La Petite Faiseuse de Livres

La Petite Faiseuse de Livres

Résumé :

Une étudiante s’est réincarnée en fille de soldat dans un monde caractérisé par l’illettrisme et une absence quasi-totale de livres. Elle a beau vouloir lire, rien ne le lui permet. Alors que faire s’il n’y a pas de livres ? Il suffit de les faire soi-même ! Son but est de devenir bibliothécaire ! Pour pouvoir vivre entourée de livres, il faut bien commencer par en faire un ! Une biblio-fantaisie pour les amoureux des livres, par des amoureux des livres ! Source : Ototo Manga

Avis principal par ladybird3000

Nouveauté des éditions Ototo pour le mois de février, La Petite Faiseuse de Livres est à l’origine un light novel scénarisé par Miya Kazuki et illustré par You Shiina, s’intitulant Ascendance of a Bookworm. Ce light novel compte pour le moment 5 parties, soit 23 volumes. La présente adaptation en 7 volumes couvre la première partie de l’histoire. La seconde partie est en cours de pré-publication en manga au Japon depuis 2018 et compte pour le moment 2 volumes.

Dans cette série, nous découvrons Urano, une jeune étudiante qui adore lire. Lors d’un séisme, elle perd malheureusement la vie, écrasée sous une énorme pile de livres. Elle adresse alors un souhait à Dieu, celui de pouvoir lire de nouveaux livres dans sa prochaine vie. La voilà qui se réveille dans le corps d’une fillette, Maïn. Tous les souvenirs de l’enfant lui arrivent en mémoire de plein fouet et elle va devoir apprendre à vivre dans cet univers moyenâgeux. Mais le pire pour elle, c’est qu’il semble n’y avoir aucun livre dans cet endroit.

Les mangas isekai sont assez courants, mais celui-ci m’intriguait de part l’histoire qui nous rapproche d’une jeune fille qui va se retrouver dans un monde sans livre. J’ai beaucoup aimé ce premier volume, notamment grâce à l’univers qui nous est présenté. Pour le moment, rien de magique ni de surnaturel, la seule chose qui sort de l’ordinaire concerne la couleur des cheveux des personnages et les fruits étranges qu’ils récoltent. Ce qui est intéressant, c’est qu’Urano va être projetée dans le corps de Maïn, une fillette de constitution fragile et qui a apparemment échappé de peu à la mort. Comme Maïn est une enfant qui n’est jamais ou très peu sortie de chez elle, Urano ne connaît pas ce nouvel environnement même si elle acquiert les souvenirs de l’enfant. De ce fait, à chaque fois qu’elle va découvrir quelque chose, cela permet de l’expliquer en même temps au lecteur qui est aussi ignorant qu’elle. De plus, j’ai trouvé cela intéressant que lorsqu’Urano se sert d’un vocabulaire que l’enfant ne connaissait pas, comme la langue est différente, cela sort comme du charabia pour les autres. Bref, autant d’éléments intéressants et bien réfléchis qui m’ont permis de m’immerger dans cet univers, en même temps qu’Urano.

Le thème principal concerne les livres et leur absence dans ce nouvel univers. Pourtant, plus elle avance, plus Urano va se rendre compte qu’il y a bien la possibilité de créer des livres, puisque l’encre existe, le papier également et l’écriture est utilisée par certaines personnes. Elle va même trouver le graal, mais celui-ci sera inaccessible pour l’enfant qu’elle est. Les livres semblent inaccessibles, notamment à cause du coût et des connaissances trop maigres de son entourage, qui ne sait apparemment pas très bien écrire. Mais Urano ne renonce pas et va tout faire pour acquérir les connaissances pour écrire et aussi pour essayer de créer elle-même un livre. C’est donc quelque chose que j’ai hâte de suivre à ses côtés.

Enfin, il y a également le mode de vie de la famille qui va être un choc pour Urano. Elle va découvrir que l’hygiène est loin d’être au top, la poussière couvre le sol et aucun produits pour la toilette n’existe ou est peut-être trop coûteux. C’est ce que j’ai bien aimé dans ce premier volume, car cela se rapproche d’une époque lointaine et semble donc assez réel. Urano va redoubler d’astuces pour prendre soin de son nouveau petit corps et essayer de se sentir un peu mieux dans sa peau. Ce faisant, sa famille va commencer à s’inquiéter et trouver qu’elle a changé. En effet, l’enfant qui était jusque là sage et renfermée à cause de sa santé, devient maintenant curieuse de tout et veut aider aux tâches, tout en créant des mélanges étranges mais efficaces.

