinions de ses interlocuteurs. Par exemple, lorsqu’elle rencontre Luli, il a beau la repousser et lui demander de partir, elle revient toujours à la charge. C’est une fille déterminée et droite. Luli est pour le moment un peu brut et ne laisse pas entrevoir ses émotions. Mais on sent que son passé a changé quelque chose en lui et l’a rendu ainsi. Je pense qu’à force de fréquenter Sui, sa carapace pourrait finir par se briser.
Le premier tome permet surtout d’introduire les personnages, leurs buts et le monde dans lequel ils évoluent. Vers là fin du volume, quelques mystères sont dévoilés, avec certains personnages un peu énigmatiques. J’ai hâte de voir comment tout cela va évoluer et je sens que Sui va faire bouger les choses à sa manière.
Les dessins sont très jolis. Les traits sont fins et les esprits sont vraiment bien dessinés. Je trouve les dessins assez doux également.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Glénat.
Contrairement à Ladybird, j’ai préféré Dragon Axiom, tant au niveau de l’histoire que des personnages.
A l’origine, je n’avais pas vraiment l’intention d’acheter le tome, malgré la thématique « shôjo d’aventure » assez rare en France, mais comme l’auteure était à la Japan, me suis dit pourquoi pas.
Le début est plutôt sympa avec des pages en couleur dans des tons assez doux qui font offices d’introduction rapide à l’univers qui apparaît intéressant. En effet, le lien qui existe entre les esprits et les humains est chouette à découvrir, surtout qu’on sent que l’on peut être agréablement surpris du côté des esprits. Cependant, j’ai eu un mal fou à rentrer dans l’histoire, tellement la narration est brouillonne, expéditive et manque cruellement de transition. C’est sûrement dû au fait, que la série est bouclée en trois tomes et peut-être aussi parce que c’est la première œuvre de la mangaka.
En ce qui concerne les personnages, c’est le même constat, leur rencontre, leur départ : très (trop) rapide et je n’ai pas réussi à m’attacher à eux. Sui est dynamique et intrépide. Son statut semble unique pour l’instant ajoute une part de mystère au personnage. J’ai trouvé Luli plus intéressant avec son côté torturé mais qui finalement a bon cœur. Il est certain que sa personnalité n’a rien d’original mais il a une certaine classe : j’aime bien son look.
Les graphismes sont assez simples, même si on note un soin particulier apporté aux costumes et aux gros plans de villes. Les décors sont souvent assez pauvres.
Surprise par l’édition car Glénat est repassé au papier épais qui ne bave pas : youhou ! Malgré tout, quelques fautes se sont glissées dans les dialogues.
En bref, ce premier volume fait office d’introduction où plusieurs pistes nous sont dévoilées. Même si j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, il me tarde de voir comment l’auteure va traiter la suite car l’univers est intéressant.
En conclusion
Un premier volume plutôt introductif qui nous emmène dans un monde rempli de magie. L’héroïne est attachante et ne se laisse pas faire, ce qui promet de belles aventures.
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