La Sorcière du Château aux Chardons

La Sorcière du Château aux Chardons

Résumé :

Marie Blackwood, surnommée “la sorcière noire d’Albion“, vit à Édimbourg où elle tient une petite boutique de magie. Héritière d’une puissante famille orthodoxe, elle est aussi et surtout une femme solitaire. Mais quand l’église lui impose de devenir la tutrice du « sang de la juste indignation », adolescent aux origines obscures, un nouveau quotidien s’ouvre à elle… Sera-t-elle capable de lui enseigner la magie, et surtout, de contenir toute sa puissance ? Source : Akata

Avis principal par Beldaran

Quatre ans après la sortie du premier tome de Goodnight, I love you…, les éditions Akata, nous proposent de découvrir une nouvelle série, également en quatre volumes, de John Tarachine, La Sorcière du château aux chardons. C’est la lecture idéale en ce mois d’octobre : Écosse + magie = combo gagnant, du moins en ce qui me concerne. Il est très plaisant de retrouver l’autrice dont j’aime beaucoup les dessins. J’ai apprécié ce premier tome.

Édimbourg. Époque contemporaine. Une boutique de magie. La Sorcière noire d’Albion, Marie Blackwood, s’apprête à accueillir son premier disciple, Théo, 13 ans et, accessoirement incarnation du Sang de la Juste Indignation. Le tout encadré par l’Église qui tient les sorcières et les sorciers sous sa coupe, en les utilisant.

L’histoire se met en place lentement. A l’image de Théo, nous découvrons un univers régit par les esprits, nombreux, ainsi que leurs liens avec les sorcières. Difficile de ne pas penser à The Ancient Magus Bride, à cause du lien maitresse-apprenti mais surtout, à cause du fonctionnement de la magie et des échanges avec les esprits.

Le quotidien solitaire, bien huilé, de Marie, est chamboulé par l’arrivée du garçon, tout aussi solitaire qui, n’y connaît rien en interactions sociales et rien en esprits, ce qui distille quelques moments de tension bien placés.

Il s’agit d’une phase de découverte. Marie est touchée par le côté candide de Théo qui s’émerveille de tout. Si nous cernons Théo, ou du moins, avons une idée de son passé, celui de Marie reste mystérieux, malgré quelques menues informations. La relation qu’ils commencent à créer est touchante. Leur première mission commune permet de comprendre un peu plus le fonctionnement de la magie et de saisir la puissance de Théo.

Il se dégage des pages une atmosphère mélancolique qui est en parfaite adéquation avec la lenteur de la narration, bousculée par l’arrivée d’un français qui apporte un éclairage sur la naissance du Sang de la Juste Indignation. Encore une fois, je suis toujours surprise de constater le succès au Japon de Ce personnage historique français.

Pour la suite du récit, nous quittons l’Écosse pour la France et cela s’annonce mouvementé pour le petit Théo.

Le trait de l’autrice est fin, ce qui offre des personnages soignés. J’aime le fait que l’autrice varie leurs tenues, surtout dans les dernières pages où Marie est très classe. Les esprits sont à la fois charmants et inquiétants avec un bestiaire varié. Les décors sont travaillés et permettent une belle immersion dans l’histoire. Le découpage est classique mais efficace et offre de jolies pleines pages.

L’édition est soignée. Le papier est épais mais reste souple et la qualité d’impression est bonne. La traduction signée Olivier Malosse est impeccable.

  • Scénario
  • Dessin
3.5

En conclusion

La Sorcière du château aux chardons propose un premier tome convaincant. C’est avec plaisir que je suivrai cette tranche-de-vie fantastique.

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