Résumé :
Assassination Classroom en mode RPG !
M. Koro est de retour ! Et le voilà devenu le Roi démon d’un RPG! Dans un monde de magie et d’épées, une étrange aventure commence pour Nagisa, Karma et leurs camarades de la classe E ! Source : Kana
Donne de la couleur à vos mangas
Assassination Classroom en mode RPG !
M. Koro est de retour ! Et le voilà devenu le Roi démon d’un RPG! Dans un monde de magie et d’épées, une étrange aventure commence pour Nagisa, Karma et leurs camarades de la classe E ! Source : Kana
Après l’adaptation animée, disponible sur la plateforme ADN, la version manga débarque aux éditions Kana comme la série mère, Assassination Classroom, qu’elle parodie. Car oui, ce spin-off propose une version décalée du combat de la classe E contre Koro sensei qui était déjà bien déjanté. Afin de saisir toutes les références et profiter pleinement de l’histoire, il est préférable d’avoir lu ou vu la série principale. J’étais sceptique avant de me lancer et finalement ce fut une lecture vraiment chouette, légère et rigolote.
La trame principale ne change pas et la classe E se doit d’éliminer Koro Sensei. Cependant, le cadre change et passe dans un univers type jeu vidéo RPG. En conséquence, Koro est bombardé Roi démon victime d’un bug système qui lui octroie une incroyable vitesse et les élèves de la classe E étudient dans une école de magie mais sont également victimes de bug. C’est un combat de bugs acharné qui nous attend.
Il n’y a pas de réel lien entre les chapitres mais c’est avec plaisir que nous suivons les aventures burlesques et variées du groupe qui mettent en avant les capacités bizarres de chacun et notamment le côté pervers du roi démon. Le récit pullule de références aux mangas/animes et autres jeu vidéo. Elles s’insèrent avec fluidité dans l’histoire et lui apportent un petit plus.
La narration est dynamique, marquée par un humour de situations qui fait mouche, des running gag bien trouvés. En bref, la comédie fonctionne et propose une lecture drôle qui fait du bien aux zygomatiques.
Tous les personnages sont là et avec Koro, on retrouve Karasuma en Lord Commandant des chevaliers de la cour qui a une véritable passion pour les chiens (huhu) et naturellement, Me Pouffe en voluptueuse Sorcière de la tentation. Du côté des élèves, leurs différents bugs les rendent exceptionnels et collent à leurs caractères. Il est donc indispensable de connaître la série mère afin d’apprécier la recherche derrière ces capacités délirantes.
Les graphismes sont simples et quelque fois caricaturaux mais correspondent parfaitement au récit. Les champirit sont très flippants.
L’édition est correcte et la traduction vraiment fun.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Kana.
Nous retrouvons les fameux héros de la Classe E dans leur lutte contre le redoutable (ahem) Roi Démon. Au programme de ce volume l’arrivée de deux nouveaux élèves bien cinglés, l’apparition de personnages attendus liés à l’Eglise de Karana et une partie de jeux au Casino totalement burlesque. Gare aux bugs !
En bref, l’auteur utilise la même formule que pour le premier volume et ça fonctionne. Cependant, le côté redondant de la construction des évènements pourrait s’avérer lassant à la longue bien que cela ne soit pas le cas pour le moment.
L’histoire nous offre un aperçu du contexte historique avec le conseil des rois qui s’interroge sur le retour supposé du Roi Démon avec des échanges totalement improbables. Il est fort le Koro pour brouiller les pistes.
Point intéressant du récit, le point de vue des démons qui commencent à avoir de très gros doutes sur la capacité de conquêtes de leur roi qui met tout mais vraiment tout en œuvre pour les apaiser et le pire c’est que ça marche. A voir comment cet élément évoluera au fil du récit.
L’arrivée tonitruante du pape Gakuhô Asano est le moment de tension du volume car a un impact sur le futur de la Classe E, à l’image de son rôle dans la série mère. Ses capacités sont totalement loufoques. Il peut tout faire avec classe, même s’il rate sa sortie.
La narration est enlevée et entrainante. Les élèves de la Classe E poursuivent leur formation en combattant des monstres, légèrement ridicules et en développant différentes techniques d’aventurier. J’ai sûrement moins ri qu’au premier volume, effet de surprise oblige, mais il y a de très bonnes trouvailles comiques au fil des pages.
Les graphismes restent sympathiques. Le Craby Jacob est une aberration.
L’édition reste dans le même ton que le tome 1. La double page sur les personnages est bienvenue.
Le mode RPG d’Assassination Classroom poursuit sur sa lancée de comédie, très sympa à suivre.
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Kana.
Les élèves de la classe E sont de retour et grâce à diverses expériences plus ou moins loufoques continuent de développer la puissance de leurs bugs. Leur objectif reste inchangé, abattre le roi démon, qu’il est préférable de ne pas inviter lorsque vous faites une fondue. Tenez-le-vous pour dit !
Le tome s’ouvre sur un chapitre terriblement improbable et met en lumière le concours de la meilleure tenue, ne jamais sous-estimer la stat élégance ! L’entrainement est profondément farfelu mais il faut avouer que le résultat est là !
Le volume propose une seule quête, au développement totalement délirant mais dont le postulat de base est simple, les élèves doivent escorter une princesse jusqu’à un lieu sacré où se déroulera une cérémonie importante. Cela nous permet d’en apprendre un peu plus sur cet univers et notamment sur comment trouver une quête, sachant que certaines sont strictement réservées aux adultes. Toujours aussi pervers le Koro. Heureusement, Karusama assure.
Ensuite, le récit propose différents chapitres plus ou moins courts en lien avec le travail d’aventurier, comme la visite au Sanctuaire des métiers dont le détournement de certains éléments est bien trouvé. C’est l’occasion de mettre en avant les capacités de certains élèves tandis que Nagisa est en plein doute mais le Glaive du héros saura le rebooster (ce passage, c’est vraiment du n’importe quoi, ahah). En revanche, Terasaka passe un très, très mauvais moment.
L’histoire courte concernant le restaurent de nouilles du père de Muramatsu permet à Kizuku Watanabe de jouer avec les codes des shônen culinaires, préparez vos yeux, les vêtements vont voler !
Les deux derniers chapitres autour de la thématique de l’hiver m’ont moins emballée.
Les graphismes sont parfaitement adaptés à l’ambiance du titre et les variations dans les designs sont bonnes.
L’auteur nous offre encore une fois un récit profondément abracadabrantesque. Cependant les limites de ce type d’histoire commencent à se faire sentir, à voir comment va se développer la suite.
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Kana.
En conclusion
Koro Quest offre une parodie loufoque et réussie du manga Assassination Classroom.
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