Tome 11 par Beldaran
Voilà, Last Game c’est terminé. La série fut à l’image de ce tome : fraîche, drôle et émouvante.
Suivre le récit du point de vue du garçon aura vraiment été intéressant et appréciable car oui cela change des autres titres. En 11 tomes, les différents personnages grandissent, évoluent sous nos yeux, Soma est celui qui a le plus changé d’ailleurs, démontrant ainsi que les personnages secondaires ne sont pas simplement des faire-valoir.
Je n’ai pas trouvé de longueurs au fil des volumes, même si le fait que Kujo ne percute pas, a pu être rageant mais cela a poussé Yanagi dans ses retranchements pour mon plus grand plaisir.
Il n’y a pas vraiment de surprise dans ce tome final, quoique, Kujo restant Kujo, nous avons droit à des dialogues succulents et des passages cocasses. La fin du volume 1 annonçait ce final mais l’auteur l’a bien amené. Le duo reste mignon jusqu’au bout notamment avec le premier rencard dans un lieu improbable. Il est chouette de constater que les caractères des personnages ne changent pas et Yanagi ferait presque même pitié : la dernière page est absolument formidable.
Finalement, la mangaka a réussi à adapter des scènes classiques à sa sauce, les rendant intéressantes et sortant des sentiers battus. Les graphismes sont simples mais offrent des visages très expressifs.
Last Game fut une série très agréable à lire, en proposant de suivre l’histoire d’amour du point de vue du garçon.
J’aime beaucoup le dessin de ce manga, en particulier l’héroïne. On peut suivre son évolution physique avec l’âge et avec la découverte de ses sentiments vis-à-vis de Yanagi.
Ce manga est également très drôle en caricaturant les stéréotypes du Shojo. Mais ces moments de détente alternent avec des pages plus tendres. Cela permet de s’attacher à ce couple naissant ainsi qu’à une belle galerie de second rôles.
En conclusion, ce manga est une bonne lecture.