J’ai également beaucoup aimé les dessins qui nous plongent vraiment dans cet univers qui pour le moment n’a rien de l’heroic-fantasy, à voir si cela changera ou pas par la suite, mais pour le moment je l’aime tel qu’il est présenté. Les décors extérieurs renforcent la première impression d’un monde où la population est pauvre et vit simplement. J’ai trouvé ces décors très réussis. Les personnages sont également bien réalisés, tout comme les expressions. On ressent parfois la frustration que peut ressentir Urano, surtout qu’on sait dans quel monde elle vivait et dans quel monde elle se retrouve.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo Manga.

Tome 2 par ladybird3000

La Petite Faiseuse de Livres T2

J'ai beaucoup aimé lire ce second volume, tout comme cela avait été le cas pour le tome 1. A partir de maintenant, je parlerai d'Urano en la nommant Maïn, puisque c'est le nouveau nom qu'elle porte et que ce sera sûrement plus clair ainsi.

Nous continuons donc d'évoluer aux côtés de Maïn qui souhaite à tout prix écrire et créer un livre. Elle va faire face à plusieurs problèmes et échecs, mais également à quelques succès, ce qui lui permet de ne pas déprimer complètement.

J'aime bien le fait qu'elle apporte des choses nouvelles à son entourage, car elle a son expérience de sa vie précédente. Mais je me demande quand même parfois pourquoi ses parents ne se rendent pas compte que quelque chose a changé en elle. Maïn est quand même une enfant, fragile qui plus est, et elle sait tout d'un coup faire beaucoup de choses sans les avoir appris, ce qui devrait paraître étrange à son entourage. Mais si on passe sur ce détail, la lecture est plaisante. Tout comme le fait qu'elle apprenne à écrire avec cet alphabet inconnu pour elle.

Il y a un aspect qui m'intrigue dans cet univers, c'est le fait que certains éléments fantastiques semblent s'y glisser de temps en temps. Comme par exemple le paroutier, cet arbre étrange qui disparaît aussi vite qu'il est apparu, après avoir balancé ses fruits au loin. Je suis assez intriguée d'en apprendre plus sur cet univers et voir si l'intrigue porte sur autre chose que sur le fait que Maïn arrive à créer un livre.

En conclusion, un second volume intéressant et intrigant qui donne envie de découvrir la suite.

Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo Manga.

Tome 3 par ladybird3000

La Petite faiseuse de livres Vol.3

Avec ce volume, il n'y a plus de doute possible, la magie est bien présente dans ce monde et le mal qui ronge Maïn pourrait être d'ordre fantastique. J'ai vraiment hâte que cet aspect soit développé, car cela semble vraiment intéressant et m'intrigue au plus haut point.

Le baptême de Tuuli arrive enfin et on comprend maintenant comment cela marche. A 7 ans, les enfants sont baptisés et deviennent apprentis. Puis à l'âge de 15 ans ils deviennent adultes. Maïn a pour le moment 6 ans et sa constitution fragile l'empêche d'autant plus de pouvoir faire ce qu'elle veut.

Mais dans ce volume, elle avance d'un grand pas vers son objectif. En effet, même si plusieurs de ses stratégies ont échoué, elle va trouver des alliés pour l'aider à réaliser du papier. Pour cela, elle va s'allier à Lutz et un adulte nouvellement rencontré. J'ai beaucoup aimé tout ce passage qui est très intéressant, tout comme la fabrication de papier japonais qui ne semble pas une mince affaire.

Enfin, ce que j'ai apprécié également, c'est le fait que certains personnages commencent à se rendre compte, enfin, que Maïn a quelque chose d'étrange. Quelques adultes remarquent que ses capacités et son savoir sont étranges pour une enfant de 6 ans. Et surtout, ils parlent de son comportement et de ses bonnes manières qui ne collent pas à une enfant pauvre, mais plus à une enfant de noble.

En conclusion, le volume suivant s'annonce intéressant au vu des dernières pages. De plus, de nombreux aspects ont été évoqués et m'intriguent fortement, me donnant très envie de lire la suite.

Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo Manga.

Tome 4 par ladybird3000

La Petite faiseuse de livres Vol.4

Dans ce volume, les choses deviennent de plus en plus concrètes pour Maïn. Avec l'aide de Lutz pour la fabrication et de Benno pour l'apport d'outils, Maïn va réussir à créer du papier. Cela prend quand même du temps et Maïn se rend compte au fur et à mesure qu'elle a oublié des éléments ou qu'elle n'a pas pensé à certaines choses. Mais tout se résout assez facilement avec l'aide de ses compagnons.

La partie intéressante concerne aussi Lutz et le fait qu'il s'est rendu compte que Maïn n'était pas elle-même. Il la confronte donc et essaie de comprendre comment cette personne a pu prendre le corps de Maïn. Ce n'est pas chose facile à expliquer, d'autant plus que la véritable Maïn a été emportée par la fièvre. Mais au final, j'ai trouvé les explications et le choix de Lutz bien amenés. De plus, cela permettra à notre Maïn d'être plus elle-même lorsqu'elle est avec Lutz, puisqu'il connaît maintenant la vérité.

Enfin, Maïn et Lutz vont devoir s'enregistrer dans la guilde commerçante, afin de pouvoir commercialiser leur papier. En effet, même si c'est Benno qui leur achète tout, puisqu'ils ont passé un accord, il faut tout de même être enregistré pour faire cela dans les règles. Mais il n'est pas courant que des enfants soient enregistrés par une personne qui n'est pas de leur famille. De ce fait, les voilà tous les trois convoqués par le maître de la guilde. Ce personnage n'est autre que celui qui apparaissait dans l'histoire courte bonus en fin du volume précédent écrite par l'autrice du roman. Ce volume contient également une autre histoire de l'autrice, cette fois-ci mettant en scène des apprentis artisans travaillant pour un artisan que Maïn et Lutz rencontrent dans ce volume.

En conclusion, une lecture plaisante, le fantastique et l'univers gagneraient à être plus développés.

Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo Manga.

Tome 5 par ladybird3000

La Petite faiseuse de livres T5

Ce volume est très intéressant à lire et se finit un peu mal pour Maïn, faisant regretter au lecteur de ne pas avoir la suite sous la main.

Maïn et Lutz rencontrent Frida, la petite fille du maître de la guilde. Elle apprend à Maïn qu'elle est atteinte du même mal qui l'empêche de grandir aussi vite et bien que les autres enfants. Cette maladie s'appelle la dévorante et pour en guérir, il faut beaucoup d'argent, ce qui va être compliqué pour Maïn. Mais cette dernière ne se démonte pas et garde espoir en sa force de vouloir aller de l'avant.

La fabrication de papier n'avance pas vraiment dans ce volume. Ce sont plutôt les autres fabrications de Maïn qui sont mises en avant, en particulier les barrettes. La partie commerce de l'histoire est bien développée ici et on voit aussi les efforts que fournit Lutz pour réaliser son rêve et convaincre sa famille.

On se rapproche doucement de la fin puisqu'il ne reste que deux volumes. J'ai donc vraiment hâte de pouvoir lire la suite afin de découvrir ce qu'il va arriver à Maïn mais aussi aux autres personnages.

Le volume contient encore une fois une histoire bonus en fin de volume, sous forme de texte. Dans celle-ci, nous découvrons ce qu'il s'est dit durant la réunion des dirigeants des grands magasins. C'est assez intéressant pour connaître un peu la situation économique, mais aussi et surtout pour savoir comment les barrettes de Maïn ont eu autant de commandes alors que le produit n'est pas encore en vente.

En conclusion, j'attends toujours que le côté fantastique soit plus développé, mais j'aime tout de même lire cette série qui avance au rythme de Maïn et de ses "inventions".

Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo Manga.

Tome 6 par ladybird3000

La Petite faiseuse de livres T6

Voici l'avant dernier volume de cette série qui conclut la première partie de l'adaptation manga. Dans ce volume, nous en découvrons beaucoup plus sur la maladie qui dévore Maïn, mais aussi sur Frida et comment elle a pu échapper à son triste sort.

