Donne de la couleur à vos mangas
Maïn a obtenu gain de cause après une discussion acharnée au temple et est devenue apprentie prêtresse en robe bleue. Elle commence son travail au temple et peut enfin lire des livres dans la sacro-sainte bibliothèque. Cependant, ses soucis ne sont pas pour autant terminés, car elle va devoir apprendre à présent à composer avec les problèmes induits par les classes sociales ainsi qu’avec des servants difficiles. Source : Ototo
Le second arc tant attendu de La Petite Faiseuse de Livres est enfin arrivé chez nous, et avec les deux premiers volumes en même temps !
A la fin de la première partie de l’histoire, Maïn obtenait l’accord pour devenir prêtresse en robe bleue malgré sa condition sociale. Dans ce second arc qui débute, nous la découvrons donc dans ce nouveau rôle et elle va enfin pouvoir mettre la main sur des livres et lire autant qu’elle le veut, ou presque. En effet, elle doit quand même remplir son rôle de prêtresse et notamment réussir à gagner la confiance et le respect de ses trois nouveaux servants, qui n’ont pas dit leur dernier mot et ne comptent pas se laisser dominer si facilement par une enfant issue du bas peuple.
C’est un plaisir de retrouver Maïn et ses amis, mais aussi de découvrir de nouveaux personnages et un nouvel aspect de ce monde fantastique dans lequel elle a été projetée. Maïn va donc devoir composer avec ses trois servants, Fran, le plus âgé, et Delia et Gil, deux enfants. Alors que le premier est poli et serviable, les deux autres sont tout le contraire. Delia a été placée sous les ordres de Maïn uniquement pour garder un œil sur elle et tout rapporter au père supérieur. Quant à Gil, il vit à l’orphelinat rattaché au temple et ne respecte pas du tout Maïn. Nous découvrons donc un peu mieux chacun d’eux ainsi que ce nouvel environnement au sein du temple. Comme elle vient des bas quartiers et qu’elle n’a aucune idée des manières des nobles de ce monde, Maïn ne sait pas comment se comporter, ni comment se vêtir pour les différentes occasions. Une simple sortie en ville lui vaut des réprimandes, car elle ne s’y prend pas correctement.
J’aime beaucoup en découvrir plus sur cet univers et sur les règles qui le régissent, et cela en même temps que Maïn. Le lecteur est au même niveau qu’elle et découvre les choses au fur et à mesure qu’elles se présentent.
Ces deux premiers volumes permettent donc d’en apprendre un peu plus sur le fonctionnement du temple et sur les trois servants assignés à Maïn. Elle réussit finalement assez facilement à gagner leur respect, en agissant fidèlement à elle-même et en rassurant chacun sur ses craintes. La suite de l’histoire s’oriente vers l’orphelinat et sa face cachée. Ce que nous découvrons est horrifiant et j’ai hâte de découvrir la suite pour voir comment cela sera traité.
Les dessins sont toujours confiés à la même dessinatrice et sont toujours aussi sympathiques. Les volumes contiennent à nouveau des bonus sous la jaquette et des chapitres textuels en fin de volume.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo Manga.
La suite des aventures de Maïn est arrivée et j'ai beaucoup aimé lire ce nouveau volume. Dans celui-ci, elle continue d'apporter de nouvelles inventions, inconnues de ce monde fantastique, et surtout elle fait tout pour redresser l'orphelinat et prend son rôle de nouvelle directrice d'orphelinat très au sérieux.
Ce que j'ai bien aimé, c'est qu'elle vient en aide aux orphelins, mais que cela va également lui être utile, puisqu'elle va pouvoir les mettre au travail pour fabriquer du papier et récupérer les matières premières. Ce faisant, elle donne un objectif et une raison d'être à ces orphelins qui étaient jusque là tapis dans une cave, passant leur journée à attendre un maigre repas. Et les voilà qui reprennent des forces et commencent à apprécier le fait de vivre, tout simplement, et de pouvoir manger un peu mieux.
En parallèle, nous voyons que ses servants, notamment Gil et Delia, progressent dans leur rôle et se dévoilent de plus en plus. J'aime beaucoup voir le changement des personnages au contact de Maïn, cette enfant qui n'en est pas vraiment une. Il y a également Lutz qui a énormément progressé et qui améliore ses compétences pour devenir commerçant de jour en jour. J'ai beaucoup aimé le passage où il est confronté à son grand frère, car cela montre à quel point il a mûri et grandi.
Enfin, ce volume regroupe d'autres éléments intéressants, comme de nouvelles inventions, mais aussi la découverte d'une nouvelle fête à laquelle Maïn n'avait encore jamais assisté. Nous découvrons les différentes facettes de cette fête, avec son côté populaire et son aspect plus religieux.
