Avis principal par Beldaran
Je découvre le travail de Yuki Yoshihara avec ce josei dont le titre et le résumé m’ont interpelée. J’ai passé un bon moment de lecture et le clin d’œil à L’Attaque des Titans m’a tuée.
L’histoire débute avec l’héroïne, Nanako, en larmes, trompée par son fiancé et dont ses pas la conduisent à l’église où elle devait se marier. C’est là qu’elle tombe entre les mains du pasteur qui lui suggère une méthode aux antipodes de son statut, une vengeance bien sanglante. Cette rencontre bouscule la vie de la jeune femme qui quitte son emploi et se trouve à faire du bénévolat pour l’église. Le premier chapitre met en scène la rencontre entre les protagonistes et le seul lien, ténu, avec les suivants, est le mariage de Nanako. Les chapitres sont relativement indépendants et de ce fait la narration manque de liant. Les différentes petites histoires sont souvent assez improbables mais laissent transparaître en filigrane de la romance entre les deux personnages principaux, notamment avec le passage classique de noël. Le ton est léger avec un humour omniprésent et des scènes cocasses.
En ce qui concerne les personnages, on ne retient que Nanako et le pasteur car les autres font simplement office de faire-valoir. Nanako est une jeune femme naïve et quelque peu docile, même si au fil des pages on comprend son souhait de se marier à tout prix. Un certain rapport de force s’installe avec le pasteur sadique. Ce dernier reste mystérieux car la mangaka nous livre peu de choses sur son passé. Cependant, il mène la pauvre Nanako à la baguette, même si cette dernière prend la main à un moment.
Les graphismes sont apparemment caractéristiques du travail de la mangaka mais j’ai vraiment eu du mal. Les décors sont réellement pauvres et très simplistes. Heureusement, les personnages sont expressifs.
L’édition est agréable, même s’il est surprenant que l’éditeur ait choisi de modifier la couleur de la couverture car cette dernière a un sens dans l’édition japonaise dont les tons se réchauffent au fil des tomes.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Soleil Manga.
En conclusion
Le diable s’habille en soutane propose une comédie légère qui souffre d’un récit inégal.
User Review
0 (0 votes)