La dévorante ne peut pas vraiment être guérie et il faut utiliser des objets magiques onéreux pour réduire son emprise et ainsi gagner du temps. Frida faisant partie d'une classe plus riche que Maïn et grâce à l'influence de son grand-père, elle a pu se lier à un noble afin d'obtenir ces objets tant convoités. Mais pour Maïn, c'est différent, car se lier à un noble reviendrait à devenir une esclave sans garantie de savoir comment elle sera traitée.

Toute cette partie du volume est donc assez sérieuse et pesante. Pourtant, l'attitude de Maïn et la façon dont cela est raconté font qu'on voit une lueur d'espoir. Le moment où Maïn se retrouve en famille est très touchant. Elle se rend compte que cette nouvelle famille lui tient à cœur et qu'elle se sent réellement chez elle. Le passage où elle leur révèle la nature de sa maladie est également très émouvante.

En parallèle, la création du papier continue. On sent qu'on arrive à la fin de cette partie de l'histoire, puisque le papier est finalisé et sur le point d'être vendu. Et aussi car on sait enfin quel mal ronge Maïn et on connaît son choix pour la suite. Mais un rebondissement pourrait survenir, d'autant plus quand on lit le chapitre bonus présent en fin de volume, qui donne de nouvelles pistes.

En conclusion, j'ai hâte de lire le dernier volume pour connaître la conclusion de cette partie. Et cela me donne aussi envie de poursuivre les aventures après cela et d'en découvrir encore plus sur cet univers.

Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo Manga.

Tome 7 par ladybird3000

La Petite faiseuse de livres T7

Ça y est, c'est le dernier volume adaptant la première partie du light novel original. A savoir que la seconde partie est déjà en cours d'adaptation au Japon par la même mangaka avec 5 volumes pour le moment. La troisième partie est également en cours d'adaptation avec 3 volumes actuellement et par une mangaka différente : Ryo Namino.

Mais pour en revenir à ce septième volume, nous retrouvons Maïn qui a fait le choix de rester dans sa famille, au risque de trépasser à cause de la dévorante. Elle explique la raison de cette décision à son amie Frida, qui ne la comprend pas vraiment.

Maïn va enfin pouvoir être baptisée et c'est un passage très intéressant et instructif, puisqu'on y découvre le temple et l'histoire des dieux de ce monde. J'ai trouvé cela très sympathique et cela permet d'en apprendre plus sur les croyances de ce monde et la possible provenance de la magie. Mais ce qui va intéresser Maïn par-dessus tout, c'est le fait de pouvoir écouter un conte tiré directement d'un livre. Elle va également découvrir que le temple renferme une bibliothèque mais que seuls les prêtres et prêtresses peuvent y avoir accès. On peut donc rapidement s'imaginer ce qu'elle va vouloir faire : devenir apprentie prêtresse. Mais ce chemin n'est pas du goût de tous, tout d'abord ses parents s'y opposent car il s'agit d'un travail pour les orphelins, les apprentis étant coupés de leur famille et considérés comme des moins que rien. Mais il y a également Benno que cela embête, car Maïn est déjà apprentie et a un lien avec la guilde. Enfin, Lutz est également un peu déçu car Maïn lui avait promis de créer des livres ensemble.

Tout va rapidement s'enchaîner et on va découvrir que le temple et en particulier le père supérieur, ne reculeront devant rien pour obtenir Maïn, surtout depuis le moment où ils ont découvert sa maladie. J'ai beaucoup aimé lire tout ce passage, même s'il a fait remonter des émotions négatives, car cela permet de découvrir de nombreuses choses sur l'univers mais aussi sur la dévorante. Cela me donne d'autant plus envie de découvrir la suite de l'histoire.

Le volume se termine sur une très belle double page, montrant Maïn entourée par les gens qu'elle aime. Le chapitre bonus sur le quatre-quarts est sympathique et j'ai beaucoup aimé l'histoire courte racontée du point de vue de Corinna. Cette histoire permet de découvrir pourquoi Benno est si attaché à Maïn et j'aime bien lire ces histoires courtes à chaque fin de volume.

En conclusion, une première partie qui se conclut en beauté et qui m'a beaucoup intéressée. C'est même peut-être le volume le plus intéressant depuis le début. J'espère que la suite paraîtra bientôt chez nous.

Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo Manga.

  • Scénario
  • Dessin
3.8

En conclusion

Un très bon premier volume que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire.

Envoi
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