Le volume contient à nouveau un chapitre bonus du scénariste, dans lequel nous découvrons le moment où les enfants vont cueillir les taos pour la fête. Cette fois-ci, j'ai eu un peu de mal à suivre le récit cependant, notamment car j'avais du mal à savoir qui parlait, ce qui m'a dérangée dans la compréhension du texte.
En conclusion, l'histoire se poursuit tranquillement, dévoilant toujours de nouveaux personnages et de nouveaux éléments de ce monde intrigant.
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo Manga.
Dans ce nouveau volume, nous nous concentrons un peu plus sur Lutz, qui n'arrive toujours pas à convaincre sa famille de son envie à devenir marchand. Cela va même aller encore plus mal, lorsqu'il va demander à ses parents le droit de sortir de la ville pour continuer son apprentissage auprès de Benno. On voit à quel point il est différent de ses frères, ces derniers n'ont aucune considération pour son travail, sans doute car ils ne comprennent pas vraiment ce qu'il fait. De plus, son père est fortement contre le fait de le laisser quitter la ville, mais comme il ne lui explique pas les raisons de son refus, leur relation devient compliquée.
Maïn va pouvoir venir en aide à Lutz, ou plutôt c'est le grand prêtre qui va lui proposer une solution. En effet, il propose une réunion familiale où chacun pourra s'exprimer. Le grand prêtre servant de médiateur, afin de réguler la conversation et éviter les engueulades inutiles. J'ai trouvé ce passage sympathique, et cela permet de mieux comprendre le point de vue de chaque personnage. Ainsi, la situation de Lutz va s'améliorer et il va pouvoir avancer dans son apprentissage. A la fin du volume, nous voyons l'issue de la discussion dans un chapitre bonus, permettant ainsi de conclure ce passage sur une note positive.
Enfin, nous voyons que la situation de Maïn risque de changer en grandissant. En effet, son pouvoir magique risque d'être convoité par les hommes riches, ces derniers cherchant à avoir des héritiers aux forts pouvoirs magiques. Ainsi, elle doit commencer dès maintenant à s'instruire et à se rendre utile, afin d'avoir un futur sur lequel elle pourra influer et ne se fera pas marcher dessus. De plus, elle ne peut révéler le moyen qu'elle a découvert de réduire son surplus magique, car cela pourrait nuire aux enfants porteurs de la dévorante, plus que cela pourrait les aider. Cela permet d'apporter de nouveaux éléments intéressants à l'intrigue et à cet univers si vaste dont on ne connaît pas encore tout.
En conclusion, un nouveau volume intéressant à lire et dévoilant de nouveaux aspects de cet univers riche et dans lequel les personnages continuent d'évoluer à leur rythme.
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo Manga.
Nous continuons notre aventure aux côtés de Maïn, qui s'entoure de nouvelles servantes. D'un côté, il y a Wilma, à qui elle confie la gestion de l'orphelinat et la garde des petits, tout en lui demandant de continuer à dessiner pour elle. D'un autre côté, il y a Rosina, qui va lui apprendre à jouer du Verspiel, un instrument de musique, et qui devra s'occuper des autres tâches avec les autres servants durant le reste du temps.
Mais Rosina ne va pas vraiment se comporter comme Maïn le souhaite. En effet, elle était auparavant au service de dame Christine, une apprentie prêtresse en robe bleue qui affectionnait particulièrement les arts. Elle avait pour habitude d'avoir des servantes qui étaient douées en arts et ne faisaient que ça de leur temps, tandis que d'autres servants s'occupaient des tâches ingrates. Maïn va devoir faire comprendre à Rosina qu'elle n'est pas comme son ancienne maîtresse et qu'elle attend d'elle de travailler en dehors des séances d'apprentissage de l'instrument. Cela soulève d'ailleurs des problèmes avec les autres servants qui trouvent que Rosina ne travaille pas comme elle le devrait.
En dehors de cela, Maïn continue d'essayer de créer des livres. Elle souhaite faire un livre pour l'enfant à naître de sa mère, mais pour cela il lui faut de l'encre. Cette ressource étant particulièrement chère, elle va se lancer dans une nouvelle fabrication. Cela sera sans doute très intéressant.
De son côté, le grand prêtre commence à se poser des questions. Alors que Maïn lui montre un texte qu'elle a adapté pour être à la portée des enfants, ce dernier lui demande qui elle est vraiment, car une enfant telle qu'elle ne devrait pas pouvoir s'approprier de vieux récits complexes et si bien les réécrire ensuite. Le volume suivant sera donc très certainement intéressant sur ce point.
Le volume se termine sur un chapitre bonus et sur un chapitre écrit comme c'est le cas à chaque fois. Les deux sont intéressants à lire et permettent encore une fois d'avoir des points de vue différents de celui de Maïn.
En conclusion, l'histoire se poursuit et un nouveau personnage remet en question les connaissances de Maïn, ce qui apportera sans doute un peu d'intrigue supplémentaire au volume suivant.
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo Manga.
Avec ce volume, nous arrivons enfin vers la concrétisation du rêve de Maïn, même si ce n'est encore que le début. Mais elle parvient enfin à créer son premier livre relié, et c'est une étape importante pour elle.
Avec l'aide de beaucoup de personnes, mais surtout de Wilma pour les dessins et de sa sœur pour la reliure, Maïn tient enfin entre ses mains son premier livre illustré. A cause d'un mauvais calcul, le nombre d'ouvrages ne pourra cependant pas augmenter et Maïn part rapidement sur l'idée de créer un nouveau livre, avec une autre histoire. Nous verrons par la suite ce qu'elle aura décidé de faire. En tout cas, le livre est là et Benno tombe des nues quand il comprend que Maïn ne compte pas du tout le vendre et s'en servir à l'orphelinat. Je trouve cela très drôle à chaque fois, de voir Benno admiratif des idées et du travail de Maïn, s'imaginer en tirer profit, puis découvrir qu'il ne touchera pas une seule pièce du travail dépensé. Le pauvre, il supporte bien des choses avec notre petite faiseuse de livres.
Il y a également le grand prêtre qui va avoir une demi réponse à son questionnement concernant Maïn. En gros, elle ne se mouille pas trop et lui donne une explication qui tient la route, sans en dévoiler trop. Mais malgré cela, il continue de la soutenir, ce que je trouve admirable et un soutien de poids.
Le chapitre bonus du roman concerne Delia et nous raconte comment elle a vécu la demande de Maïn qui consistait à lire son livre la première et donner son avis. Cela permet d'en apprendre un peu plus sur ce personnage, mais aussi sur ce qu'il se passe à l'orphelinat et que l'on ne voit pas forcément puisqu'on se concentre sur Maïn.
En conclusion, le livre tant attendu est enfin créé, mais les aventures sont loin d'être terminées et j'ai bien hâte de lire la suite.
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo Manga.
Cette fois-ci, nous repartons du côté de la religion et du rôle de prêtresse de Maïn. Mais d'abord, elle va confectionner de la colle et des bougies avec de la peau de cochon. Pour cela, elle va encore une fois recevoir l'aide de plusieurs personnes, notamment les enfants de l'orphelinat.
Ce qui est intéressant, c'est la suite du volume et la partie où Maïn va devoir endosser son rôle de prêtresse. Elle va recevoir sa robe, qui est très jolie, même si elle va rapidement finir abîmée.
L'ordre des chevaliers a pour mission d'abattre un trombé. Et pour cela, ils ont besoin d'un prêtre à la fin de l'abattage pour effectuer la prière. Comme le grand prêtre doit prêter main forte lors du combat, il propose donc Maïn comme prêtresse. Mais les choses ne vont pas se dérouler comme prévu, notamment car l'un des chevaliers chargés de protéger Maïn durant le combat, ne va en faire qu'à sa tête. Il est un nouveau noble et ne conçoit pas qu'une fille du bas peuple soit ici en tant que prêtresse. Il la rabaisse et va même jusqu'à la menacer et la blesser, ce qui va faire dégénérer la situation. Comme on l'avait déjà vu dans un volume précédent, la magie de Maïn a des propriétés étranges faisant pousser le trombé.
La fin du volume m'a bien plu, car plusieurs personnes prennent le parti de Maïn et la défendent contre la raclure qui a osé s'en prendre à elle. De plus, elle dévoile son pouvoir, peut-être même un peu trop au goût du grand prêtre, et rabat ainsi le caquet de ce malappris de chevalier. Mais ce dernier n'a pas encore reçu de punition, ce qui n'a pas apaisé ma colère envers lui.
Le chapitre bonus du roman nous porte aux côtés du second chevalier chargé de protéger Maïn. Cela permet d'en apprendre plus sur lui, sur l'ordre des chevaliers et sur le chevalier qui a menacé Maïn. En lisant ce chapitre, on a encore plus envie que le karma lui revienne en pleine tête, car il est vraiment infecte avec quiconque est moins gradé que lui.
En conclusion, un volume très intéressant où la religion et le rôle de prêtresse de Maïn sont mis en avant, vivement la suite.
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo Manga.
En conclusion
Une reprise qui était attendue et que j’ai autant appréciée que la première partie. A suivre !
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